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Culture de mort - Page 191

  • L’avortement en Corée du Sud selon l’AP

    Titre d'une dépêche de l'Associated Press :
    "Les Sud-Coréennes n'ont plus droit à l'avortement"

    Or il n'y a jamais eu de « droit à l'avortement » en Corée du Sud.

    C'est seulement, comme je l'avais indiqué suite à une information de Jeanne Smits (datant d'il y a deux mois), que le gouvernement a décidé... d'appliquer la loi contre l'avortement, qui date de 1953 et qui était restée lettre morte : les hôpitaux faisaient même ouvertement de la publicité pour l'avortement, et il y avait 30 avortements pour 1.000 femmes (14,7 en France).

    En fait, le gouvernement était favorable à l'avortement : "Le gouvernement a énergiquement propagé l'idée qu'avoir moins d'enfants amènerait la prospérité, sans aucun débat public ou discussion sur l'éthique de l'avortement", dit à l'AP un sociologue, professeur à l'université nationale de Séoul.

    Or, aujourd'hui, la Corée du Sud enregistre le taux de natalité le plus bas au monde avec 1,15 enfant par femme en 2009, et le gouvernement constate que c'est une catastrophe. D'où la décision d'appliquer la loi, selon les observateurs. Toutefois, le chef du département de soutien aux familles du ministère de la Santé déclare : "Notre programme contre les avortements illégaux est complètement distinct de nos mesures contre le faible taux de naissance. Ce programme global entend combattre le manque de respect croissant envers la sainteté de la vie."

  • L’Académie française souillée du sang innocent

    Premier titre des dépêches AFP :
    "Simone Veil fait son entrée à l'Académie française avec dignité et émotion"

    Deuxième titre des dépêches AFP :
    "Simone Veil, mémoire de la Shoah et icône féministe, entre à l'Académie"

    La « dignité » de l' « icône » de l'avortement...

    L'AFP, encore :
    « "L'esprit de la France libre semble planer sur ce fauteuil", occupé avant M. Messmer par Maurice Schumann, a souligné Mme Veil, avant d'évoquer son propre combat pour l'Europe. » Sic.

    Dans son discours, Jean d'Ormesson a fait longuement l'éloge du combat de Simone Veil en faveur de l'avortement, non sans dénoncer les « catholiques intégristes », et même les « rabbins intégristes ». La loi Veil, a-t-il dit, "c'était une victoire historique. Elle inscrit à jamais votre nom au tableau d'honneur de la lutte, si ardente, pour la dignité de la femme". Et de conclure : "Soyez la bienvenue au fauteuil de Racine qui parlait si bien de l'amour"...

    Pendant ce temps-là, plusieurs centaines de personnes, à l'appel des mouvements pro-vie et de Chrétienté-Solidarité, manifestaient de l'autre côté de la Seine. Non seulement ils n'avaient pas eu le droit de manifester près de l'Académie, mais ils durent aller encore plus loin que l'endroit prévu et accepté par la préfecture de police. En outre leur sonorisation fut coupée. Le tout au milieu d'un impressionnant déploiement de forces de l'ordre... qui s'en prirent au Dr Dor.

    Bien entendu, aucun évêque n'a osé élever la voix. Comme en 1974. Toutefois, il n'y avait aucun ecclésiastique sous la Coupole pour accueillir l'avorteuse, remarque l'abbé Laguérie, qui fait état de « bien d'autres absents », sans précision. L'abbé Laguérie portait une pancarte où étaient inscrits ces vers de Racine :
    Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance
    Laisse le crime en paix et poursuit l'innocence.

  • Simone Veil à l’Académie française : une injure à l’institution du cardinal de Richelieu !

    Communiqué de Chrétienté-Solidarité

    Chrétienté-Solidarité appelle à manifester le jeudi 18 mars à 14 heures quai de Conti pour protester contre l'entrée de Simone Veil à l'Académie Française.

    Médiocre dans son maniement oral de la langue française, médiocre dans les discours qui ne lui étaient pas préparés, Simone Veil ne peut être reconnue comme un écrivain pour la seule parution de son livre de mémoires.

    C'est bien parce que son nom est attaché à la loi qui, en France, a légalisé l'avortement qu'elle entrera jeudi 18 mars à l'Académie française. Car beaucoup de rescapés de camps de la mort, de bien meilleur talent littéraire qu'elle, tels Albert Chambon ou Elie Denoît de Saint Marc, auraient bien mieux mérité cet honneur.

    C'est également pour cette raison qu'elle sera accueillie par Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac, qui étaient respectivement Président de la République et Premier ministre au moment des faits et par Nicolas Sarkozy et François Fillon. Ces derniers viennent encore d'augmenter de 50% la rémunération de l'acte de mort qui rebute, à juste titre, les médecins fidèles au serment d'Hippocrate.

    Devant la captation à une bien mauvaise fin de l'Académie Française, nous nous devons pour le moins de protester. Chrétienté-Solidarité appelle ses militants et amis à rejoindre toutes les organisations du respect de la vie  quai de Conti le jeudi 18 mars à 14 heures.

  • Les premiers « mariages » homosexuels d’Amérique latine

    Deux paires mâles et deux paires femelles se sont « mariées » hier à Mexico. C'est une première en Amérique latine, Mexico étant jusqu'à présent la seule ville du sous-continent à avoir légalisé cette parodie de mariage, en décembre dernier (Mexico est un "district fédéral", avec un parlement et un gouvernement).

  • Un homosexuel fait condamner la Pologne

    La Cour européenne des droits de l'homme a condamné la Pologne, par un arrêt du 2 mars, parce que la justice polonaise avait rejeté la demande d'un homosexuel d'hériter du bail de l'appartement de son concubin. Alors qu'il n'est même pas établi que le requérant ait jamais habité dans cet appartement, la CEDH décrète que « lorsqu'il cherche à ménager l'équilibre voulu entre la protection de la famille et les droits que la Convention reconnaît aux minorités sexuelles, l'Etat doit tenir compte de l'évolution de la société, notamment du fait qu'il n'existe pas seulement une façon pour un individu de mener sa vie privée », selon le résumé de presse. En conséquence, la disposition constitutionnelle selon laquelle le mariage est entre un homme et une femme est inopérante, et la Pologne a violé l'article 14 (anti-discrimination) combiné avec l'article 8 (respect de la vie privée) de la Convention européenne des droits de l'homme.

  • Dr House et l’avortement

    Un des trois épisodes de Dr House diffusé hier soir sur TF1 (« L'enfant miroir ») était quelque peu surprenant. Une femme de 42 ans enceinte de 22 semaines a une étrange maladie qui s'aggrave d'heure en heure. On ne peut sauver la mère qu'en avortant le fœtus. Le Dr House tente de l'en convaincre, de façon très insistante. Il réplique systématiquement à ceux qui parlent de bébé qu'il ne s'agit que d'un fœtus, qu'il appelle même une « tumeur », puisqu'il est en train de tuer la mère. Et l'on a le droit à un festival de répliques cyniques du médecin qui ne croit en rien. Mais la mère ne veut pas avorter, et elle est soutenue par la directrice de l'hôpital, qui finit par découvrir qu'on peut sauver l'un et l'autre en opérant le bébé. « Le fœtus », dit House, qui juge cette opération beaucoup trop risquée pour la mère. La directrice décide de faire l'opération elle-même, mais c'est finalement House qui, impressionné par l'obstination des deux femmes, va la faire. Il ouvre l'utérus, et l'on voit alors, un long moment, une toute petite main qui s'avance vers le doigt de House et le prend. House s'arrête, pétrifié, et la caméra aussi. House est manifestement bouleversé, et ses collègues doivent lui rappeler de continuer l'opération. Laquelle se déroule bien. Et après, House parle du... bébé. Et, rentré chez lui, il repense à cet événement...

    En raison de la notoriété planétaire de la série, et du contraste entre l'habituel cynisme glacial de House et son émotion incontrôlable devant la petite main ensanglantée qui prend son doigt, cet épisode est une belle manifestation pro-vie.

    D'autant plus étonnante que quelques épisodes plus tôt, il avait persuadé une femme violée de se faire avorter... Mais cet épisode-ci, avec ses longues images de la petite main sortant de l'utérus, est beaucoup plus fort que celui-là.

  • Mgr Migliore et la journée de la femme à l’ONU

    Hier, journée de la femme, Mgr Celestino Migliore, observateur permanent du Saint-Siège à l'ONU, est intervenu à New York dans le cadre de la 54e session de la Commission sur le statut de la femme du Conseil économique et social de l'ONU (faisant suite à la IVe Conférence mondiale "Femme 2000. Egalité de genre, développement et paix pour le XXIe siècle").

    Après avoir souligné que des progrès ont été réalisés sur le statut de la femme à travers le monde, il a notamment déclaré qu'on ne pouvait sous-estimer la violence contre la femme que constituent l'avortement, l'infanticide ou l'abandon d'enfant.

    Puis il a dénoncé l'idéologie du genre :

    "L'égalité hommes femmes dans l'éducation et l'emploi a aussi provoqué des manipulations du concept d'égalité des sexes en  matière de défense des droits sociaux... Portée au niveau idéologique, cette égalité conduit au contraire à une régression de la dignité féminine. D'autre part, les récents documents interprètent le genre au point de dissoudre toute  spécificité, toute complémentarité entre femmes et hommes. Si ces théories ne peuvent changer la nature des choses, elles font obstacle à tout vrai progrès dans la reconnaissance de la dignité et des droits de la femme".

    Enfin il a dénoncé le droit à l'avortement sous ses oripeaux de « santé sexuelle » et de « droits reproductifs » :

    Les documents des conférences internationales ou des comités insistent sur le "lien entre obtention des droits personnels, socio-économiques et  politiques, et notion de santé sexuelle et de droits reproductifs. Ceci constitue une violence faite aux êtres en gestation tout en agressant les  besoins réels des femmes et des hommes. Une solution respectueuse de la  dignité de la femme ne peut faire fi du droit à la maternité, qu'il faut promouvoir, et non compromettre, en améliorant les systèmes de santé et, en particulier, les services de maternité".

  • En Pologne, des magistrats qui détonnent…

    La cour d'appel de Katowice a confirmé un jugement de première instance qui, en septembre dernier, avait condamné un journal catholique pour un article affirmant que l'avortement tue un enfant à naître.

    Réaction du journal : « Personne, ni la cour d'appel de Katowice, ni la Cour de Strasbourg, ni aucun tribunal du monde entier n'a le droit de nous interdire d'appeler l'avortement un crime. »

    Lire l'article de Jeanne Smits, avec aussi les réactions de l'archevêque de Katowice et du porte-parole de la conférence épiscopale. A comparer avec les réactions épiscopales françaises à l'annonce de Roselyne Bachelot. Quelles réactions ? Ah oui, c'est vrai, il n'y en a aucune...

  • La journée de la femme qui tue son enfant

    Roselyne Bachelot a choisi la journée de la femme pour annoncer une augmentation de près de 50% des forfaits versés aux avortoirs (de 63% pour « l'IVG instrumentale avec anesthésie »). Soit 27 millions d'euros supplémentaires pour l'assassinat des bébés.

    C'est une « mesure de justice », a-t-elle dit.