La Cour suprême du Kansas a annulé vendredi dernier la loi de 2015 qui interdit l’avortement par démembrement du fœtus. En fait la loi fut bloquée dès le départ, en première instance, puis en appel.
Jusque-là c’est la barbarie ordinaire de juges « démocrates » qui considèrent qu’on peut faire ce qu’on veut d’un fœtus jusqu’à la naissance et qui s'acharnent à faire tomber les lois pro-vie.
Mais la Cour suprême de l’Etat entend justifier son rejet de la loi, et considère que c’est la Constitution même qui permet de tuer les fœtus en leur arrachant les membres. Parce que, conformément au mensonge de la culture de mort, il ne s’agit pas de fœtus, mais… du corps de la mère :
« La Constitution du Kansas garantit la protection du droit de l’autonomie personnelle. Ce droit permet à la femme de prendre ses propres décisions quant à son corps, sa santé, la formation de sa famille et sa vie familiale, décisions qui peuvent inclure de continuer ou non une grossesse. »
Commentaires
La démoncratie à l'oeuvre...
Ce qui est illustré ici, ce ne sont pas les opérations d’un régime politique tel ou tel, en l’occurrence la démocratie, mais les effets d’une idéologie, qui n’est nullement liée à un mode d’organisation politique.
Si les Etats-Unis étaient gouvernés par une classe de patriciens comptant dix pour cent de la population, eh bien si ce groupe humain croyait dur comme fer à l’idéologie « ce qu’il est dans un utérus est un morceau du corps de la femme au même titre que son pouce gauche »,: on serait exactement dans la,même situation.