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  • La persécution

    Le 2 septembre, des pillards de l’Eglise du pouvoir ont brisé le portail d’entrée et la porte de l’église Saint-Nicolas de Chpola (région de Tcherkassy). « Ils ont expulsé du réfectoire l'homme qui y vivait, ont jeté tout le monde à la rue, ont endommagé les biens de l'église, et ils ne laissent entrer personne », a déclaré le recteur. Ils ont présenté des documents falsifiés sur la propriété des lieux et ont empêché le prêtre de récupérer ses ornements liturgiques.

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    Hier 4 septembre, les autorités de Kamin-Kashyrskyy (région de Volyn) ont réenregistré la paroisse de la Nativité de la Mère de Dieu au nom de l’Eglise du pouvoir, et remplacé le recteur qui était en poste depuis 30 ans. Et cela pendant que le recteur se trouvait sur le front pour apporter de l’aide humanitaire…

    Aujourd’hui, l’administration militaire de Volyn a envoyé, sans prévenir, une « commission spéciale de surveillance », avec des policiers qui ont menacé de poursuites judiciaires les paroissiens venus défendre leur église.

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    Ce matin vers 6h, un prêtre de l’Eglise du pouvoir, accompagné de jeunes hommes portant des brassards jaunes, et de personnes vêtues d’uniformes militaires, a brisé les serrures de l’église de l’Intercession de la Mère de Dieu de Bortnitchi (région de Kiev).

    Puis les intrus ont fermé la porte avec une chaîne et ont déclaré que les paroissiens ne pouvaient plus entrer.

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    Ce matin, des pillards de l’Eglise du pouvoir se sont emparés de l’église saints Boris et Gleb de Vychgorod (région de Kiev) après avoir brisé les serrures sous les yeux de policiers passifs.

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    Depuis le 15 août on voit l’unique moine de la laure des Grottes de Kiev qui a fait défection, nommé abbé d’un monastère dont il est le seul moine, entrer dans la résidence du métropolite Onuphre, qui est de facto chassé de son domicile. On se demandait à quel titre. La Réserve a enfin expliqué la situation :

    « L’abbé intérimaire de la Laure de l'Eglise orthodoxe d’Ukraine, Avramiy Lotych, est un employé de la Réserve qui y perçoit un salaire. À l'heure actuelle, il n'existe aucun contrat entre la Réserve et le monastère de l'Eglise orthodoxe d’Ukraine, et l'archimandrite Avramiy (Lotysh) est un employé à temps plein de la Réserve, qui lui verse son salaire, alors que les frères de la Laure n'ont jamais reçu de salaire de l'État. À cet égard, l'archimandrite Avramiy (Lotysh) a accès aux locaux scellés du monastère et utilise la résidence du primat de l'Église orthodoxe ukrainienne non pas en tant que "abbé intérimaire" mais en tant qu'employé régulier de la Réserve. »

    Voilà qui est clair. Le moine traitre est un stipendié du régime, qui l'a installé dans la résidence du primat.

  • La CEDH s’enferre

    Une fois de plus, la CEDH veut imposer la reconnaissance du soi-disant mariage entre personnes de même sexe, alors que le texte de la Convention européenne des droits de l’homme ne le lui permet pas. Elle vient de condamner la Bulgarie pour avoir refusé de mentionner à l’état civil le « mariage » de deux personnes bulgares de même sexe au Royaume-Uni.

    Elle souligne notamment qu’elle applique ainsi les « principes établis dans l’arrêt Fedotova et autres contre la Russie ».

    Dans cet arrêt de 2021, la CEDH avait condamné la Russie pour n’avoir pas mis en place un « cadre légal » de reconnaissance des couples de même sexe, et exigeait que cela change.

    Le gouvernement russe avait tranquillement répondu que la Constitution du pays ne le permettait pas et donc qu’il n’appliquerait pas l’ordre de la CEDH.

    Le parlement russe avait ajouté que non content de contredire directement la Constitution du pays, cet arrêt « constitue un défi cynique à la moralité, aux traditions historiques et au code socioculturel de tous les peuples vivant sur le territoire du pays ». Par conséquent, « en toute responsabilité », il n’exécutera pas l’arrêt de la CEDH, en ce qu’il « impose des “valeurs” étrangères au peuple russe ».

    Le premier vice-président de la Commission du Conseil de la Fédération sur le droit constitutionnel et la construction de l’État avait dit que cette décision « met en évidence une divergence de valeurs et de repères entre la Russie et l’Europe et remet en question la nécessité de la participation de la Russie au Conseil de l’Europe ». Un autre membre de cette commission avait accusé la Cour d’« agir souvent comme une institution politique plutôt que juridique, promouvant les politiques et les valeurs de l’élite libérale européenne ».

    Depuis 2022 la Russie ne fait plus partie du Conseil de l’Europe et n’est plus « Haute Partie contractante à la Convention européenne des droits de l’homme ». A chacun ses « valeurs ».

  • Ubukraine

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    Zelensky a signé ce jour une loi adoptée par le Parlement le 23 août modifiant « la structure administrative et territoriale de la République autonome de Crimée ».

    Elle porte « sur l'organisation du pouvoir d'État, l'autonomie locale, le développement régional et l'urbanisme ».

    Elle charge le conseil des ministres de l'Ukraine de déterminer les territoires et les centres administratifs des collectivités territoriales de la République autonome de Crimée dans un délai d'un mois et de mettre en place des administrations de district pour les nouveaux districts dans un délai de trois mois. Sic.

  • En Lettonie

    Cette année scolaire en Lettonie est marquée par les premiers effets de l’interdiction des écoles russes.

    Dans l’horrible dictature de Poutine il y a des manuels scolaires pour toutes les minorités linguistiques (y compris ukrainiennes), mais dans la merveilleuse démocratie eurolettone on persécute la minorité russophone (dans la totale indifférence des gardiens des droits de l’homme). Dès cette rentrée les maternelles russophones sont supprimées, ainsi que les classes de première, quatrième et septième année (sic). En 2025 toutes les classes seront en letton.

    Donc on n’a plus besoin de livres en langue russe. Et, suivant l’exemple ukrainien, on a commencé à rassembler les livres en langue russe pour les détruire. Non seulement les livres de classe, mais les œuvres de Pouchkine et de Tchekhov, de Dostoïevski et de Tolstoï, etc. Ainsi que les œuvres de la littérature mondiale traduites en russe. Y compris de nombreux auteurs qui ne sont pas traduits en letton…

    Il est vrai que la Lettonie, comme l’Ukraine, a gardé un certain penchant…

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  • A Minsk

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    "J’aimerais vous partager des nouvelles de notre paroisse à Minsk en Biélorussie. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Laurent, je viens de Suisse et j’habite à Minsk depuis plus de trois ans. Je suis marié avec une femme biélorusse et, étant moi-même orthodoxe, j’apprécie de vivre dans un pays orthodoxe, car, depuis la fin de l’Union Soviétique, l’orthodoxie connaît un renouveau sans précédent dans ce qu’elle a de plus authentique."

    Ainsi commence le courrier au site Orthodoxie.com de Laurent Larry qui raconte la naissance de la paroisse Saint-Spyridon, sous la houlette du Père Alexandre Palchevskiy, qui a fait des études en Suisse et parle français.

    "Nous nous sommes toujours sentis attirés par cette paroisse, il est vrai que pour un francophone c’est un lieu unique, il s’agit probablement de la seule paroisse dans tout le pays, où, dans la nuit de Pâques, l’évangile est lu par le prêtre en trois langues : russe, biélorusse et français et où l’on peut entendre la salutation pascale en français également !"

    Une chapelle a été construite en attendant la grande église Saint-Spyridon à venir (les premiers travaux ont commencé). La chapelle est dédiée à saint Gabriel de Géorgie, un « fol-en-Christ » mort en 1995 et canonisé par l’Eglise orthodoxe géorgienne en 2012. Le 26 août dernier la divine liturgie a été cocélébrée par un prêtre géorgien, avec des chantres géorgiens, et une chorale du monastère sainte-Elisabeth de Minsk.

    A cette occasion, la première chaîne de télévision biélorusse a diffusé une émission d’une demi-heure sur cette paroisse.

    Le site Sobor.by de l’Eglise orthodoxe biélorusse a réalisé ce reportage :

    Et le recteur de la paroisse s’exprime ici en français :

  • Saint Laurent Justinien

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    Fin du chapitre XII de son livre Du conflit intérieur.

  • Baerbock toujours…

    Et voici la (superbe) Baerbockerie du jour.

    Annalena Baerbock, à l’issue d’une rencontre avec son homologue roumaine :

    « Je remercie la Roumanie d'avoir modernisé son infrastructure pour le corridor humanitaire européen, facilitant les exportations de grains de cocaïne ukrainiens. » (Kokaïnisches Getreide).



     

    Elle a dit aussi : « C’est uniquement à cause de Poutine que les cargos n’ont plus de libre passage. » « La Russie exacerbe la faim dans le monde. » (Rappel de la vérité.)

    Au même moment, Poutine disait après une rencontre avec Erdogan :

    « Nous sommes sur le point de conclure des accords avec six États africains, dans lesquels nous avons l’intention de fournir gratuitement des denrées alimentaires et même d’assurer gratuitement la livraison et la logistique. Les livraisons commenceront dans les prochaines semaines. »

  • La persécution

    Le 30 août a été organisée dans le village de Loug, en Transcarpatie, une de ces fameuses réunions où des gens extérieurs à l’Eglise orthodoxe ukrainienne décident du « transfert » de son lieu de culte vers l’Eglise du pouvoir. Le soir du 2 septembre, des militants de l’Eglise du pouvoir, des grecs-catholiques et des fonctionnaires locaux sont venus s’emparer de l’église. Mais ils sont tombés sur les paroissiens en prière, qui n’ont pas bougé. Les assaillants ont fini par repartir. On s’attendait à ce que l’assaut soit donné le lendemain pendant la divine liturgie, mais il ne s’est rien passé. Les paroissiens ont tenu leur propre réunion, où ils ont confirmé à l’unanimité leur loyauté à l’Eglise orthodoxe ukrainienne.

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    Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre qu’il y avait vingt personnes à la divine liturgie célébrée hier dimanche par des clercs de l’Eglise du pouvoir à la cathédrale de Lvov qui a été volée à l’Eglise orthodoxe ukrainienne.

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    Plusieurs dizaines de policiers ont bloqué et encerclé ce matin le monastère de l’Epiphanie de Kremenets, dans la région de Ternopil, attendant l’ordre d’expulser les religieuses. Le dernier contrat de cinq ans conclu entre la Réserve de Kremenets et le monastère est de 2018. « Pour sa part, le monastère a fait tout son possible pour continuer à utiliser les biens de l'État sur une base légale (soit sur la base du droit d'utilisation gratuite, soit sur la base du droit de location). Cependant, l'Etat n'a pas pris les mesures nécessaires », fait savoir le monastère. L’abbesse souligne qu’elle a écrit à la réserve pour demander la prolongation du contrat et demander que les religieuses ne soient pas expulsées avant qu’une réponse soit donnée…

    (Aucune nouvelle ce soir.)



  • La dictature au service de la vente d’enfants

    La préfecture de Police de Paris a interdit au Syndicat de la Famille de manifester aux abords du « salon de la parentalité et de la fertilité Wish for a baby », les 2 et 3 septembre.

    Les militants du Syndicat de la Famille (ex-Manif pour tous) ont parcouru les stands de Wish for a baby et ont noté nombre de propositions illégales. Mais l’illégalité a pignon sur rue, tandis que les défenseurs de la légalité sont interdits de manifestation…

    Voici une affiche donnant le prix des embryons, auquel doit s’ajouter le coût des tests génétiques préimplantatoires qui permettent d’éliminer les embryons défectueux…

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    Et l’on vous propose la vente de gamètes avec choix du donneur par reconnaissance faciale.

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  • En Slovaquie

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    Le 1er septembre, fête de la Constitution, jour férié, le président du Parlement slovaque, Boris Kollár, a remis des prix d'État à 15 personnalités, dont le père Marián Kuffa, un prêtre connu notamment pour son combat contre l’idéologie du genre.

    Ni le président de la République ni le Premier ministre n’étaient présents…

    Dans son allocution, le P. Kuffa a déclaré que « la lutte contre l'idéologie du genre doit entrer dans la Constitution de l'État » et a remercié les présidents du Smer, Robert Fico, et du SNS, Andrej Danko, pour leur contribution à la lutte contre la Convention d'Istanbul.

    La Slovaquie est en pleine campagne électorale. Les élections législatives anticipées (dues à une motion de censure) auront lieu le 30 septembre. La grande peur des bien-pensants est le retour au pouvoir du Smer et de son chef Robert Fico. Le Smer est théoriquement social-démocrate mais en fait il est national-populiste, eurosceptique, anti-immigration, et pro-russe dans le conflit actuel. Le P. Kuffa évoquait le SNS : c’est le parti national slovaque, « d’extrême droite », qui fit partie de la coalition du troisième gouvernement Fico.