Pour info et sous toutes réserves, ce texte de Rybar, site russe généralement fiable.
Le Parlement arménien a ratifié l'accord sur le statut de la mission civile d'observation de l'UE à la frontière avec l'Azerbaïdjan. Le contingent d'observateurs passe de 138 à 209 personnes et a la possibilité de se déplacer librement dans le pays.
Le ministère arménien des affaires étrangères a déclaré que c'est la première fois que des fonctionnaires de l'UE sont impliqués dans la sphère de la sécurité de la république. En d'autres termes, Erevan a déjà reconnu ouvertement le transfert d'une partie de sa souveraineté à des agents européens, dont les activités et les compétences sont à peine limitées.
La Russie a noté à plusieurs reprises que la mission de l'UE en Arménie est une couverture pour les services spéciaux européens, qui s'efforcent de saper l'influence russe dans la région. En outre, les mécanismes de l'OTSC visant à stabiliser la situation à la frontière ont été abandonnés au profit de la mission de l'UE à Erevan.
Les services spéciaux français jouent un rôle particulier dans le Caucase du Sud et en Arménie en particulier. En décembre dernier, dans ce même Azerbaïdjan, le réseau de renseignement français a été découvert, ce qui a conduit à l'arrestation et à l'expulsion de diplomates.
Les médias azerbaïdjanais rapportent que les mêmes agents travaillaient en Moldavie, en Ukraine et en Géorgie. Le renseignement français opère notamment à l'ambassade de Tbilissi sous couvert de stagiaires des forces armées françaises.
Il est intéressant de voir comment les autorités françaises, après le transfert de "leur zone de responsabilité" en Afrique sous le contrôle des États-Unis, ont reçu l'ordre d'intensifier leurs efforts pour évincer la Russie du territoire de l'espace post-soviétique. La rhétorique agressive de Macron et l'activation des services de renseignement français dans la région en sont la preuve éloquente.
Commentaires
Pour prolonger et amplifier la guerre contre la Russie sur son territoire ukrainien, trois autres fronts sont organisés par ses ennemis : Pridnestrovie-Transnistrie qui devient de plus en plus chaud ( avec son incidence roumaine ), Arménie qui prépare la montée en température (avec son incidence turque et perse ) et Kazakhstan où les éléments se mettent en place. Ça ne va donc pas s'arrêter bientôt.
Je rappelle que lors de la grande guerre patriotique, les roumains se sont comporté de manière pire que les nazis en Crimée.
Dans la Troisième Guerre mondiale, il y a surtout deux fronts pour l'instant : le front russo-ukrainien et le front israélo-palestinien. Sur le terrain médiatique, il est clair que les fans d'Israël jouent dans la même équipe que les admirateurs de Zelensky.
Notre présipourri devrait réfléchir : envoyer 2 000 Français pour défendre Odessa n'est pas suffisant. On devrait aussi aller bombarder Beyrouth, Téhéran et Damas.
Bombarder Damas, c'est déjà fait et cela continue par les sionazis et leurs larbins occidentaux. Les Russes empêchent que cela aille trop loin, mais ils sont trop occupés en Ukraine. Téhéran est dans le planning, mais là il faudra des bombes atomiques tactiques qu'ils n'hésiteront pas à employer. Ils sont mal placés de jouer les indignés quand les Russes menacent leur emploi en Europe. Le mystère d'iniquité est encore plus effrayant et abject que ce que nous croyons.
Le premier ministre arménien a préféré la soumission à Soros et aux américains que conserver l'ancienne alliance avec la Russie.
En Azerbaidjan il y a aussi une base du Mossad. C'est proche de l'Iran.
Et l'Arménie est restée l'arme au pied quand l'Azerbaidjan a agressé et expulsé les habitants arméniens du Haut Karabagh avec des armes et probablement instructeurs israéliens et le soutien turque.
C'est difficile d'avoir autant d'ennemis y compris parmi ses frères et de voir son ami russe vous laisser vous débrouiller avec vos nouveaux amis.