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Culture de mort - Page 190

  • Le Vatican va financer un projet de cellules souches

    Le cardinal Renato Martino a confirmé que le Vatican va participer au financement d'un projet de recherche sur les cellules souches adultes, à but thérapeutique, via l'hôpital de l'Enfant Jésus de Rome. Le montant serait a priori de 2 millions d'euros, selon l'université du Maryland, qui doit développer le projet.

    Il s'agit de recherches, nouvelles, sur les cellules souches de l'intestin. Le chef de projet est Alessio Fasano, le directeur du centre de recherches sur les cellules souches à la faculté de médecine de l'université du Maryland.

    « Nous voulons les récolter, nous voulons les isoler, nous voulons les faire grandir en dehors du corps et voir si elles sont pluripotentes », dit-il. Or elles ont des caractéristiques qui les prédisposent à cette recherche : elles sont très actives, se reforment très vite dans l'intestin, et peuvent générer diverses formes de cellules (notamment mucus et épithélium). En outre elles sont faciles à récolter.

    Alessio Fasano espère avoir les réponses à ses questions dans les deux ou trois prochaines années.

  • Le lien entre la pilule et le sida

    Il est prouvé par une étude sur des femmes utilisant la pilule, par comparaison avec des femmes utilisant un autre moyen de contraception.

    Il est prouvé par les statistiques : par exemple, le taux de prévalence du HIV est de 0,02% aux Philippines, où la pilule est quasiment ignorée, contre 1% en Thaïlande (50 fois plus élevé) où elle est utilisée par une grande majorité de femmes.

    C'est à lire sur le blog de Jeanne Smits.

  • Grassement indemnisée pour avoir été privée d’avorter

    Le 7 avril 2010, le CHU de Nantes a été condamné par le tribunal administratif de la ville pour n'avoir pas détecté avant la naissance le handicap d'un enfant porteur de trisomie 21, né en janvier 1994. Il a ainsi "privé" la mère de recourir à un avortement.

    Le tribunal a condamné l'hôpital à verser près de 51.000 € aux parents, et à "verser une rente de 60 euros par nuit passée par leur fils handicapé au domicile familial depuis le jour de sa naissance et tout au long de sa vie", ainsi que la somme de 106.000 euros à la Caisse des dépôts et consignations, qui gère la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales, au motif que la mère a "dû prendre une retraite anticipée pour s'occuper de son fils".

  • Italie : non au « mariage » des paires homosexuelles

    La Cour constitutionnelle italienne a annoncé mercredi avoir rejeté comme "infondés ou inadmissibles" une série de recours demandant la reconnaissance des mariages homosexuels, déposés notamment en vertu du principe d'égalité entre les citoyens.

    Les tribunaux de Venise et de Trente avaient sollicité la Cour constitutionnelle au sujet de trois paires auxquelles des officiers d'état civil avaient refusé le droit de publier les bans. Ils arguaient que la Constitution italienne n'interdit pas formellement le mariage entre personnes de même sexe, et considéraient qu'une série de droits fondamentaux n'étaient pas respectés.

    Au cours d'une audience publique à la Cour constitutionnelle à Rome, le 23 mars, les avocats des paires avaient appelé cette instance à donner "une réponse courageuse" en ouvrant la voie par sa décision aux mariages homosexuels. L'avocat défendant les intérêts de l'Etat, Gabriella Palmieri, avait affirmé que le mariage ne pouvait se baser que sur une différence entre les sexes et avait revendiqué la primauté du Parlement sur les instances judiciaires pour prendre des décisions en la matière.

  • La promotion de l’homosexualité au collège

    Enfin une association de pédiatres (américains) énonce clairement pourquoi la promotion de l'homosexualité au collège (désormais obligatoire en France) est criminelle.

  • Un « débat » sur l’avortement

    Le site internet RTL de Belgique organise aujourd'hui, entre 12h55 à 13h10, un débat sur les 20 ans de la légalisation de l'avortement dans ce pays.

    Avec deux invités :

    - la psychologue Michèle Keyaert, qui exerce au centre de planning familial de l'Université libre de Bruxelles ;

    - Jean-Jacques Amy, professeur de gynécologie et d'obstétrique et co-président de la Fédération laïque des centres de planning familial...

    (Novopress)

  • Quand la chose est quand même vivante…

    Ci-après une dépêche de l'AFP, telle quelle.

    Une étudiante de 24 ans jugée pour le meurtre de son nouveau-né en 2007 à Lyon a expliqué lui avoir donné des coups de couteau comme à "une partie" d'elle-même et non à un être vivant, au premier jour de son procès mardi devant les assises du Rhône.

    "Il n'y a pas d'explication logique, pour moi c'était une partie de moi-même, ce n'était pas une vie", a expliqué l'accusée, petite brune vêtue de noir, qui comparaît libre sous contrôle judiciaire et encourt la perpétuité.

    "Pour moi au départ, c'était une fausse couche, je n'avais pas créé de relations avec le bébé, c'était une chose que je ne désirais pas, ce n'était pas un être humain", a-t-elle ajouté.

    "Tout s'est enchaîné si vite, ça a été la panique et je n'ai pas pu parler à ma mère", qui dormait dans la chambre voisine, a poursuivi la jeune femme qui avait obstinément dissimulé sa grossesse à son entourage, prétextant souffrir de ballonnements.

    D'une voix entrecoupée de larmes, elle a expliqué alors comment elle "a eu le réflexe de mettre sa main sur la bouche" du bébé "pour éviter qu'il crie".

    "Il fallait que ça se termine", dit-elle. "J'ai entendu un cri et je pensais qu'il était encore vivant. Et là j'ai paniqué et je l'ai emmené dans la cuisine", poursuit la jeune femme.

    Elle lui porte alors deux coups de couteau dans le thorax, avant d'envelopper le corps dans une couverture, "sans vérifier s'il était vivant", et de le dissimuler dans un placard du salon. Elle n'avoue son geste à sa mère que plusieurs heures plus tard.

    A son procès, le jeune femme a expliqué comment elle s'était enfermée dans le "mensonge" et "dans l'image de petite fille modèle", pour ne pas "décevoir" ses proches et son petit ami.

    "A cette époque j'étais dans une solitude intérieure, c'était tellement confus dans la tête, c'est moi qui me suis coupée des gens", a-t-elle dit, ajoutant: "Ce n'est pas que personne n'a voulu voir, c'est moi qui n'ai pas voulu que ça se sache, même à moi j'ai menti".

    Le verdict est attendu mercredi soir.

  • Première marche pour la vie à Bruxelles

    Hier a eu lieu la première marche pour la vie dans la capitale belge, à l'occasion des 20 ans de la loi sur l'avortement. Le cortège d'environ 2.000 personnes a défilé de la place royale au palais de justice. Au départ, le primat de Belgique, Mgr Léonard, a salué les manifestants et leur a dit notamment :

    « Quand on manifeste pour l'emploi, on manifeste forcément aussi, contre les licenciements arbitraires. Quand on manifeste pour le respect de la vie animale, on manifeste contre l'exploitation de la vie animale. Donc, à tout oui, correspond un non. Mais ici, le premier souci, est un oui. C'est de dire oui à la dignité de la femme et oui à la dignité de ce que nous avons tous été : un petit enfant dans le sein maternel. »

    Il a dit aussi:

    « Le Saint-Père a été informé de la marche et prie pour tous ceux qui se mobilisent en faveur de la culture de la vie. »

  • L’hiver démographique italien

    53,4 % des familles italiennes n'ont pas d'enfants. Le taux de fertilité est de 1,3 enfant par femme. A chaque nouvelle génération, l'Italie perd un tiers de sa population. Gianfranco Fini, président de la chambre des députés, a la solution : accélérer la procédure de naturalisation des enfants nés de parents immigrés.

    A lire sur le blog de Jeanne Smits.

  • Dernière nouvelle du suicide

    Les femmes qui ont accouché en France en 2009 avaient 30 ans en moyenne, contre moins de 27 ans il y a trente ans, selon une étude de l'Ined.

    « Le recul de l'âge de la maternité se poursuit en France... C'est la première fois depuis un siècle que le seuil de 30 ans est atteint, hormis la parenthèse de la première guerre mondiale. »

    « L'âge moyen à la maternité pourrait continuer à augmenter en France dans les prochaines années... Il n'est pas exclu qu'il atteigne 31 ans, voire plus, comme c'est le cas aux Pays-Bas. »

    Comme il est déconseillé d'avoir un enfant après 40 ans, la fécondité réelle des femmes se réduit comme peau de chagrin.

    Et dire que cela « n'empêche pas la France d'être l'un des pays d'Europe les plus féconds » n'est qu'une vaine incantation.