Sylviane Agacinski, épouse Jospin, néanmoins notoirement opposée à la GPA, avait été invitée à prononcer une conférence sur « l’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique » le 24 octobre à l’Université de Bordeaux.
Les lobbies LGBT ont demandé aux étudiants de tout mettre en œuvre pour empêcher cette « ‘tribune’ offerte à une conférencière aux positions ‘réactionnaires, transphobes et homophobes’ ».
Face à des « menaces violentes » et ne pouvant pas assurer la sécurité, les organisateurs ont annulé la conférence. Non pas en se mettant à plat ventre, comme d’autres, mais en protestant :
« Cette manifestation de censure est une atteinte excessivement grave et violente à la confrontation des idées à laquelle notre université est attachée. Empêcher la discussion au sein d’une communauté participe d’une dérive liberticide. (…) La gravité de cette entrave au débat démocratique ne saurait constituer ni fierté, ni victoire pour quiconque, mais une réelle indignation de tous ceux qui sont attachés à la richesse du dialogue, de l’échange pour comprendre la complexité de notre monde. »
Commentaires
Eux et les climato-alarmistes, du monde dangereux !
Comme leurs petits copains innommables, ces lobbyistes sont d'un "sport", d'une élégance... Ça ne rêve que déchéance, ruine, déshonneur, vie brisée et finalement camp d'extermination pour toute résistance à leurs désiderata hystériques... Mini-résistance, d'ailleurs, quand on connaît Agacinski. Mais grâce à cette engeance, on devine à quoi ressemble un dénonciateur professionnel : ça grince des dents en "frétillant du croupion" (comme écrivait André Roussin).
Cela dit, ces annulations, sous prétexte d'ordre public, sont parfaitement scandaleuses. Le premier rôle de l'Etat devrait être de protéger ses nationaux, et, pour un Etat qui passe son temps à se gargariser des droits de l'homme et de la démocratie, de protéger leur liberté d'expression : celle de Soral, de Dieudonné, de Jérôme Bourbon, et même celle de Sylviane Agacinski. C'est à quoi devrait servir la police, plutôt qu'à gazer les pompiers en colère et énucléer les gilets jaunes.
C'est plus un grain de sable par ci par là dans leur rouages, cela commence à faire des cailloux qui vont finir par bloquer l'engrenage.
Ils vont passer à la vitesse supérieure pour ne pas perdre la main.
Quand l'ennemi est obligé de se dévoiler, c'est un signe de faiblesse.
@Robert
Vous êtes d'un louable mais discutable optimisme, cher ami. Voyez le soulèvement hongrois de 1956. D'aucuns y voyaient, à juste titre, un des signes de l'effondrement de la dictature judéo-marxiste, et ils avaient raison. Mais il a encore fallu 35 ans pour que l'URSS s'effondre, remplacé pour eux par l'UE.
Les optimistes qui avaient trente ans en 1956, que sont-ils devenus aujourd'hui ? Et quel espoir pour les survivants ?
Peu avant sa mort (1961), Céline disait dans une interview que les jeunes Allemands ne se souviendraient bientôt plus de Hitler que comme de l'homme qui avait mis fin au chômage en Allemagne.. Ce type écrivait merveilleusement, mais, comme prophète, quel con !