Le 9 novembre, le Congrès péruvien a adopté, avec 72 voix pour, 26 contre et 6 abstentions, un projet de loi qui vise à modifier la Constitution pour reconnaître « les droits de la personne conçue ».
Dans la Constitution actuelle, les Péruviens sont sujets de droit dès la naissance. Désormais, ils le seront dès leur conception. Le texte reconnaît au bébé à naître le statut de personne humaine, et protège « les droits à la vie, à la santé, à l’intégrité morale, mentale et physique, à l’identité, au libre développement, au bien-être et les autres droits qui bénéficient à l’être humain à naître ». Il précise que l’enfant conçu a une « identité génétique distincte » de celle de sa mère, histoire de souligner que « mon corps, mon choix » est un mensonge.
Commentaires
Bonne nouvelle même s'il ne faudra jamais cesser de rappeler qu'IL N'Y A PAS DE DROIT A LA VIE (les morts-nés ne sont pas victimes d'injustice) qui est un don gratuit (pardon pour le pléonasme), mais que la vie participe à (et fonde) notre dignité humaine, qui doit toujours être respectée.
Et la dignité humaine se défend par principe, elle n'a pas à être mise aux voix (1/3 d'entre elles étaient d'ailleurs contre la dignité des enfants conçus...).
"[La] contre-révolution ne sera point une révolution contraire, mais le contraire de la révolution" (Joseph de Maistre).
La vraie contre-révolution, c'est la non-révolution, et le vrai contre-avortement, c'est le non-avortement.
Il y a beaucoup d'avortements au Pérou, même si c'est interdit. Un Etat qui a des lois, n'est pas capable de les faire respecter et adopte de nouvelles lois à la con qui n'ajoutent rien à celles qu'il a déjà s'apprête probablement à modifier ces lois nouvelles pour les rendre plus conformes à la doxa mondialiste.