Cette année scolaire en Lettonie est marquée par les premiers effets de l’interdiction des écoles russes.
Dans l’horrible dictature de Poutine il y a des manuels scolaires pour toutes les minorités linguistiques (y compris ukrainiennes), mais dans la merveilleuse démocratie eurolettone on persécute la minorité russophone (dans la totale indifférence des gardiens des droits de l’homme). Dès cette rentrée les maternelles russophones sont supprimées, ainsi que les classes de première, quatrième et septième année (sic). En 2025 toutes les classes seront en letton.
Donc on n’a plus besoin de livres en langue russe. Et, suivant l’exemple ukrainien, on a commencé à rassembler les livres en langue russe pour les détruire. Non seulement les livres de classe, mais les œuvres de Pouchkine et de Tchekhov, de Dostoïevski et de Tolstoï, etc. Ainsi que les œuvres de la littérature mondiale traduites en russe. Y compris de nombreux auteurs qui ne sont pas traduits en letton…
Il est vrai que la Lettonie, comme l’Ukraine, a gardé un certain penchant…
Commentaires
J'étais parti vous corriger sur "les oeuvres traduites", mais j'ai pressenti un piège, un peu comme un orgue (masculin) mais des orgues (féminin), sauf que ce n'est pas ça, mais bien ceci : "Le nom œuvre est féminin, sauf dans quelques emplois spécialisés relevant de l'architecture, de l'alchimie et de l'art" dixit gogole. Et là, je reste perplexe, parce qu'à la ligne suivante je lis bien "une oeuvre d'art". Bref, votre usage est correct mais rarement usité à l'oral (il me semble).
Non, vous avez raison, j'avais oublié le "e". Le mot œuvre ne peut être masculin que s'il désigne tout le "grand œuvre" d'un auteur. En fait c'est le cas, mais ce n'est pas explicitement ce que j'ai dit.
Ah merci de votre explication.
C'est plus clair pour votre serviteur.