Le gouvernement espagnol a approuvé hier son projet de loi sur l’avortement, qui abroge la loi socialiste de 2010. Pour une fois un gouvernement tient ses promesses. Le projet de loi est en effet plus restrictif que la loi d'avant les socialistes, qui permettait en fait l’avortement au titre du risque « psychologique ».
Dans la nouvelle loi, si elle est adoptée telle quelle, le diagnostic de « grave danger psychologique » devra être émis par deux médecins (et non plus un seul), et étrangers à l’avortoir. En cas de viol, il faudra que la femme ait porté plainte. Et pour ce qui est de la malformation du fœtus, il faudra deux rapports différents.
Naturellement, les chœurs de la culture de mort hurlent qu’on retourne au moyen âge…
Commentaires
Tempérons notre optimisme. Le droite molle espagnole n'est pas meilleure que la française. La projet de loi modifie les conditions d'accès à l'avortement, mais reste une passoire.
Voici ce que dit Ruiz-Gallardon, ministre de la santé:
La réforme revient au système de 1985 et prévoit une autorisation d'avortement que dans deux cas très précis: que l'avortement soit "nécessaire en raison d'un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, et la deuxième, que la grossesse soit une conséquence d'un délit contre la liberté ou l'intégrité sexuelle de la femme", a expliqué le ministre de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardon, à l'issue du Conseil des ministres. C'est une énoncé libéral qui n'obtiendra aucune régression du nombre d'avortements. C'est l'énoncé de la plupart des lois abortionnistes dans le monde. Et le premier cas "précis" était le prétexte majoritaire pour la centaine de mille avortements en Espagne. Dès 1985 , l'avortement a explosé en Espagne. Acculé par la pression de la rue, des évêques et de ses électeurs le PP pond une loi hypocrite. Rien de plus facile que de trouver deux médecins pour signer le torchon de mise à mort d'un innocent.
Les fanatiques de la culture de la mort hurlent pour le cinéma, en réalité ils sont très contents, cette loi ne changera rien.
rectificatif: Gallardon ministre de la justice
Ana Mato de la santé
j'attends toujours qu'on m'explique quel crime passible de mort a commis l'enfant né d'un viol
La colère de Dieu est sur l'Espagne qui sera démembrée,disloquée.
Si l'Espagne est démembrée, qu'en sera-t-il de la France, encore pire ?
Bonsoir,
Pour moi, rien de changé.
Quand comprendrons-nous que l'avortement est un crime!
Quand comprendrons-nous que chercher à se protéger pour ne pas "tomber" enceinte est un crime!
Quand comprendrons-nous que se retrouver enceinte après un viol et vouloir tuer le bébé est un crime!
Quand comprendrons-nous que vouloir détecter si l’embryon n'est pas atteint de maladie ou de malformation est un crime!
Crime contre le Créateur, Lui-même, qui est et reste le Maître de LA VIE.
Pour tous les cas énoncés, ci-dessus, je suis prêt à accueillir le bébé et sa maman.
Il est plus que nécessaire de rester dans la prière...
Jusqu'à ce qu'Il revienne!
Question:quand les deux parents sont porteurs de maladies génétiques graves qu'ils vont transmettre à leurs enfants,s'abstenir de procréer,c'est un crime aussi?
doit-on comprendre également que rester célibataire ou faire un mariage blanc est un crime ?
ce n'était pas l'avis de saint Paul, ni des saints canonisés qui ont fait un mariage blanc
Bonsoir,
"11 - Tous ne comprennent pas ce langage, mais ceux-là seulement à qui c’est donné.
12 - Car il y a des eunuques qui sont nés tels du sein maternel ; il en est qui le sont devenus du fait des hommes ; et il en est qui se sont rendus tels en vue du Royaume des Cieux. Comprenne qui pourra !"
Mat 19
Bonne fête de la nativité à tous!
Merci!
JFL
Certes, le PP est certainement hypocrite, et quoi qu'il en soit l'avortement reste un meurtre, mais cette nouvelle loi donne un signal fort qui explique les hurlements des assassins car cela permet de mettre dans les têtes que l'on peut revenir sur une loi indigne et que donc nous pourrons aller plus loin dans la défense de l'enfant à naître dans une prochaine étape. La construction de la culture de mort ne s'est pas faite en un jour ce sera aussi le cas de sa déconstruction.
La droite modérée espagnole est meilleure que la droite modérée française car jamais la droite française, très courbe et molle, n'aurait fait une telle chose. Il n'est pas vrai que cela changera rien. Cela peut réduire nettement le nombre d'avortements et sauver bien des vies. C'est inespéré, il faut remercier le PP. Ceux qui au nom du meilleur rejette le mieux se trompe car l'alternative n'est pas entre entre le meilleur (une interdiction et absolue), et le mieux (une restriction très forte), mais entre le mieux et le statu quo voire l'aggravation (si le socialistes espagnols vont dans le sens de leurs homologues français, en faisant de la publicité pour l'avortement, en interdisant sa critique, en le rendant totalement gratuit etc.). Rejeter le mieux au nom du meilleur est une forme de relativisme. Les deux situations ne se valent pas. Tout discours disant tout se vaut est critiquable. Tout ne se vaut pas. La droite française ne vaut pas la droite espagnole, le socialisme espagnol ne vaut pas la droite espagnole, le PS ne vaut pas l'UMP. En France, les socialistes ont fortement aggravé la situation et ils le font à chaque fois qu'ils passent au pouvoir.
Après que la loi soit bien appliquée ou non est une autre question. Le fait que pour la première fois depuis longtemps une loi aille dans le sens de la restriction est en soi une chose très positive. C'est un pas dans la bonne direction. Tout ne peut pas se faire en un jour. Une guerre est une succession de bataille. Ne pas se réjouir d'une bataille car la guerre n'est pas fini, c'est faire preuve d'esprit négatif et décourager les bonnes volontés.
Donc merci au parti populaire espagnol.
Il s'agit de sauver la vie de TOUS les innocents, pas de faire un calcul politique pour sauver la face devant un électorat qui a donné la majorité absolue au PP.
Voyons les chiffres officiels des avortements en Espagne:
1984: 4 ( loi dépénalisation 1984)
1988: 26 069
1993: 45 503
1998: 53 847
2003: 79 788
2008: 115 812
2010 loi de LEGALISATION par zapatero
au pouvoir de 1982 à 1996 Gonzalez PSOE
1996 à 2004 Aznar PP, à la fin de son mandat il y avait 95 000 avortements par an
2004 à 2011 Zapatero PSOE
Aznar n'a rien fait devant l'explosion du nombre d'avortements, malgré ses promesses de campagne électorale
Rajoy après 2 ans de valse hésitation remet la loi au niveau de celle de 1985, (avec dépénalisation pour la femme). Rajoy ne s'attaque pas à la culture de mort. Trouvez l'erreur.
Rendez-vous en 2015 quand on connaîtra les chiffres des avortements
Un problème de conscience particulier pourrait se poser dans les cas où un vote parlementaire se révélerait déterminant pour favoriser une loi plus restrictive, c'est-à-dire destinée à restreindre le nombre des avortements autorisés, pour remplacer une loi plus permissive déjà en vigueur ou mise aux voix. De tels cas ne sont pas rares. En effet, on observe le fait que, tandis que dans certaines régions du monde les campagnes se poursuivent pour introduire des lois favorables à l'avortement, soutenues bien souvent par de puissantes organisations internationales, dans d'autres pays au contraire — notamment dans ceux qui ont déjà fait l'expérience amère de telles législations permissives — se manifestent les signes d'une nouvelle réflexion. Dans le cas ici supposé, il est évident que, lorsqu'il ne serait pas possible d'éviter ou d'abroger complètement une loi permettant l'avortement, un parlementaire, dont l'opposition personnelle absolue à l'avortement serait manifeste et connue de tous, pourrait licitement apporter son soutien à des propositions destinées à limiter les préjudices d'une telle loi et à en diminuer ainsi les effets négatifs sur le plan de la culture et de la moralité publique. Agissant ainsi, en effet, on n'apporte pas une collaboration illicite à une loi inique; on accomplit plutôt une tentative légitime, qui est un devoir, d'en limiter les aspects injustes.
Jean-Paul II, Evangelium vitae, 73.
Oui,c'est la même dialectique que celle qui consiste lorsqu'on est chrétien à soutenir tel parti populiste dont les dirigeants sont athées,matérialistes avec toutes les options qui en découlent,à leur servir éventuellement de caution en se disant qu'on n'a pas le choix et que ce sera quand même une nette amélioration.
Vivement qu'un Espagnol, en pèlerinage en France reçoive cette locution privée, au sortir d'une messe d'un lieu particulièrement persécuté par le pouvoir : " Il a déjà perdu " ..........................
Et de s'apercevoir moins de 2ans après la façade de l'idéologie maçonnique s'effrite avant de se disloquer !!!! En attendant je vois bien ces porcs gouvernementaux idéologiques accueillir à bras ouverts les femmes espagnoles candidates aux meurtres des enfants, en leur sein, dans nos hôpitaux avec de surcroît la gratuité totale. Au nom de la solidarité idéologique et maçonnique d'un pays désormais précité dans les abîmes de l'enfer !!!!
Complément d'information pour l'Espagne
Taux de fécondité
1975: 2,8
1980: 2,2
1996: 1,16 (un des plus bas du monde)
2012: 1,32 (remontée= fécondité des populations immigrées)
L'Espagne sera démembrée,en premier lieu avec l'indépendance de la Catalogne qui pointe à l'horizon 2014 et qu'il sera impossible au gouvernement central d'éviter sauf à l'occuper militairement.
les Catalans ne sont pas fous, mais calculateurs; ils brandissent en permanence l'épouvantail de l'indépendance, mais ils savent bien qu'elle causerait leur ruine : en cas d'indépendance, ils sortent de l'Union Européenne, ce qui fait que Barcelone, l'essentiel de leur richesse, qui a détruit le port de Marseille, ne serait plus un port européen avec tous les avantages que cela comporte pour eux; les Français ne peuvent que souhaiter cette indépendance, qui est une des conditions pour sauver Marseille, l'autre étant la disparition de la CGT
on peut d'ailleurs en dire autant des Flamands et de leur port d'Anvers, qui a "pompé" les ports français de la Manche
Et l'indépendance de la Catalogne posera à terme inévitablement celle de la Catalogne Française qui en est le berceau historique.