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Culture de mort - Page 187

  • Le mal-être des personnes nées d'un don de sperme

    Selon une étude intitulée "My Daddy's Name is Donor" (Le nom de mon père est Donneur), les enfants nés suite à une insémination avec donneur (IAD) souffrent d'un fort sentiment d'incompréhension.

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  • Un progrès du genre...

    Les Américain(e)s transgenres ne sont plus contraints à compter de ce jeudi de subir une intervention chirurgicale pour pouvoir modifier leur sexe sur les passeports, a-t-on appris auprès du Département d'Etat.

    Désormais, une personne transgenre demandant un passeport américain devra simplement présenter un certificat médical précisant qu'elle a reçu "un traitement clinique approprié pour (cette) transition".

    Mara Keisling, directrice du Centre national pour l'égalité transgenre, souligne en effet que certains patients subissent une intervention chirurgicale, mais d'autres ne bénéficient que d'un traitement.

  • Un psychanalyste contre la prétendue homoparentalité

    Le psychanalyste Jean-Pierre Winter a publié un livre intitulé « Homoparenté ». Et il a donné une fort intéressante interview au quotidien suisse Le Temps.

    Le Temps: Derrière l'unanimisme de façade, la réalité est que la plupart des gens sont contre l'homoparentalité, dites-vous. Mais ils n'osent pas le dire: pourquoi?

    Jean-Pierre Winter: Cela me fait penser à l'atmosphère qui régnait dans les années 1960: on n'osait pas critiquer les exactions du régime soviétique sous prétexte qu'il ne fallait pas «désespérer Billancourt». La menace alors était de passer pour réactionnaire. Aujourd'hui, elle est de passer pour homophobe. C'est une sorte de chantage qui s'exerce pour faire taire les critiques. Mais il joue sur une confusion: on peut très bien être favorable aux droits des homosexuels et ne pas être d'accord avec une revendication particulière émanant d'une minorité d'entre eux.

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  • Les avortement après fécondation in vitro...

    De Gènéthique (dont le site internet a « expiré » le 29 mai, apprend-on quand on cherche à y aller...

    80 fœtus conçus par fécondation in vitro (FIV) sont avortés en moyenne chaque année en Grande-Bretagne, ce qui représente environ 1% des grossesses par assistance médicale à la procréation, selon les données de la Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA).

Le Pr Bill Ledger, membre du HFEA, est perplexe : "Je ne comprends pas pourquoi il y a tant d'avortements post-FIV, mais je sais que chacun est une tragédie !" Tandis que Susan Seenan de l'Infertility Network UK affirme : "Tous ceux qui sont passés par la FIV savent à quel point cela peut être une épreuve longue et pénible. La décision de mettre un terme à une telle grossesse ne se prend pas à la légère, et je pense qu'il doit y avoir de bonnes raisons". Laura Riley, une porte-parole du British Pregnancy Advisory Service, propose une piste : "Les femmes et les couples qui ont recours à un donneur de spermatozoïdes ou à la FIV ne sont malheureusement pas plus à l'écart des caprices de la vie que les couples qui procréent naturellement".

Diverses explications sociales et médicales sont avancées. Certaines femmes arrêtent leur grossesse après la découverte d'une anomalie sévère sur le bébé. D'autres après s'être séparée de leur mari ou de leur ami. Parfois, l'homme a pu être poussé à accepter la FIV et la réalité de la grossesse de sa compagne le conduit à partir. Cette dernière se retrouve alors démunie. 

Mohamed Menabawey, spécialiste de l'infertilité et directeur médical au London Bridge Fertility Centre, explique pourquoi il ne peut accepter les raisons sociales comme justification de l'avortement : au contraire d'une adolescente de 14 ans désemparée par sa grossesse, il s'agit ici d'adultes, généralement mariés, des femmes qui ont pu persuader un collège de psychologues et de médecins qu'elles désirent tellement un enfant au point de pouvoir recourir à la FIV.

Toutefois, d'après sa propre expérience, M. Menabawey sait que, pour bien des couples, le passage par la FIV peut être très stressant et provoquer la fin de la relation. Il s'agit d'une procédure lourde impliquant souvent des injections journalières d'hormones et, selon les cas d'infertilité, des opérations chirurgicales pour recueillir les gamètes. La pression ressentie pour concevoir relègue la relation conjugale au second plan. Malheureusement même les experts conseillant les couples qui vont recourir à l'assistance médicale à la procréation ne les préparent pas toujours à l'âpre réalité ou au parcours émotionnel qu'ils vont connaître au cours de ce qui est souvent une douloureuse expérience. Dès lors, les ruptures sont la cause la plus courante de ces avortements.

En cas de séparation, une femme "pense peut-être que c'est le mieux à faire pour son enfant", estime Mohamed Menabawey, avant de se montrer réservé : "Personnellement, quelle que soit la situation, je trouve incroyablement triste qu'une femme puisse choisir d'avorter alors qu'elle a souffert pour avoir un enfant. Même un seul avortement post-FIV par an serait de trop... N'importe quel médecin spécialiste de la FIV dira qu'il a choisi ce métier pour la joie d'aider des gens à devenir parents". Le médecin ajoute : "Nous croyons sincèrement que nous participons à la construction d'une famille, et de liens entre un parent et un enfant qui ne peuvent être rompus".

    BBC 07/06/10 - Dailymail  (Mohamed Menabawey) 08/06/10 - Times (Lois Rogers) 06/06/1

  • Les « droits des femmes » ne mobilisent pas

    AFP :

    Un cortège a défilé samedi dans les rue de Paris pour contester des fermetures de centres d'interruption volontaire de grossesse (CIVG), qui mettent, selon les manifestants, les "droits des femmes en danger", a constaté une journaliste de l'AFP.

    La manifestation, réunissant plusieurs dizaines de personnes, est partie de l'hôpital Tenon (XXe arrondissement) dont le CIVG a fermé en 2009, en direction de l'hôpital Saint-Antoine (XIIe), dont la maternité et le CIVG sont menacés, au son d'une fanfare vêtue de rose.

    Dans le cortège figuraient autant des hommes que des femmes, aux couleurs de la CGT, de Sud, du Parti de Gauche, du NPA ou encore de la Cadac (Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception). Les manifestants tenaient des banderoles proclamant "Non à la casse des hôpitaux" ou "Maintien des 37 hôpitaux de l'AP-HP".


  • Lombardie: limiter les avortements

    Le conseil régional de Lombardie, présidé par Roberto Formigoni (Pdl), vient d'approuver à titre expérimental une mesure destinée aux femmes qui veulent avorter pour des raisons économiques. Une somme de 250 euro par mois, et ce pendant un période de 18 mois, sera versée aux femmes qui renoncent à un avortement motivé par des difficultés financières.

    Une femme se trouvant dans cette situation sera automatiquement orientée vers un Cav (Centre d'aide à la vie), chargé de l'informer sur cette aide financière qui s'inscrira dans le cadre d'un projet d'aide personnalisé.

    L'opposition juge inadmissible que de telles associations puissent se substituer aux plannings familiaux puisque, selon la loi, seuls ces derniers sont compétents pour accompagner la femme dans ce choix difficile...

    (La Stampa, via Avortement-IVG)

  • Espagne : recours de l'opposition contre la loi sur l'avortement

    Le Parti populaire a demandé hier au Tribunal constitutionnel d'invalider la nouvelle loi sur l'avortement, qu'il estime contraire à l'article 15 de la Constitution qui reconnaît que "tous ont droit à la vie". Il s'oppose en tout à huit clauses du texte.

    Le PP a également demandé à la plus haute juridiction du pays de bloquer son entrée en vigueur, prévue le 5 juillet, pendant ses délibérations sur le dossier.

    Le ministre à l'Egalité, Bibiana Aido qui avait présenté et défendu le texte au Parlement, s'est déclarée "pleinement convaincue de la constitutionnalité du texte".


  • Non, je ne signe pas

    Comme tant d'autres, j'ai également reçu le message de « Famille et liberté » (association que je ne connaissais pas), qui appelle à signer une lettre à Xavier Bertrand pour protester parce que « l'exclusion de l'UMP de Christian Vanneste, président de Famille et Liberté est sérieusement envisagée par son secrétaire général, Xavier Bertrand ».

    Je ne vois pourquoi je protesterais. Si les positions de Christian Vanneste contredisent celles de l'UMP, c'est logique qu'il en soit exclu. Faudrait-il à tout prix que l'UMP garde Christian Vanneste, pour faire croire que ce parti est pour la famille naturelle, contre l'homofolie, et pourquoi pas pour la vie, aussi, tant qu'on y est ?

    Si l'on veut un peu de clarté dans le bourbier politicien, il ne faut évidemment pas protester contre l'éventuelle exclusion de Christian Vanneste de l'UMP (qui en outre ne me paraît pas du tout vraisemblable, car l'UMP ne veut pas perdre sa circonscription : en 2007, alors que le tintamarre médiatique était autrement plus assourdissant qu'aujourd'hui, il ne fut pas exclu, mais seulement privé de l'étiquette, qu'il retrouva une fois réélu...).

    Voir aussi le commentaire du Dr Villette.


  • Le cardinal Ricard et « Oui à la vie »

    Dans une interview à Sud-Ouest (merci à Perepiscopus), le cardinal Ricard se montre, sans surprise, plus que réservé sur la marche pour la vie qui se déroule aujourd'hui à Bordeaux.

    « À titre personnel, je préfère le débat à la manifestation. »

    C'est amusant (ou attristant), ce « à titre personnel », car c'est peu ou prou la position de la conférence épiscopale qu'il préside.

    Et ce qui est curieux est cette prise de distance, quand on voit que le cardinal et les organisateurs de la marche ont la même position sur l'avortement. Une position qui n'est pas celle de l'Eglise, qui est même à rebours d'Evangelium vitæ.

    Le cardinal Ricard, répondant à la question « Êtes-vous favorable à l'abrogation de la loi Veil ? » :

    « Des questions se posent, il y a des réflexions à mener, mais je ne crois pas au retour en arrière. »

    Nicolas Franchinard, porte-parole de « Oui à la vie », répondant à la question : « Vous êtes contre l'avortement, on est clair là-dessus ? » :

    - Non, on n'est pas clair dessus, puisqu'aujourd'hui l'avortement est un droit qui est clairement acquis dans notre société. »

    - Et cela, vous le respectez ?

    - Totalement, c'est un droit qui est défini par la République, mais malheureusement aujourd'hui c'est la seule solution qui est possible dans notre société si une femme se retrouve face à une grossesse non désirée. On devrait leur proposer d'autres solutions.

  • L'ignoble Gunther von Hagens : il l'avait annoncé, il le fait...

    L'« institut » de Gunther von Hagens, qui a organisé un peu partout d'immondes expositions de corps humains « plastinés », annonce qu'il met désormais en vente des parties de corps humain. Mais pas aux particuliers, pour le moment : "Des ventes limitées de plastinats humains sont seulement destinées à des utilisateurs qualifiés comme les médecins, professeurs, établissements d'enseignement ou hôpitaux."

    "Les prix de pièces plastinées ou de copies parfaites vont de 80 à 15.000 euros", selon son site internet. Ainsi, "le supermarché de la mort", comme le décrit le quotidien allemand Bild, propose des testicules plastinées à 360 euros, des poumons de fumeur pour dix fois ce prix, une jambe pour 9.100 euros, un crâne pour 650 euros ou un corps humain pour 57.000 euros.

    Fermé en 2009 pour travaux, le "Plastinarium" a rouvert sous le nom de "Centre de compétences anatomiques" où le Dr Hagens baptisé par la presse "Docteur la mort" va proposer des cours d'anatomie et de plastination.