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La persécution

Le saint synode de l’Eglise orthodoxe d’Antioche, réuni le 14 mars à l’approche du carême, a appelé à une intensification des prières pour l'Église orthodoxe ukrainienne :

« Les pères synodaux appellent leurs fidèles à intensifier leurs prières pendant cette période bénie pour l'ensemble de l'Église orthodoxe et son unité, ainsi que pour l'Église orthodoxe ukrainienne confessante. Les fidèles de cette Église souffrent du coup brutal de la guerre, de la violence organisée et du danger d'extinction dû à des lois injustes visant à fermer des paroisses et à transférer des églises à d'autres groupes religieux. »

Le patriarcat d’Antioche s’oppose donc clairement sur ce point au patriarcat de Constantinople.

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Selon Konstantin Bondarenko, directeur de l’Institut de politique ukrainienne (à Kiev), un certain nombre de publications occidentales ont reçu du bureau du président de l’Ukraine des articles à publier, discréditant l’Eglise orthodoxe ukrainienne, l’avocat Robert Amsterdam, et le diacre Vadim Novinsky. Le budget total (qui concerne aussi d’autres articles) s’élève à plus de 2,5 millions de dollars pour les mois de mars et avril.

« En Ukraine, dit-il, toute publication dans les médias occidentaux est perçue avec la même révérence que les articles de la Pravda à l'époque soviétique. Nombreux sont ceux qui pensent qu'il s'agit presque de la position officielle du Département d'État ou de la Maison Blanche. »

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Hier 20 mars, Irina Nikorak, député au Parlement ukrainien, a écrit qu’un prêtre de l’Eglise orthodoxe ukrainienne a refusé de célébrer les funérailles d’un soldat mort au front, n’a pas permis à la famille d’entrer dans l’église Saint-Nicolas de Vyjenko, et qu’en conséquence le héros a dû été enterré près de l’église par un prêtre de « l’Eglise orthodoxe d’Ukraine ». Naturellement, l’incident fait scandale. Et Irina Nikorak appelle au « transfert » de la paroisse Saint-Nicolas.

Mais c’est une calomnie, issue d’une provocation préméditée, qui montre bien ce que sont ces gens-là.

La veille des funérailles, le recteur de l’église Saint-Nicolas a reçu la veuve du soldat, qui lui a affirmé tout de go que son mari serait enterré dans le cimetière Saint-Nicolas par un prêtre de « l’Eglise orthodoxe d’Ukraine », puis lui a demandé : « Et l’église ? ». Le recteur lui a dit qu’il pourrait ouvrir l’église si on le lui demande. La femme lui a dit : « Veillez à ne pas dire que vous n'avez pas été approché », ce à quoi le recteur a répondu : « Ne dites surtout pas que nous n'avons pas voulu vous laisser entrer dans l'église. C'est vous qui décidez, et c'est à vous de choisir. » Le lendemain, le recteur célébrait des funérailles dans un village voisin. Il avait à portée de main son téléphone pour répondre aussitôt en cas d’appel et aller ouvrir l’église, laissant un confrère terminer la cérémonie. Mais il n’y eut pas d’appel.

Le diocèse souligne : « Bien qu'ils aient pu appeler le recteur et lui demander d'ouvrir l'église ou célébrer les funérailles dans leur église [car ils ont leur propre église dans le village], ils ne l'ont pas fait parce que l'objectif était différent : soulever une vague d'indignation parmi la population locale contre le prêtre et provoquer la saisie de l'église. »

Commentaires

  • Le patriarcat de Constantinople est vendu aux occidentaux pourris. Il n'y a qu'à voir la position timorée de l'archevêque d'Athènes Jérôme dans l'affaire du "mariage" homosexuel en Grèce. Et comme Constantinople, Athènes a reconnu l'église fantoche des ukronazis malgré l'opposition du clergé et des laïcs orthodoxes grecs. Merci au patriarcat d'Antioche pour son courage à dénoncer les exactions des ukronazis du SBU contre l'église orthodoxe en Ukraine.

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