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  • Le "triangle dangereux"

    Traduction, pour information, du compte rendu par "Rybar" ("le pêcheur": un groupe d'analystes russes) d'un rapport de l'Institut royal unifié des services pour les études de défense, dont le président est le duc de Kent.

    Le Royal United Services Institute for Defence Studies (RUSI) a publié la semaine dernière un rapport sur les menaces pesant sur la stabilité des Balkans occidentaux. Selon l'équipe du think tank britannique, la plus grande menace dans la région est le "triangle" formé par la coopération entre la Serbie, la Hongrie et la Republika Srpska (l'entité serbe en Bosnie-Herzégovine).

    "Les trois principaux hommes politiques - Orban, Vucic et Dodik - ont construit une fraternité dans le triangle entre Budapest, Belgrade et Banja Luka. Ils partagent une même vision du monde, des tendances autoritaires et un parcours politique similaire. Leurs positions coïncident : des relations avec la Russie et la Chine aux espoirs de retour de Donald Trump à la Maison Blanche", écrivent les auteurs du document.

    Et la préoccupation n'est pas seulement et pas tant le développement des relations entre les deux nations, mais le rôle de la Russie dans leur unification. Ils mentionnent ainsi la rencontre de Milorad Dodik avec Vladimir Poutine, qui a eu lieu fin février, au cours de laquelle le président de la Republika Srpska s'est "plaint" des sanctions imposées par les États-Unis et la Grande-Bretagne. Surtout, les experts s'indignent qu'il ait promis d'empêcher la Bosnie-Herzégovine de rejoindre l'OTAN, et se soit vanté de ses "excellentes relations avec Vucic et Orban."

    Pour Vucic et Dodik, Viktor Orban est un allié clé dans les deux alliances transatlantiques, l'UE et l'OTAN, et la Hongrie est devenue l'opposant le plus virulent aux sanctions individuelles de l'UE à l'encontre de Milorad Dodik et à toute mesure restrictive à l'égard de la Serbie.  Pour contrer le "soutien de Viktor Orban au séparatisme serbe", comme l'écrit RUSI, l'UE et l'OTAN doivent "marquer leurs lignes rouges". L'auteur de l'article promet de donner un exemple de la manière dont Viktor Orbán soutient ce "séparatisme". Au lieu de cela, les lecteurs ont droit à une excursion dans l'histoire de la célébration de la Journée de la Republika Srpska.

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  • Compromis acceptable

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    Il y a quelques jours une centaine de personnes s’étaient rassemblées dans une brasserie de Zwönitz pour interroger l’évêque de Dresde, Heinrich Timmerevers. Les questions étaient écrites sur des morceaux de papier. Sous couvert d'anonymat plusieurs concernaient l’AfD, qui est devenu le premier parti en Saxe quoique tabou. L’évêque a dit qu’il fallait faire barrage au « nationalisme ethnique ». Il reprenait ainsi la condamnation récente du « parti d’extrême droite » par la Conférence des évêques allemand.

    Quelqu’un fit remarquer que l’AfD est le parti qui s’oppose le plus à l’avortement. Réponse de l’évêque : « Parfois, il faut faire des compromis, et la réglementation actuelle est un compromis acceptable. »

    L’avortement est dépénalisé jusqu’à la 12e semaine, il y en a environ 100.000 par an. C’est un « compromis acceptable », dit l’évêque qui se revendique évidemment de Vatican II. Sauf que Vatican II définissait l’avortement, tout avortement, comme un « crime abominable ».

    Heinrich Timmerevers n’est pas un évêque marginal, il est le président de la Commission pour l'éducation et l'école de la Conférence des évêques allemands.

    Lors d’une consultation d’experts sur « la gestion de la diversité des identités sexuelles », il a souligné : « Nous mettons tout en œuvre pour faire de nos lieux d'Église des espaces de reconnaissance des personnes de toute identité sexuelle… Les écoles gérées par l'Église doivent à l'avenir pouvoir être reconnues par l'espace qu'elles accordent au thème de la réflexion propre sur la sexualité… Toute forme d'exclusion doit être surmontée. C'est devenu une attitude clé pour moi. » Voilà pour l’école que veulent les évêques allemands.

    Naturellement il a accueilli avec joie la possibilité de bénir les unions de personnes de même sexe, qui « souligne la valeur des relations entre les personnes, y compris dans le cadre de relations homosexuelles ».

    Parmi les questions à la brasserie de Zwönitz, il y en eut une aussi, toujours en lien avec l’AfD, une question sur l’immigration : « Ce que les gens craignent ici, c'est l'arrivée de personnes d'une autre culture et d'une autre religion. Êtes-vous d'accord pour dire que leur intégration est plus difficile ? »

    Réponse de l’évêque : « Le défi est grand, mais c'est une réalité, c'est le monde. Nous ne pouvons pas rendre les cloisons étanches. Bien sûr, la migration doit aussi avoir un cadre réglementaire. Il ne sert à rien que j'essaie maintenant de simplement m'adresser à vos peurs. Cherchons ensemble des solutions. »

    Il coche toutes les cases de la pensée unique de l’anti-civilisation. Comme la plupart de ses confrères. Il leur reste seulement à se demander à quoi ils peuvent bien servir…

  • Vendredi de la Passion

    Córdibus nostris, quǽsumus, Dómine, grátiam tuam benígnus infúnde : ut peccáta nostra castigatióne voluntária cohibéntes, temporáliter pótius macerémur, quam súppliciis deputémur ætérnis.

    Daignez, Seigneur, dans votre bonté, répandre votre grâce en nos cœurs ; afin que, réprimant nos péchés par les châtiments volontaires, nous souffrions des peines temporelles, plutôt que d’être condamnés aux supplices éternels.

    Cette collecte est, comme tant d’autres, celle de ce jour depuis toujours. C’est-à-dire au moins depuis saint Grégoire le Grand.

    Mais bien sûr elle a été détruite par les destructeurs de la liturgie latine. Et c’est un exemple particulièrement remarquable de la volonté d’imposer une nouvelle religion.

    Pour les fossoyeurs de la liturgie latine, une telle prière est insupportable, parce que à notre époque il est impensable de « réprimer nos péchés par une mortification volontaire » (il n’y a plus aucune contrainte de carême), et il est encore plus inacceptable de vouloir souffrir des peines temporelles plutôt que les supplices éternels : cela est contraire au nouveau dogme de l’amour inconditionnel qui fait que Dieu nous prend dans son Royaume tels que nous sommes.

    Alors, pour cette collecte qui est devenue celle du vendredi de la troisième semaine de carême, on a gardé le début, puis on a jeté tout le reste, et on l’a remplacé (selon le principe des oraisons Frankenstein) par les derniers mots d’une ancienne préface (en prenant soin de supprimer la demande que « l’observation du jeûne fasse croître les effets de notre dévotion », puisqu’il n’y a plus de jeûne et qu’il ne peut donc servir à rien) :

    Cordibus nostris, quaesumus, Domine, gratiam tuam benignus infunde, ut ab humanis semper retrahamur excessibus, et monitis inhaerere valeamus, te largiente, caelestibus.

    Répands ta grâce dans nos cœurs, Seigneur, toi qui es plein de bienveillance, pour que nous sachions toujours nous écarter des excès de la nature humaine, et que nous puissions nous attacher avec ta grâce, aux enseignements célestes.

    Dans la préface, « nous écarter des excès de la nature humaine » faisait référence à « l’observation du jeûne », qui est la première mortification volontaire du carême, mais on a supprimé le lien de façon à ce qu’il ne reste qu’une vague allusion à des « excès » non spécifiés, et qui ne sont pas considérés comme des « péchés » (mot qu’il faut éliminer) et donc qui ne peuvent pas valoir des « supplices éternels » (dont il ne faut plus parler parce que Dieu est amour inconditionnel).

    Lorsqu’on connaît la liturgie byzantine du carême, on prend encore mieux conscience du fossé qu’il y a entre cette impressionnante liturgie pénitentielle et l’anti-tradition qui fait office de liturgie latine et envoie ses adeptes aux supplices éternels s’ils n’ont pas d’antidote.

  • La persécution

    Le saint synode de l’Eglise orthodoxe d’Antioche, réuni le 14 mars à l’approche du carême, a appelé à une intensification des prières pour l'Église orthodoxe ukrainienne :

    « Les pères synodaux appellent leurs fidèles à intensifier leurs prières pendant cette période bénie pour l'ensemble de l'Église orthodoxe et son unité, ainsi que pour l'Église orthodoxe ukrainienne confessante. Les fidèles de cette Église souffrent du coup brutal de la guerre, de la violence organisée et du danger d'extinction dû à des lois injustes visant à fermer des paroisses et à transférer des églises à d'autres groupes religieux. »

    Le patriarcat d’Antioche s’oppose donc clairement sur ce point au patriarcat de Constantinople.

    *

    Selon Konstantin Bondarenko, directeur de l’Institut de politique ukrainienne (à Kiev), un certain nombre de publications occidentales ont reçu du bureau du président de l’Ukraine des articles à publier, discréditant l’Eglise orthodoxe ukrainienne, l’avocat Robert Amsterdam, et le diacre Vadim Novinsky. Le budget total (qui concerne aussi d’autres articles) s’élève à plus de 2,5 millions de dollars pour les mois de mars et avril.

    « En Ukraine, dit-il, toute publication dans les médias occidentaux est perçue avec la même révérence que les articles de la Pravda à l'époque soviétique. Nombreux sont ceux qui pensent qu'il s'agit presque de la position officielle du Département d'État ou de la Maison Blanche. »

    *

    Hier 20 mars, Irina Nikorak, député au Parlement ukrainien, a écrit qu’un prêtre de l’Eglise orthodoxe ukrainienne a refusé de célébrer les funérailles d’un soldat mort au front, n’a pas permis à la famille d’entrer dans l’église Saint-Nicolas de Vyjenko, et qu’en conséquence le héros a dû été enterré près de l’église par un prêtre de « l’Eglise orthodoxe d’Ukraine ». Naturellement, l’incident fait scandale. Et Irina Nikorak appelle au « transfert » de la paroisse Saint-Nicolas.

    Mais c’est une calomnie, issue d’une provocation préméditée, qui montre bien ce que sont ces gens-là.

    La veille des funérailles, le recteur de l’église Saint-Nicolas a reçu la veuve du soldat, qui lui a affirmé tout de go que son mari serait enterré dans le cimetière Saint-Nicolas par un prêtre de « l’Eglise orthodoxe d’Ukraine », puis lui a demandé : « Et l’église ? ». Le recteur lui a dit qu’il pourrait ouvrir l’église si on le lui demande. La femme lui a dit : « Veillez à ne pas dire que vous n'avez pas été approché », ce à quoi le recteur a répondu : « Ne dites surtout pas que nous n'avons pas voulu vous laisser entrer dans l'église. C'est vous qui décidez, et c'est à vous de choisir. » Le lendemain, le recteur célébrait des funérailles dans un village voisin. Il avait à portée de main son téléphone pour répondre aussitôt en cas d’appel et aller ouvrir l’église, laissant un confrère terminer la cérémonie. Mais il n’y eut pas d’appel.

    Le diocèse souligne : « Bien qu'ils aient pu appeler le recteur et lui demander d'ouvrir l'église ou célébrer les funérailles dans leur église [car ils ont leur propre église dans le village], ils ne l'ont pas fait parce que l'objectif était différent : soulever une vague d'indignation parmi la population locale contre le prêtre et provoquer la saisie de l'église. »

  • Arménie

    Pour info et sous toutes réserves, ce texte de Rybar, site russe généralement fiable.

    Le Parlement arménien a ratifié l'accord sur le statut de la mission civile d'observation de l'UE à la frontière avec l'Azerbaïdjan. Le contingent d'observateurs passe de 138 à 209 personnes et a la possibilité de se déplacer librement dans le pays.

    Le ministère arménien des affaires étrangères a déclaré que c'est la première fois que des fonctionnaires de l'UE sont impliqués dans la sphère de la sécurité de la république. En d'autres termes, Erevan a déjà reconnu ouvertement le transfert d'une partie de sa souveraineté à des agents européens, dont les activités et les compétences sont à peine limitées.

    La Russie a noté à plusieurs reprises que la mission de l'UE en Arménie est une couverture pour les services spéciaux européens, qui s'efforcent de saper l'influence russe dans la région. En outre, les mécanismes de l'OTSC visant à stabiliser la situation à la frontière ont été abandonnés au profit de la mission de l'UE à Erevan.

    Les services spéciaux français jouent un rôle particulier dans le Caucase du Sud et en Arménie en particulier. En décembre dernier, dans ce même Azerbaïdjan, le réseau de renseignement français a été découvert, ce qui a conduit à l'arrestation et à l'expulsion de diplomates.

    Les médias azerbaïdjanais rapportent que les mêmes agents travaillaient en Moldavie, en Ukraine et en Géorgie. Le renseignement français opère notamment à l'ambassade de Tbilissi sous couvert de stagiaires des forces armées françaises.

    Il est intéressant de voir comment les autorités françaises, après le transfert de "leur zone de responsabilité" en Afrique sous le contrôle des États-Unis, ont reçu l'ordre d'intensifier leurs efforts pour évincer la Russie du territoire de l'espace post-soviétique. La rhétorique agressive de Macron et l'activation des services de renseignement français dans la région en sont la preuve éloquente.

  • L’ONU !

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    Le rapport, précise-t-on, « détaille aussi les tentatives d'imposer la langue, la citoyenneté, les lois, le système judiciaire et les programmes d'enseignement russes ».

    Il s’agit bien d’un rapport de l’ONU, et non d’un discours convenu d’expert de plateau de télévision ou de la propagande quotidienne des gazettes.

    C’est cela qui est grave. Car l’ONU sait parfaitement qu’on parle de régions russophones, dont la plus grande partie a fait sécession de l’Ukraine il y a dix ans et s’est battue militairement contre l’Ukraine pour garder la langue russe et sa culture russe, et pour devenir russe à part entière, avec en effet « les lois, le système judiciaire et les programmes d'enseignement russes », qui ne sont pas imposés mais naturellement intégrés.

    C’est ce qui rend surréaliste la légende de la photo que publie RFI, où l’on voit de terribles affiches pour l’élection présidentielle russe… « avec des mots en russe »…

    Sur le climat de peur étouffant je renvoie par exemple à ces deux vidéos. Ou à Marianna, qui a choisi de rester dans le Donbass pour aider ses concitoyens alors qu’elle aurait pu devenir une « experte » grassement payée de nos plateaux télé…

    Mais il y aurait tant à dire… Et aussi sur cette nouvelle inversion accusatoire, car c’est en Ukraine que les russophones vivent dans un climat de peur étouffant, où on leur interdit de parler leur langue même là où il sont majoritaires (Karkhov, Odessa), où toute culture russe est interdite.

  • La dictature LGBT

    Aurore Bergé, « ministre de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations », a demandé à la DILCRAH de signaler au procureur de la République des « propos insupportables » de l’abbé Matthieu Raffray, car elle ne laissera « rien passer face à la haine, quelle qu’elle soit » (sauf si c’est contre la religion chrétienne).

    Quelques minutes plus tard, la DILCRAH informait avoir « signalé au Procureur de la République les propos homophobes tenus par M. Raffray sur ses réseaux sociaux ». Des propos « honteux », précise l’agence interministérielle de police de la pensée.

    Il s’agit d’une vidéo de… 30 secondes sur les tentations, où l’abbé Raffray dit au début : « Nous avons tous des faiblesses. Celui qui est gourmand, celui qui est colérique, celui qui est homosexuel. » Et à la fin : « Il y a les faiblesses intérieures, et les sollicitations du démon qui joue sur nos faiblesses. »

    Voilà ce qui est « insupportable ».

    Le problème est que si l’abbé Raffray peut encore s’appuyer sur le Catéchisme de l’Eglise catholique pour se défendre (tant qu’il n’est pas modifié, ce qui ne saurait tarder), il ne peut déjà plus se référer au magistère actuel, puisque le pape a déclaré de nombreuses fois que l’activité homosexuelle est quelque chose de tout à fait normal et même voulu par Dieu.

    On ne sait pas ce qu’il adviendra de ce « signalement », mais c’est en soi une indication du renforcement de la dictature LGBT.

  • Jeudi de la Passion

    L'hymne des vêpres au temps de la Passion, de saint Venance Fortunat, par les maîtres de chœur réunis à Fontevraud le 29 juillet 1980, sous la direction du chanoine Jeanneteau.


    podcast

    Vexílla Regis pródeunt :
    Fulget Crucis mystérium,
    Qua vita mortem pértulit,
    Et morte vitam prótulit.

    Les étendards du Roi s’avancent :
    il resplendit le mystère de la Croix,
    sur laquelle la Vie a souffert la mort,
    et par la mort a produit la vie.

    Quæ, vulneráta lánceæ
    Mucróne diro, críminum
    Ut nos laváret sórdibus,
    Manávit unda et sánguine.

    C’est là que, transpercé du fer
    cruel d’une lance,
    son côté épancha l’eau et le sang,
    pour laver la souillure de nos crimes.

    Impléta sunt quæ cóncinit
    David fidéli cármine,
    Dicéndo natiónibus :
    Regnávit a ligno Deus.

    Il s’est accompli, l’oracle de David
    qui, dans un chant inspiré,
    avait dit aux nations :
    « Dieu régnera par le bois. »

    Arbor decóra et fúlgida,
    Ornáta Regis púrpura,
    Elécta digno stípite
    Tam sancta membra tángere.

    Tu es beau, tu es éclatant,
    arbre paré de la pourpre du Roi ;
    noble tronc appelé à l’honneur
    de toucher des membres si sacrés.

    Beáta, cujus bráchiis
    Prétium pepéndit sǽculi,
    Statéra facta córporis,
    Tulítque prædam tártari.

    Arbre bienheureux, dont les bras
    ont porté la rançon du monde !
    Tu es la balance où fut pesé ce corps,
    et tu as enlevé à l’enfer sa proie.

    O Crux, ave, spes única,
    Hoc Passiónis témpore
    Piis adáuge grátiam,
    Reísque dele crímina.

    Salut, ô Croix, unique espérance !
    En ces jours de la Passion,
    accrois la grâce chez les justes,
    efface le crime des coupables.

    Te, fons salútis, Trínitas,
    Colláudet omnis spíritus :
    Quibus Crucis victóriam
    Largíris, adde prǽmium.
    Amen.

    O Trinité, source de notre salut,
    que tous les esprits vous louent ensemble :
    vous nous donnez la victoire par la Croix :
    daignez y ajouter la récompense. Amen.

    *

    • Dans mon bréviaire c'est la fête de saint Benoît.

  • Grotesque Ier

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    Dans Nice Matin, Gaspard Gantzer explique :

    "Que veut-il nous dire en faisant ça? Sans doute que le Président est un Français comme les autres, qui a une vie personnelle, qui fait du sport. Ensuite, qu'il est en pleine forme physique, il est au sommet de sa forme et reste quelqu'un d'énergique, motivé. Enfin, qu'il a envie d'en découdre."

    Nice Matin ajoute :

    Cette séance de boxe, au comble de la virilité, n'est pas sans rappeler Vladimir Poutine, torse nu et à cheval en Sibérie en 2009 ou en train de faire du judo, lui qui est 8ème dan, l'un des grades les plus élevés de la discipline.

    Et Morandini conclut :

    Et si tout cela était aussi un message destiné à Vladimir Poutine pour lui dire que la France est prête à se battre et ne baissera pas les bras ?

    Mais voici la deuxième photo remise dans son contexte :

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  • L'UE vue de Moscou

    Extraits d'une communication de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. On voit qu'à Moscou on est très exactement informé des magouilles bruxelloises.

    Les prochaines élections au Parlement européen auront lieu du 6 au 9 juin. Dans ce contexte, la question de la transparence, de la responsabilité et de l'intégrité de certaines personnalités politiques au sein de la direction de l'UE revêt une importance particulière.

    Il s'agit des accords commerciaux conclus par la Commission européenne avec les principales sociétés pharmaceutiques occidentales, notamment la société américaine Pfizer, qui a mis au point l'un des vaccins COVID-19. Ses revenus ont grimpé en flèche. 

    La Commission européenne a dépensé 71 milliards d'euros pour acheter 4,6 milliards de doses de médicaments.

    En décembre 2023, les pays de l'UE ont détruit au moins 215 millions de doses de vaccins COVID-19, d'une valeur de 4 milliards d'euros, parce qu'elles n'étaient pas nécessaires.

    Ce que cela nous apprend, c'est que personne ne vérifiera jamais combien de doses de ce vaccin seront jetées dans les décharges.

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a eu une influence directe sur le processus de négociation visant à acheter près de 2 milliards de doses de vaccins "pour les besoins de l'UE". Ursula von der Leyen et Albert Bourla, PDG de Pfizer, ont négocié les termes du plus important contrat de la Commission européenne en personne, par SMS (!) et sans témoin.

    Le nombre de vaccins achetés dépassait de loin les besoins des pays de l'UE (la population de l'UE en 2021 était de 443,2 millions de citoyens). (...)

    Malgré l'absence de demande dans les États membres de l'UE, l'approvisionnement en vaccins de Pfizer se poursuivra (attention !) jusqu'en 2027.

    Ursula von der Leyen a refusé de rendre publique sa correspondance avec le directeur de Pfizer. Je voudrais vous rappeler que la Commission européenne a l'obligation légale de rendre publiques les communications susceptibles de contenir des informations sur les accords conclus par l'Union européenne pour acheter des milliards d'euros de vaccins COVID-19 (...).

    Rien de tout cela n'a empêché Ursula von der Leyen de se présenter à la réélection
     Le 7 mars, le Parti populaire européen a soutenu cette décision en désignant Ursula von der Leyen comme sa candidate officielle... (...)

    Les Occidentaux ont complètement perdu le contact avec la réalité, enseignant sans cesse la démocratie à tout le monde, alors qu'aucune des institutions de cette démocratie ne fonctionne.