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Culture de mort - Page 188

  • Le Saint-Siège et les cellules souches

    La société pharmaceutique NeoStem Inc. et le Conseil pontifical pour la culture ont convenu d'une initiative commune en vue de développer la recherche et de sensibiliser l'opinion publique sur les thérapies à base de cellules staminales adultes. Le projet sera soutenu par les organisations à but non lucratif des contractants. La Stem for Life Foundation a été créée  par la NeoStem  Inc. Pour soutenir les perspectives d'un emploi thérapeutique des cellules staminales adultes. Le STOQ International (Science, Theology and the Ontological Quest), qui dépend du Conseil pontifical, soutient le développement de la recherche sur ces cellules, leur application clinique en médecine régénérative, l'impact culturel de ces recherches mais leur impact théologique et éthique. Leur collaboration  portera sur des programmes d'éducation, des cours et des séminaires universitaires interdisciplinaires (théologie, philosophie et bioéthique). Une conférence internationale sera organisée au Vatican sur la recherche et la  technologie relatives aux cellules staminales, y compris la technique VSL Tm utilisant de petites cellules semblables à celles des embryons, ainsi que sur les implications théologiques et philosophiques de ces recherches. (VIS)

    Ce projet est distinct de celui de l'université du Maryland (qui n'est encore en fait qu'une ébauche).

  • Génôme synthétique : "Ce n'est pas la vie"

    L'Osservatore Romano a réagi vendredi à la création de la première cellule vivante dotée d'un génome synthétique en estimant que c'est "un très bon moteur, mais ce n'est pas la vie".

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  • « Le droit à l’avortement réaffirmé »

    « Dans un rare élan d'unanimité, les députés de l'Assemblée nationale ont voté mercredi en faveur d'une motion réaffirmant le droit des femmes à l'interruption de grossesse », a dit Radio Canada.

    Or il ne s'agit pas des 308 députés, mais des 109 députés partisans de la culture de mort, qui se sont réunis pour voter cette motion réaffirmant « le droit des femmes » à l'avortement et interpellant le Premier ministre, Stephen Harper, « pour qu'il mette fin à toute ambiguïté relativement au droit à l'avortement »...

  • Le « mariage » homosexuel au Portugal

    Le président portugais Anibal Cavaco Silva a promulgué aujourd'hui la loi autorisant le « mariage » homosexuel. (Il est, bien sûr, catholique pratiquant, comme le roi d'Espagne ou le grand duc du Luxembourg).

    La loi avait été adoptée par le Parlement en février, et avalisée par le Tribunal constitutionnel en avril. Il avait été convenu de ne pas la promulguer avant la visite du pape, pour ne pas le blesser...

    Elle est promulguée quatre jours après la visite du pape. Quelle délicatesse. Comme il n'est plus là, il n'en saura rien...

  • La bureaucratie épiscopale française s’y met aussi…

    C'est aujourd'hui la 6ème Journée mondiale contre l'homophobie, décrétée en 2006 par le « comité Idaho » (International Day against Homophobia and Trans). Cette année, c'est sur le thème "Religions, homophobie, transphobie" avec le lancement d'un "appel international aux religions".

    Plusieurs associations LGBT participant à la campagne ont sollicité la Commission Justice et Paix de la Conférence des Evêques de France. Et ensemble, elles ont élaboré deux prières universelles, qui devaient être dites hier dans les paroisses :

    En cette veille de journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie, donne-nous Seigneur de savoir dénoncer toute forme de violence.

    En cette veille de journée contre l'homophobie et la transphobie, donne-nous Seigneur de défendre la dignité inconditionnelle de chaque être humain.

    On ne fera pas l'injure à la Commission Justice et Paix de la Conférence des Evêques de France de prétendre qu'elle ne saurait pas que la condamnation des actes homosexuels est une claire manifestation d'homophobie. On doit donc en conclure que selon la Commission Justice et Paix de la Conférence des Evêques de France les actes homosexuels sont des actes licites du point de vue catholique.

    Je ne sais pas combien de paroisses ont célébré hier les droits des homosexuels.

    Pour ma part je ne connais en la matière que le Catéchisme de l'Eglise catholique :

    2357 L'homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S'appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l'acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d'une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas.

    2358 Un nombre non négligeable d'hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d'entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu'elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.

    2359 Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d'une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne.

    Et je renvoie aussi à ce que dit le Christ du scandale et de ceux qui en sont responsables (Matthieu 18, 5-7 ; Luc 17, 1-2).

  • « Kiss-in » lyonnais : la réaction de Bruno Gollnisch

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Des activistes homosexuels ont prévu d'organiser un "kiss-in" c'est-à-dire une manifestation exhibitionniste et agressive, samedi 15 mai à 20h30 sur le parvis de la cathédrale Saint-Jean à Lyon, soi-disant pour « interpeller » l'église catholique.

    Il y a longtemps cependant que l'Eglise catholique distingue les actes qu'elle réprouve des personnes qui s'y livrent.

    Sous prétexte de lutter contre l'homophobie, ces extrémistes prétendraient-ils interdire à quiconque d'exprimer une préférence pour les relations entre homme et femme, qui, seules, peuvent transmettre la vie ? Ils y sont encouragés par l'inepte législation spéciale que le calamiteux ministre de la justice que fut Dominique Perben a fait voter par démagogie, et qui permit la scandaleuse condamnation par la Cour de Douai d'un député de son propre camp, déclaré « coupable » d'avoir exprimé sa préférence pour la famille naturelle, avant d'être totalement innocenté par la Cour de Cassation !

    On voit bien que, dans ce domaine comme dans d'autres, sous le faux prétexte de tolérance, ces lois liberticides instaurent en fait une intolérance absolue.

    Je note d'ailleurs que les organisateurs, « courageux mais pas téméraires » prétendent lutter contre "l'homophobie", devant la cathédrale, et non devant la mosquée. C'est pourtant en application de la charia, et non du droit canonique, que des homosexuels sont exécutés chaque année...

    Je me joins à tous ceux, catholiques ou non, qui protestent contre cette nouvelle provocation indécente et anti-chrétienne. Je demande instamment aux autorités de police de prendre les mesures nécessaires pour que ne se renouvelle pas l'odieuse agression dont fut l'objet en juin 2005, Mgr Jacquin, recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, de la part de l'organisation Act Up, subventionnée par les pouvoirs publics !

    [La préfecture ayant prévenu les organisateurs que leur manifestation serait illégale, puisque sa déclaration n'a pas été faite dans les délais, les organisateurs ont décidé de la reporter à mardi, toujours devant la cathédrale Saint-Jean. « Il ne s'agira plus, ajoutent-ils, d'un kiss-in, même si les gens pourront s'embrasser, mais d'un rassemblement très militant avec des pancartes et des slogans, ce qui n'était pas envisagé pour samedi. » Militant contre l'Eglise et contre le pape, est-il besoin de le préciser.]

  • Le gouvernement canadien « homophobe »

    Le ministre canadien de l'Industrie (et aussi notamment du Tourisme), Tony Clement, a donné le 7 mai la liste des subventions fédérales aux événements touristiques. Cette année, la gay pride de Toronto, pour la première fois, n'y figure pas.

    L'an dernier, le secrétariat d'Etat au Tourisme, dont la titulaire est Diane Ablonczy, avait alloué 400.000 dollars à la gay pride, soit dix fois ce qu'elle recevait en moyenne. Ce qui avait déclenché une polémique dans les rangs mêmes de la majorité. Peu après, on apprenait que Diane Ablonczy n'était plus habilitée à délivrer les subventions du tourisme. C'est pourquoi c'est le ministre lui-même qui a fait l'annonce cette année.

    Bien entendu, les lobbies crient à l'homophobie. Et plusieurs députés de l'opposition aussi.

    Cela vient après que le Canada eut imposé que le G8 n'inclue pas l'avortement dans les aides aux femmes des pays du tiers monde, et après le feu vert du Parlement à la discussion d'une proposition de loi reconnaissant comme une infraction le fait de blesser ou de causer la mort d'un enfant à naître (hors avortement provoqué*, mais justement, ça fait réfléchir...). A venir, un projet de loi criminalisant le fait de contraindre une femme à avorter...

    Petit à petit...

    *NB. Il n'y a pas de loi sur l'avortement au Canada. Il est donc "légal" en toutes circonstances, jusqu'à la naissance.

  • Elena Kagan

    kagan.png« Une femme de plus à la Cour suprême », titre l'Associated Press.

    On s'en moque complètement, qu'il y ait une femme de plus ou de moins à la Cour suprême des Etats-Unis, et qu'elle ait été la « première femme à devenir doyen de l'école de Droit d'Harvard, puis première avocate de l'administration auprès de la Cour suprême ».

    Ce qui nous intéresse, et qui est de très mauvais augure (mais c'est dans la ligne d'Obama) est qu'Elena Kagan est pour l'avortement, pour le financement public de l'avortement, contre les groupes religieux dans les centres de conseil sur la grossesse, pour les droits des homosexuels, etc.

    La vraie « première » est qu'elle est le premier juge homosexuel à la Cour suprême.

    (Voir son portrait sur Américatho)

  • Laura Chinchilla

    Chinchilla_Adelante.jpgAFP : « Laura Chinchilla est devenue samedi la première femme à exercer la présidence au Costa Rica, où elle a été élue avec une très large majorité le 7 février à la succession d'Oscar Arias. »

    On s'en moque complètement, que ce soit « la première femme ».

    En revanche, ce qui nous intéresse est que cette fervente catholique soit « opposée à l'avortement, à la pilule du lendemain, aux droits des homosexuels et à la laïcisation de l'État », comme le résume Wikipedia.

  • La dictature eurofolle

    La Cour administrative suprême de Lituanie a invalidé hier la décision d'un tribunal d'interdire le premier défilé d'exhibitionnisme homosexuel, la Baltic Pride, qui doit se dérouler aujourd'hui à Vilnius.

    La Cour obéit ainsi à la Commission européenne, qui avait intimé l'ordre à la Lituanie de permettre la gay pride. Le directeur général du département de la Justice, des libertés et de la sécurité, Jonathan Faull, avait écrit à l'ambassadeur de Lituanie auprès de l'UE : « La Commission s'inquiète des récents développements. Respecter les droits fondamentaux, y compris la liberté d'expression et de réunion, est une obligation imposée aux États membres par leur propre ordre constitutionnel et les obligations internationales. »

    Et le commissaire à la Justice en personne, Viviane Reding, avait envoyé un message vidéo de soutien à la conférence internationale sur « les droits humains en lutte contre la peur et les préjugés », qui fait partie des « événements » de la Baltic Pride.

     

    Addendum

    La "Baltic Pride" a eu lieu, sous forte protection policière (car les contre-manifestants exprimaient leur dégoût de façon virile). Il y avait "plus de 300 personnes" selon l'AFP (dont manifestement de nombreux militants homosexuels étrangers aux trois Etats baltes). A la fin de la parade, les homosexuels ont été escortés en autocar par la police pour éviter les affrontements...