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Culture de mort - Page 47

  • C’est pas encore ça…

    La Cour suprême des Etats-Unis, saisie en urgence, a suspendu hier une loi de Louisiane qui devait entrer en vigueur aujourd’hui.

    Cette loi était un de ces textes qui visent à limiter l’avortement en exigeant des avortueurs qu’ils aient un droit d’admission de leurs patientes dans un hôpital à moins de 50 km de l’avortoir. En Louisiane, cela aurait pour conséquence qu’il n’y aurait plus qu’un seul avortoir avec un seul avortueur (contre 3 actuellement avec 5 avortueurs).

    La décision a été prise à 5 voix contre 4. Les deux juges nommés par Donald Trump ont voté contre. Le juge qui a fait pencher la balance dans le mauvais sens est l’actuel président de la Cour suprême, le « catholique pratiquant » John Roberts. Ce qui est surprenant, car ce même John Roberts, qui était alors dans la minorité, avait voté en 2016 contre l’annulation de la loi identique du Texas… Il semble qu’il ait décidé de prendre le rôle d’Anthony Kennedy, dont on ne savait jamais de quel côté il allait pencher…

    Cette loi de Louisiane a été votée en 2014. Elle a été aussitôt attaquée en justice, comme toutes les lois limitant l’avortement, et le tribunal s’est prononcé contre, comme c’est généralement le cas. La procédure judiciaire s’est poursuivie et l’affaire est (déjà) arrivée devant la Cour suprême, qui a suspendu la loi en mars 2016 en attendant que soit réglé le cas de la loi identique du Texas. En juin 2016 la Cour suprême a annulé la loi du Texas. Mais en septembre 2018 une cour d’appel a maintenu la loi de Louisiane, considérant que la situation n’était pas la même que celle du Texas, et soulignant que les avortueurs n’avaient pas fait le moindre effort pour être en conformité avec la loi… Le 28 janvier dernier le « Centre pour les droits reproductifs » saisissait la Cour suprême en urgence. La loi est donc suspendue (une nouvelle fois…) en attendant un éventuel jugement sur le fond… Et il n’est pas impossible que le juge Roberts vote alors en faveur de la loi… Ou, mieux, que Donald Trump ait pu d’ici là nommer un nouveau juge en remplacement d’une octogénaire…

  • Trump

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    Comme l’an dernier, le vice-président américain Mike Pence a participé, hier, à la Marche pour la Vie de Washington, et après son allocution il a présenté un message vidéo du « président le plus pro-vie de l’histoire des Etats-Unis ». Voici une traduction du message de Donald Trump :

    Aujourd’hui, je suis très fier d’accueillir des dizaines de milliers de familles, d’étudiants et de personnes de toutes confessions et origines dans la capitale de notre pays à l’occasion de la 46e édition de la Marche pour la vie.

    C’est un mouvement fondé sur l’amour et fondé sur la noblesse et la dignité de chaque vie humaine.

    Lorsque nous regardons dans les yeux d'un enfant nouveau-né, nous voyons la beauté de l'âme humaine et de la Majesté de la création de Dieu. Nous savons que chaque vie a un sens et que chaque vie mérite d'être protégée. En tant que président, je défendrai toujours le premier droit de notre Déclaration d'indépendance, le droit à la vie.

    Au cours de ma première semaine de pouvoir, j'ai rétabli la politique de Mexico. Nous avons pris des mesures audacieuses pour protéger les libertés religieuses des médecins, des infirmières et des organismes de bienfaisance, comme les Petites Sœurs des Pauvres. Nous avons publié une nouvelle proposition visant à interdire aux fonds du contribuable du Titre X d’aller dans une clinique pratiquant l’avortement. Nous soutenons le choix aimant de l'adoption et du placement en famille d'accueil, y compris en soutenant les services d'adoption basés sur la foi.

    Et j’appuie les efforts du Sénat américain pour rendre permanent l’amendement Hyde qui interdit aux contribuables de financer l’avortement dans les projets de loi de dépenses.

    Aujourd’hui, j’ai signé une lettre au Congrès pour lui faire savoir que, s’il envoyait à mon bureau une législation qui affaiblirait la protection de la vie humaine, je prononcerais un véto. Et nous avons le soutien pour faire respecter ces vétos. Chaque enfant est un cadeau sacré de Dieu.

    Comme l'indique le thème de la Marche pour la vie de cette année: «Chaque personne est unique, dès le premier jour».

    C’est une expression très importante, «unique dès le premier jour». C’est tellement vrai.

    Je tiens à remercier les Américains qui ont parcouru tout le pays pour marcher pour la vie. Et je tiens tout particulièrement à remercier tant de jeunes qui nous donnent de l’espoir pour l’avenir.

    Ensemble, nous travaillerons pour sauver la vie des enfants à naître afin qu’ils aient une chance de vivre et d’aimer, de prospérer et de rêver, de bénir notre pays et d’atteindre son plein et glorieux potentiel.

    Merci et que Dieu vous bénisse, ainsi que votre famille, et que Dieu bénisse l’Amérique.

    Chez nous, la Marche pour la Vie dans la capitale, c’est demain. On attend avec impatience le message de notre président.

  • Notre Dame de Lourdes

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    Le premier meurtre légal d’un enfant dans le ventre de sa mère en Irlande a été commis semble-t-il lundi dernier à l’hôpital Notre Dame de Lourdes de Drogheda.

    C’est en tout cas ce que Pro-Life Ireland avait annoncé la veille, ajoutant que les prêtres de Drogheda demandaient de prier pour que la mère change d’avis et reconnaisse que l’enfant est un don de Dieu.

    Le soir, l’archevêque de Dublin, à la radio nationale, se désolidarisait à l’avance d’éventuelles manifestations.

    Lundi quelques militants manifestaient néanmoins devant l’hôpital.

    Le ministre de la « Santé » Simon Harris a déclaré qu’il était « extrêmement peu édifiant » d’identifier les hôpitaux où des avortements doivent avoir lieu. Le Dr Peter Boylan, conseiller des « services de santé » en matière d’avortement, a ajouté que c’était un « sérieux problème » que des gens divulguent de telles informations confidentielles, et qu’il soutient la demande de zones d’exclusion de manifestations autour des hôpitaux.

    A ceux qui critiquent la trop lente mise en place du « service d’avortement », Simon Harris a déclaré que c’était à cause du manque de machines à ultrason (?) et de personnels qualifiés, mais qu’il avait toujours dit qu’il faudrait du temps « pour que ce service soit en place et devienne partie intégrante du service de santé irlandais ». Il a précisé qu'il y a aujourd’hui 200 médecins enregistrés comme avorteurs.

    Quant aux évêques, ils ne voient manifestement aucun problème à ce que Notre Dame de Lourdes soit le symbole de l’avortement en Irlande…

  • Dans l’Ohio

    Le gouverneur de l’Ohio John Kasich a signé la loi qui interdit l’avortement par « dilatation et évacuation » (c’est-à-dire par démembrement du fœtus).

    En revanche il a opposé son veto à la loi qui interdit l’avortement à partir du moment où l’on entend le battement de cœur du fœtus. Au motif que cette loi serait forcément jugée anticonstitutionnelle et qu’il est inutile de gaspiller l’argent des contribuables dans une procédure perdue d’avance.

    Le Sénat de l’Ohio s’est réuni le 27 décembre pour annuler le veto du gouverneur mais il aurait fallu 20 votes et il n’y en a eu que… 19.

    Mais les nouvelles assemblées élues (députés et sénateurs) sont encore plus majoritairement pro-vie et le gouverneur élu, Mike DeWine, qui va prendre ses fonctions le 14 janvier, est un militant pro-vie. La loi va donc être votée de nouveau, pour la… troisième fois semble-t-il, et cette fois elle sera signée. Par un gouverneur qui sait qu’il ne faut rien lâcher et que l’argent des contribuables est très bien utilisé dans la guérilla juridique pour la vie, jusqu’au moment où les cours fédérales d’appel et la Cour suprême auront changé de cap pour de bon.

  • Ruth Bader Ginsburg

    Lors des examens médicaux qui ont été faits après sa chute du 7 novembre, on a trouvé des nodules cancéreux dans un poumon de Ruth Bader Ginsburg. Elle vient donc d’être opérée de ces nodules et l’on nous affirme qu’il n’y en a pas d’autre signe de la maladie ailleurs.

    La peur s’est de nouveau emparée du monde des idéologies de la décadence et de la culture de mort. Les messages d’affliction ont submergé les réseaux sociaux, certains étant prêts à donner un poumon pour sauver la vieille harpie : si elle meurt, Donald Trump va nommer un juge qui ne jugera pas selon ces idéologies.

    A cette occasion j’apprends que lorsqu’on lui demande si elle est satisfaite du nombre de femmes à la Cour suprême (trois sur neuf), elle répond qu’elle le sera quand il y en aura neuf…

    Mais une fois qu’on aura éliminé les hommes, il faudra éliminer les femmes qui ne sont pas assez à gauche…

  • PNMA

    L’instruction Donum vitae (qui condamnait autant la PMA avec père que la « PMA sans père ») disait ceci, citant deux fois Pie XII :

    L'enseignement du Magistère à ce sujet a déjà été explicité: il n'est pas seulement expression de circonstances historiques particulières, mais se fonde sur la doctrine de l'Église au sujet du lien entre union conjugale et procréation, et sur la considération de la nature personnelle de l'acte conjugal et de la procréation humaine. « L'acte conjugal dans sa structure naturelle est une action personnelle, une coopération simultanée et immédiate des époux, laquelle, du fait même de la nature des agents et du caractère de l'acte, est l'expression du don réciproque qui, selon la parole de l'Écriture, réalise l'union en une seule chair ». Pour autant, la conscience morale « ne proscrit pas nécessairement l'emploi de certains moyens artificiels destinés uniquement soit à faciliter l'acte naturel, soit à faire atteindre sa fin à l'acte naturel normalement accompli ». Si le moyen technique facilite l'acte conjugal ou l'aide à atteindre ses objectifs naturels, il peut être moralement admis. Quand, au contraire, l'intervention se substitue à l'acte conjugal, elle est moralement illicite.

    Et elle exhortait les chercheurs « à poursuivre leurs recherches, afin de prévenir les causes de la stérilité et de pouvoir la guérir, de sorte que les couples stériles puissent réussir à procréer dans le respect de leur dignité personnelle et de celle de l'enfant à naître ».

    Parmi ces recherches qui ont déjà donné des résultats tangibles il y a celles de la « NaProTechnologie », abréviation de Natural Procreative Technology, que l’on peut traduire par « Procréation Naturelle Médicalement Assistée ». L’association française compte dix médecins et 53 instruuctrices. Pour en savoir plus, voir l’article que reproduit Gènéthique. On n’est pas surpris de voir parmi les plus enthousiastes le Dr Bertrand de Rochambeau, président du syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (SYNGOF), qui a fait récemment scandale en osant dire à propos de l’avortement « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies », puis répondre « Si, madame » à la journaliste qui lui disait que l’avortement « n’est pas un homicide ».

  • Compromissions

    Un rapport de l’Institut Lépante révèle que le Sweedish Mission Council, qui regroupe diverses organisations chrétiennes œuvrant « pour le développement durable et la justice à tous les niveaux », promeut aussi activement l’avortement et la contraception, comme l’indique sa « politique d’égalité des genres ». Or dans la liste des membres il y a la Caritas de Suède, avec la précision : Eglise catholique. Le président de Caritas Suède, le dominicain Henrik Alberius, a fait savoir à l’Institut Lépante que la Caritas n’était pas membre du SMC. Ce serait une erreur ? Mais il est lui-même – et chacun peut le vérifier – l’un des huit membres du bureau du SMC, et il l’est en tant que président de Caritas Suède…

    Le diocèse de Stockholm, qui ne répondait pas aux questions de l’Institut Lépante, a réagi après la publication du rapport (il faut leur mettre publiquement le nez dedans pour qu’ils consentent à prendre les mesures qui s’imposent), et reconnaît que la Caritas fait bel et bien partie des membres du SMC, puisqu’il en assume même la responsabilité en disant que si le SMC ne modifie pas son texte le diocèse devra quitter cette organisation.

    Poursuivant ses investigations, l’Institut Lépante a aussi découvert que la Caritas de Suède est aussi membre de la « Plateforme pour la coopération internationale sur les migrants sans papiers », en anglais PICUM, lequel PICUM demande un changement des législations qui refusent ou limitent l’accès à l’avortement et à la contraception pour les migrants.

    On attend le prochain communiqué du diocèse…

    Mais on peut parier sans risque que nombre d’autres épiscopats, sous couvert de développement durable ou d’aide aux migrants, sont ainsi partie prenante d’organisations qui prônent la culture de mort.

  • En Irlande

    Le Président irlandais Michael D. Higgins, a signé hier soir la loi autorisant l’avortement.

    Dans le même temps, les médecins ont été informés qu'ils toucheront 450€ pour chaque meurtre in utero.

    L’ordre des médecins s’est avisé tout à coup que cette loi est en « conflit » avec le code de déontologie médicale. Il s’est réuni en urgence mercredi soir pour supprimer les articles concernant l’avortement, afin de « rassurer les médecins qui vont être impliqués par cette prestation de service ». Sic. Les mêmes qui disaient que c’est un meurtre disent aujourd’hui que c’est une « prestation de service ». Puisque la loi a changé… Et les médecins avortueurs devraient être rassurés parce qu’on change la « déontologie ». Ce qui importe est la loi et le règlement. La conscience n’entre pas en ligne de compte.

    Un article a été conservé, celui qui indique que les médecins « ont le devoir de fournir des soins, un soutien et un suivi aux femmes qui ont eu une interruption de grossesse ». Mais dans la formulation antérieure il y avait « avortement », pas « interruption de grossesse ». On légitime le meurtre et on y ajoute l’hypocrisie et le mensonge. Normal, quand on sombre dans la culture du diable.

  • En Irlande

    Le Sénat irlandais a adopté hier le projet de loi sur l’avortement par 27 voix contre 5. Il ne manque plus que la signature du président.

    Pendant le débat, le ministre de la « Santé » Simon Harris a rejeté les 63 amendements proposés. Après le vote il a déclaré :

    « C’est un moment véritablement historique. Cela ouvre la voie à la mise en place du service de fin de grossesse en janvier 2019. »

  • Dans l’Ohio

    L’Assemblée générale de l’Ohio (députés et sénateurs) a envoyé hier au gouverneur John Kasich, pour signature, deux lois restreignant l’avortement.

    L’une, votée par 62 députés contre 27 et 18 sénateurs contre 3, interdit l’avortement par « dilatation et évacuation » (c’est-à-dire par démembrement du fœtus).

    L’autre, votée par 53 députés contre 32 et 18 sénateurs contre 13, interdit l’avortement à partir du moment où l’on entend le battement de cœur du fœtus.

    Ce second texte avait déjà été voté en 2016, et rejeté par le gouverneur. Cette fois il a été amendé : il ne spécifie plus que le battement de cœur soit entendu par échographie endovaginale (qui peut le détecter dès 6 semaines).

    Si le gouverneur oppose son veto, les parlementaires organiseront une session extraordinaire après Noël pour voter les textes à nouveau, et les présenter à la signature de Mike DeWine, le gouverneur élu, qui doit prendre ses fonctions le 14 janvier prochain. Mike DeWine, ancien sénateur de l’Ohio et actuel procureur de l’Etat, est un militant pro-vie.