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La persécution

Le 30 août a été organisée dans le village de Loug, en Transcarpatie, une de ces fameuses réunions où des gens extérieurs à l’Eglise orthodoxe ukrainienne décident du « transfert » de son lieu de culte vers l’Eglise du pouvoir. Le soir du 2 septembre, des militants de l’Eglise du pouvoir, des grecs-catholiques et des fonctionnaires locaux sont venus s’emparer de l’église. Mais ils sont tombés sur les paroissiens en prière, qui n’ont pas bougé. Les assaillants ont fini par repartir. On s’attendait à ce que l’assaut soit donné le lendemain pendant la divine liturgie, mais il ne s’est rien passé. Les paroissiens ont tenu leur propre réunion, où ils ont confirmé à l’unanimité leur loyauté à l’Eglise orthodoxe ukrainienne.

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Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre qu’il y avait vingt personnes à la divine liturgie célébrée hier dimanche par des clercs de l’Eglise du pouvoir à la cathédrale de Lvov qui a été volée à l’Eglise orthodoxe ukrainienne.

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Plusieurs dizaines de policiers ont bloqué et encerclé ce matin le monastère de l’Epiphanie de Kremenets, dans la région de Ternopil, attendant l’ordre d’expulser les religieuses. Le dernier contrat de cinq ans conclu entre la Réserve de Kremenets et le monastère est de 2018. « Pour sa part, le monastère a fait tout son possible pour continuer à utiliser les biens de l'État sur une base légale (soit sur la base du droit d'utilisation gratuite, soit sur la base du droit de location). Cependant, l'Etat n'a pas pris les mesures nécessaires », fait savoir le monastère. L’abbesse souligne qu’elle a écrit à la réserve pour demander la prolongation du contrat et demander que les religieuses ne soient pas expulsées avant qu’une réponse soit donnée…

(Aucune nouvelle ce soir.)



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