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Culture de mort - Page 33

  • Coronavirus et avortement

    Le Texas, l’Ohio et le Mississippi ont interdit les interventions chirurgicales « non nécessaires », ou « non urgentes et non vitales », afin d’assurer la disponibilité en lits et en équipements de protection pour les personnels chargés de soigner les malades du coronavirus.

    Le gouverneur du Mississippi, Tate Reeves, a souligné qu’il prendrait des mesures si l’unique avortoir de l’Etat continuait de fonctionner. Il a déclaré : « Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir depuis de nombreuses années pour faire du Mississippi l'endroit le plus sûr en Amérique pour les enfants à naître. Il ne fait aucun doute que la clinique de Jackson pratique des opérations non urgentes et non obligatoires, et qu'elle doit donc suivre les directives proposées par le ministère de la santé de l'Etat. »

    Le procureur général du Texas, Ken Paxton, a souligné que l’avortement était inclus dans l’ordonnance du gouverneur Greg Abbott exigeant que les prestataires de soins de santé « reportent tous les actes chirurgicaux qui ne sont pas immédiatement médicalement nécessaires ».

    Dans l’Ohio, le vice-procureur général Jonathan Fulkerson a envoyé des lettres à trois avortoirs pour leur enjoindre de respecter l’ordre du directeur de la santé de l’Etat. Deux avortoirs ont répliqué que « selon l’ordonnance le Planning familial peut continuer à pratiquer des procédures essentielles, ce qui inclut l’avortement chirurgical ».

    Dernière nouvelle : dans le Texas, les avorteurs intentent une action en justice contre l’Etat.

  • Les acharnés de la culture de mort

    Laurence Rossignol, activiste forcenée de la culture de mort, ancienne pétroleuse du MLF, que Valls avait osé faire ministre de la Famille (elle fit voter un « délit d’entrave numérique à IVG »), aujourd’hui sénateur, a voulu introduire dans la loi fourre-tout « Urgence covid-19 » une dérogation permettant d’étendre l’avortement « jusqu’à la fin de la 14e semaine de grossesse », au motif que l’épidémie de coronavirus « fragilise les conditions d’accès à l’IVG ».

    Son amendement a été rejeté par le gouvernement.

    La direction nationale de la Santé rappelle que l’avortement fait partie des « soins urgents », que « les permanences des soins urgents, dont l’IVG, restent assurées pendant la crise », et que « les démarches et conditions d’accès restent identiques à celles avant la crise ».

    Le Collège national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF) martèle : « On maintient au maximum cette activité qui est considérée comme prioritaire. » Ce qui nécessite une réorganisation des services. En espérant que les médecins de la mort ne tombent pas malades…

    On apprend aussi que le Planning familial peut délivrer des attestations permettant aux femmes hors délai d’aller se faire avorter en Espagne…

    Et le Planning familial demande que la législation des interruptions médicales de grossesse (IMG), non soumise aux restrictions de délais (elles sont permises jusqu’à la naissance), puisse s’appliquer (pour des « raisons psychologiques »), dans ce contexte de pandémie…

    Addendum

    Communiqué du ministre de la Santé Olivier Véran et de la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa :

    « Les interruptions de grossesse sont considérées comme des interventions urgentes par le ministère des Solidarités et de la Santé. Leur continuité doit être assurée. »

  • En Nouvelle-Zélande

    Le projet de loi dépénalisant l’avortement a été adopté par le Parlement par 68 voix contre 51. Le ministre de la Justice Andrew Little a déclaré : Pendant plus de 40 ans, l’avortement a été le seul acte médical (sic) considéré comme un délit en Nouvelle-Zélande. Mais à partir de maintenant les avortements seront traités à juste titre comme une question de santé » (sic).

    La nouvelle loi enlève l’avortement du code pénal, permet l’avortement jusqu’à 20 semaines, et encourage la promotion de l’avortement.

    Jusqu’ici l’avortement n’était permis en théorie dans les cas d’inceste, de déficience mentale, de malformation du fœtus, de danger pour la santé physique ou mentale de la « mère » (sic). Dans les faits les femmes pouvaient avorter à peu près comme elles le voulaient. La nouvelle loi permet seulement, de l’avis même du ministre, que ce soit plus rapide…

    Reste que sur le plan des principes la Nouvelle-Zélande est passée d’une reconnaissance du droit à la vie à l’acceptation (et glorification) de la culture de mort.

  • Leur PMA

    Le professeur Michael David, de la faculté de médecine de l’université d’Adelaïde (Australie), spécialisé dans la recherche sur la fertilité, a publié une étude sur 507.390 grossesses dans l’Ontorio (Canada) entre 2012 et 2015. Il en résulte que la fécondation in vitro multiplie par deux le risque de malformation cardiaque du nouveau-né, et par quatre en cas de jumeaux (ce qui est fréquent puisqu’on transfère souvent plusieurs embryons).

    Et l’on a constaté en Australie que 15 bébés sur 1000 naissent avec une malformation cardiaque congénitale.

    Précédents articles de Gènéthique sur le sujet :

    Les femmes qui font une FIV augmentent de 40 % leur risque d’avoir une complication grave à l’accouchement

    PMA: Cinq fois plus de troubles cardiaques mortels pendant la grossesse, selon une étude allemande

  • La culture de mort les rend fous

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    Comme je le disais à la fin de ma note « Aux Etats-Unis », la Cour suprême a commencé hier à examiner une loi pro-vie de Louisiane. Il y a eu une manifestation des partisans de la culture de mort devant la Cour suprême. Y a pris notamment la parole le chef du groupe démocrate au Sénat, Chuck Schumer. Et il a directement menacé les  juges nommés par Donald Trump :

    « Je veux te dire, Gorsuch, je veux te dire, Kavanaugh, vous avez déchaîné la tornade, et vous en paierez le prix ! Vous ne savez pas ce qui va vous frapper si vous continuez avec ces horribles décisions ! »

    Le président de la Cour suprême, John Roberts, a aussitôt publié un communiqué officiel, rappelant les faits et commentant :

    « Les juges savent que la critique est inévitable, mais les menaces de ce genre, venant des plus hauts niveaux de l’Etat, sont non seulement inappropriées, mais dangereuses. Tous les membres de la Cour vont continuer à faire leur travail, sans aucune crainte ni partialité envers qui que ce soit. »

    Donald Trump a tweeté :

    « Ceci est une menace directe et dangereuse contre la Cour suprême des Etats-Unis par Schumer. Si un Républicain avait fait cela, il aurait été arrêté, ou empêché. Une mesure sérieuse DOIT être prise MAINTENANT ! »

    Interpellé au Sénat, Chuck Schumer a répondu : « Je n’aurais pas dû employer les mots que j’ai employés : ils ne sont pas venus comme j’en avais l’intention. Mais je suis de Brooklyn. Nous parlons un langage fort. » Et d’ajouter qu’il faut utiliser un langage fort quand les « droits des femmes » sont en danger…

  • Suicide meurtrier

    « En 2018, le taux de grossesse en Angleterre et au Pays de Galle est tombé à son niveau le plus bas depuis 2004, explique David Corps, à la direction de l’ONS, tandis que la proportion de grossesses ayant terminé en avortement légal a augmenté, atteignant son pourcentage le plus élevé depuis le début des enregistrements en 1990 ».

    Soit 24% de grossesses se terminant par un avortement.

    39% chez les jeunes femmes de 20 à 24 ans.

  • Aux Etats-Unis

    Le gouverneur de Virginie occidentale, Jim Justice, a signé lundi une loi qui pénalise les médecins qui ne fournissent pas de soins à un enfant né vivant après un avortement. Le « Born alive survivors protection act » avait été adopté à l’unanimité par le Sénat le 10 février (20 républicains, 14 démocrates), et par les députés le 15 (93 voix contre 5 et une abstention, ce qui implique que plus de 30 démocrates l’ont voté).

    En signant la loi lors d’une cérémonie au Capitole de Charleston, Jim Justice a déclaré : « C’est incroyable, pour vous dire la vérité, que nous ayons à en venir là, pour quelque chose qui paraît tomber sous le sens. Mais, en même temps, nous devons être fiers de défendre la vie des plus vulnérables. Pour Dieu, ce bébé le mérite. Donc, aujourd’hui, nous posons une limite qui dit que, en ce qui nous concerne, nous au moins, nous défendons la vie et ce qui est bien. »

    Plusieurs démocrates ont souligné que cette loi ne sert à rien puisque tuer un nouveau-né est un crime. Mais elle répond à d’autres démocrates qui, dans d’autres Etats, en sont précisément à prôner l’avortement post-natal.

    On peut remarquer aussi qu’il y a déjà dans cet Etat une loi qui interdit l’avortement après 20 semaines. Mais on a compris que l’initiative fait partie de la campagne pro-vie permanente menée par les élus dans le cadre de la guérilla législative contre l’arrêt Roe contre Wade.

    Guérilla dont les principaux assauts arrivent jusqu’à la Cour suprême. Laquelle a commencé hier l’examen de la loi de Louisiane qui oblige les avorteurs à avoir un « privilège d’admission » dans un hôpital situé à moins de 50 km. Si cette loi entre en vigueur il n’y aura plus qu’un seul avortoir en Louisiane.

  • Euthanasie allemande

    La Cour constitutionnelle allemande a décidé que la loi de 2015 qui interdit l’assistance « organisée » au suicide est inconstitutionnelle. Au motif que cette loi prive le patient du « droit de choisir sa mort », droit qui « inclut la liberté de s’ôter la vie et de demander de l’aide pour le faire ».

  • L’euthanasie au Portugal

    Le Parlement portugais a adopté en première lecture par 127 voix contre 46 et 10 abstentions une proposition de loi socialiste de « dépénalisation » de l’euthanasie (l’euthanasie active et sans fard, comme au Bénélux). Quatre autres propositions de loi similaires, présentées par d’autres partis, ont également été adoptées.

    En 2018 le Parlement avait rejeté des propositions de loi d’une courte majorité. Mais depuis lors ce sont les socialistes qui sont au pouvoir.

    Les textes devraient être fusionnés en un seul qui pourrait être voté avant l’été. Le président de la République, « conservateur » et catholique pratiquant, pourrait opposer son veto., ce qui renverrait le texte devant le Parlement.

  • Développer l’euthanasie

    On sait que chez nous l’euthanasie s’appelle « sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès ». Mais la Haute Autorité de Santé (sic) s’est avisée qu’en pratique ce n’est possible qu’à l’hôpital, puisque les « médicaments » (sic) qu’on utilise n’ont pas d’AMM (autorisation de mise sur le marché) pour cet usage. Autrement dit, à l’hôpital on les détourne de leur destination, parce que l’euthanasie est un « droit », mais les médecins de ville n’ont pas la possibilité de les utiliser, alors que si l’euthanasie est un droit, on a le droit de se faire tuer chez soi. La Haute Autorité de Santé (sic) demande donc au gouvernement, dans une « recommandation », de permettre à tous les médecins d’utiliser les « médicaments » qui tuent, sans autre autorisation que la sienne…

    "Pour permettre désormais à tous les professionnels de santé, de ville comme hospitaliers, de mettre en place une sédation proportionnée ou profonde et continue comme prévu par la loi, la HAS demande aux pouvoirs publics de permettre la dispensation en ville des médicaments cités dans sa recommandation. Ses travaux constituent un fondement sur lequel s’appuyer pour faire évoluer la réglementation des médicaments utilisés lors d’une sédation proportionnée ou profonde et continue maintenue jusqu’au décès."