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  • Une réaction polonaise

    Robert Winnicki, lors d’une conférence de presse aujourd’hui :

    Depuis plusieurs semaines, nous entendons des informations selon lesquelles le gouvernement PiS envisage d'abandonner la pression sur l'État ukrainien concernant le culte de Stepan Bandera, patron du génocide des Polonais de Wołyn et de la Petite Pologne orientale.

    Les signaux envoyés par le gouvernement polonais selon lesquels notre camp renoncera à stigmatiser les génocides de Wołyn sont quelque chose d'INACCEPTABLE. Il n'y a pas de consentement pour cela ! Nous combattrons le culte de Stepan Bandera et de l'OUN-UPA !

    (Robert Winnicki, 36 ans, député depuis 2015, est président du Mouvement national : Ruch Narodowy. Il a été l’un des initiateurs en 2011 de la Marche de l’indépendance, chaque 11 novembre, qui est devenue la plus importante manifestation polonaise.)

  • Petite provoc

    Une petite et ridicule provocation qui pourrait avoir de graves conséquences : la Lituanie interdit depuis samedi le transit ferroviaire russe à destination de Kaliningrad pour tous les produits touchés par les sanctions de l’UE.

    Le gouverneur de Kaliningrad a demandé aux autorités de Moscou de contourner l’embargo en renforçant le lien maritime avec Saint-Pétersbourg, et de prendre des mesures de rétorsion envers la Lituanie.

    Le conseil de la Fédération de Russie a déclaré ce matin que la tentative de blocus de la région de Kaliningrad par la Lituanie est une violation de la souveraineté de la Russie et pourrait être le fondement d’actions très fortes et tout à fait légales de la part de la Russie…

    Début avril, le ministre lituanien des Transports avait considéré que ce transit (par le « train corridor » Minsk-Kaunas-Kaliningrad) était exempté des sanctions. Mais le gouvernement lituanien a posé officiellement la question à la Commission européenne, et la Commission a répondu que tous les produits russes traversant un territoire de l’UE étaient soumis aux sanctions. La Lituanie a donc obéi.

    Et l’on reparle de la « brèche de Suwalki » qui donne des sueurs froides aux stratèges de l’OTAN…

  • Désinformation

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    Un exemple parmi tant d’autres (c’est à jet continu) de la désinformation ukrainienne sur les réseaux sociaux. Le tweet ci-dessus a été amplement répercuté par des gens dont beaucoup sont certainement de bonne foi.

    Il nous annonce que l’armée russe a l’intention d’installer un monument à l’impératrice russe Catherine la Grande dans la ville de Kherson qui a été prise.

    C’est le genre d’annonce invérifiable et non sourcée qui circule tous les jours. En soi cela n’aurait rien de scandaleux ou de saugrenu que les Russes veuillent installer une statue de Catherine II à Kherson, puisque c’est elle qui a fondé la ville. En outre, il y a à Odessa, dominant le port, une très grande statue de Catherine II. Pour l’heure Odessa est encore sous contrôle ukrainien, donc on ne voit pas où est le problème.

    Mais c’est la suite du tweet qui importe : « En même temps, les civils souffrent de la faim, du manque de médicaments et d’autres besoins vitaux de base ».

    Mes lecteurs savent que c’est complètement faux (y compris désormais pour les médicaments). Et c’est très facile à vérifier. Il y a une bonne dizaine de personnes de Kherson qui publient presque tous les jours des petites vidéos de leur vie quotidienne sur YouTube. Cela n’a généralement aucun intérêt, sauf de montrer quelle est la réalité de la vie dans la ville. Il y en a un qui m’amuse particulièrement, car sa chaîne s’appelle Ribalka, « pêcher », et sa bannière le montre avec un gros poisson, mais quasiment toutes ses vidéos montrent des étals de charcuterie…

    Mais le pire est évidemment ce que l’on voit d’abord : la photo, censée nous montrer dans quel état est Kherson. Or aucun immeuble de Kherson n’a été abîmé par la guerre. La photo, comme il est très facile de le vérifier par Google, montre un immeuble de Kharkov le 25 avril.

  • Ukraine

    Dans la démocratie ukrainienne exemplaire, les députés du parti unique de Zelensky (les partis d’opposition sont interdits) ont adopté hier dimanche (sinon ils s’ennuient le dimanche) une loi qui interdit l’exécution et la diffusion de toute musique russe, interdit l’importation de toutes les publications russes et biélorusses, et subventionne les publications en langue ukrainienne.

    Ce même dimanche, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba, montrant quelles sont les urgentes priorités, a indiqué qu’il négociait la réouverture des MacDo en Ukraine (MacDonald’s avait suspendu ses activités au début de la guerre).

    Sinon, l’armée ukrainienne, qui se plaint tous les jours que les Occidentaux ne lui donnent pas assez d’armes, notamment d’obus, pour lutter contre les Russes, a intensifié de façon exponentielle son bombardement de la ville de Donetsk, où il n’y a aucune cible militaire. Comme en 2014. Cette fois notamment avec des obusiers français, qui sont manifestement efficaces pour tuer les civils du Donbass.

    Le « gouverneur » de la province de Lugansk (qui ne contrôle plus que 5% du territoire), a admis la perte de Metiolkine, dans la banlieue de Sievierodonetsk. L’important est surtout que le secteur était tenu par le bataillon nazi Aïdar. On ne sait pas trop si c’est tout le bataillon Aïdar qui a été mis hors circuit, mais les images montrent en tout cas que son chef historique, Serhiy Melnytchouk, a été capturé. Le bataillon nazi Aïdar (financé par l'oligarque juif Kolomoïsky) faisait régner une telle terreur sur Sievierodonetsk en 2014-2015 qu’il y a même un document de notre ministère des Affaires étrangères sur la question.

    *

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    Samedi c’était le 1244e anniversaire de Kherson : la ville a été fondée par un décret de Catherine II le 18 juin 1778, et créée par Potemkine. La journée a commencé par un dépôt de gerbe à la statue de Potemkine, dans le square du centre-ville qui porte son nom. (Le tombeau du maréchal Potemkine, prince de Tauride et du Saint-Empire, se trouve à l’entrée de l’ancienne cathédrale de Kherson.) Puis a été inaugurée une exposition itinérante du musée Alexandre Souvorov de Saint-Pétersbourg au musée régional des traditions locales.

    Toutes ces villes au nom grec, Kherson, Odessa, Marioupol, Melitopol, Sébastopol, Simferopol… ont été fondées par Catherine II. C’était le « gouvernement » russe de la Tauride, avant la révolution bolchevique.

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  • Saint Silvère

    In ínsula Póntia natális sancti Silvérii, Papæ et Mártyris, qui, cum Anthimum, Epíscopum hæréticum, a suo prædecessóre Agapíto depósitum, restitúere noluísset, a Belisário, agénte ímpia Theodóra Augústa, in exsílium pulsus est, et ibídem, pro fide cathólica multis ærúmnis conféctus, defécit.

    Dans l'île de Ponza, l'anniversaire de saint Silvère, pape et martyr. N'ayant pas voulu rétablir Anthime, évêque hérétique, déposé par son prédécesseur Agapet, il fut, à la sollicitation de l'impératrice, l'impie Théodora, envoyé en exil par Bélisaire; il y mourut, accablé par les nombreux tourments endurés pour la Foi Catholique. (Martyrologe)

    Lorsqu'il apprend que les troupes impériales conduites par Bélisaire sont en marche, le nouveau roi des Goths, Théodat, envoie le pape Agapet Ier à Constantinople pour tenter de trouver une solution diplomatique. En février 536, ce dernier est reçu par Justinien avec tous les honneurs dus au chef de l'Église de Rome. Voyant que sa visite était vouée à l'échec, Justinien étant décidé à rétablir l'autorité de l'Empire romain en Italie, Agapet oriente alors les discussions sur la question des deux natures du Christ, sujet de discorde entre les chrétiens dyophysites de Rome et les chrétiens monophysites d'Orient. Des tensions apparaissent alors entre l'empereur et le pape, Agapet accusant le patriarche de Constantinople, Anthime, d'être un intrus et un hérétique. Après avoir menacé le pape de bannissement, Justinien finit par céder. En mars 536, Anthime est démis de ses fonctions et est remplacé par un patriarche dyophysite, à la grande fureur de l'impératrice.

    Agapet rentre ensuite à Rome où il meurt peu après de maladie, après seulement dix mois de règne. De son côté, Théodora semble irritée par le comportement de Justinien, à qui elle reproche d'avoir trop facilement cédé au pape. Elle pense alors pouvoir retourner la situation en favorisant la nomination d'un pape monophysite à Rome. Dans cette optique, elle envoie alors Vigile, un nonce pontifical qui fait partie de ses proches, en Italie. Malheureusement pour l'impératrice, Vigile arrive trop tard. En juillet 536, un nouveau pape, nommé Silvère, est élu avec la bénédiction des Goths. Néanmoins, ce dernier se retrouve rapidement dans une position inconfortable. En raison du conflit avec les Goths, les Byzantins refusent de reconnaitre officiellement sa nomination. Pour compliquer les choses, le roi goth à qui il devait sa nomination, meurt après avoir été renversé par la noblesse locale. C'est donc sans protection que le pape voit les troupes byzantines conduites par Bélisaire se rapprocher de Rome à l'automne 536. Silvère entame alors des discussions avec le général byzantin et lui ouvre les portes de la ville le 9 décembre 536.

    Si la prise de Rome est un succès majeur pour les projets de reconquête de Justinien, Théodora, elle, n'en oublie pas sa priorité : s'assurer que le trône papal est occupé par quelqu'un susceptible de s'entendre avec les chrétiens monophysites d'Orient. Elle décide donc d'écrire au pape afin de lui demander de rendre le poste de patriarche de Constantinople au monophysite Anthime. La réponse de Silvère est lapidaire : « Jamais je ne réhabiliterai un hérétique condamné pour sa méchanceté ».

    Pour l'impératrice, la coupe est pleine. Au cours de l'hiver 536-537, elle décide de prendre les choses en main et de remplacer le pape Silvère par Vigile. Elle écrit au général Bélisaire en lui ordonnant de destituer Silvère, mais celui-ci hésite. Il vient d'apprendre qu'une importante armée gothe est en route pour assiéger Rome et doit se préparer à défendre la ville. Il se voit mal traiter en plus des complications sur le plan religieux.

    Théodora décide donc de faire appel à son amie Antonina, la femme de Bélisaire, qui était présente en Italie aux côtés de son mari et avec qui elle entretenait une correspondance séparée. D'après le Liber Pontificalis, Antonina persuade Bélisaire de faire arrêter Silvère pour haute trahison, en utilisant de faux témoignages indiquant que ce dernier aurait secrètement échangé des lettres avec les Goths. Selon Liberatus de Carthage, Vigile aurait en fait lui-même fabriqué de toutes pièces des lettres compromettantes pour Silvère afin de favoriser sa propre nomination. Un jour de mars 537, Silvère est invité à venir rencontrer Bélisaire sur la colline du Pincio. Séparé de sa suite, le pape est accompagné dans une salle privée. À sa grande surprise, il est reçu par Antonina. Celle-ci lui aurait alors lancé : « Alors, seigneur pape Silvère, que vous avons-nous fait, à vous et à tous les Romains ? Pourquoi êtes-vous si pressé de nous remettre aux mains des Goths ? »

    À la suite de cette entrevue, Silvère est destitué et Vigile consacré pape. Après avoir été brièvement contraint à l'exil en Asie mineure, Silvère est assigné à résidence à Ponza où il meurt quelques années plus tard.

    (Wikipedia, article Theodora, paragraphes basés sur le livre de Paolo Cesaretti.)

  • L’évangile de la Fête Dieu

    C’est aujourd’hui la solennité de la Fête Dieu pour ceux qui n’ont pas pu la célébrer jeudi. Selon le diktat de François, l’évangile doit être lu selon la traduction officielle de l’épiscopat, comme à toutes les messes. Comme je ne le vois dit nulle part, je répète que ce diktat pontifical est illégitime. La messe selon le missel de 1962 est une messe latine, elle a un évangile en latin. S’il faut absolument traduire cet évangile, on doit le traduire du texte latin. Sinon ce n’est pas l’évangile de la messe latine, et l’on ne suit pas le missel de 1962.

    Ce n’est pas un détail. Car les « lectures » de la messe imposées par François sont des « traductions » de ce qu’on appelle frauduleusement les « textes originaux » (hébreu et grec) et elles s’éloignent souvent du texte latin qui devrait être la référence.

    Deux exemples dans l’évangile de ce jour.

    La « traduction » officielle dit :

    « Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. »

    Le texte latin dit mot à mot :

    « Ma chair vraiment est nourriture, et mon sang vraiment est boisson. »

    La « traduction » officielle n’est même pas une traduction du texte grec critique censé être le « texte original ». Car dans ce texte il n’y a pas d’articles définis. Il dit :

    « Ma chair est une vraie nourriture, et mon sang est une vraie boisson. »

    Aucun manuscrit n’a l’article défini. Parce que Jésus ne l’a pas employé. Parce que le Créateur sait bien que le pain profane, lui aussi, lui d’abord, est une vraie nourriture.

    Il se trouve que le texte latin traditionnel est aussi ce que dit le texte grec de toute la tradition byzantine et le texte syriaque de toute la tradition syriaque. Il y a une unanimité parfaite. Imposer le texte fabriqué par les experts des conférences épiscopales est donc une rupture de tradition, et un accroc à l’œcuménisme, au moment où c’est paraît-il une priorité.

    Le texte grec qui dit « Ma chair est une vraie nourriture, et mon sang est une vraie boisson » est celui de la majorité des manuscrits. Mais le manuscrit le plus ancien, le papyrus Bodmer P66, découvert en 1952, a exactement le même texte que le texte byzantin traditionnel qui est le texte syriaque traditionnel qui est le texte latin traditionnel. Celui qui insiste sur « vraiment ».

    Ensuite, le texte latin, grec et syriaque traditionnel dit unanimement : « Ce n’est pas comme ont mangé vos pères la manne, et ils sont morts. »

    La « traduction » officielle dit : « il (le pain qui est descendu du ciel) n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts. »

    On remarque ici plusieurs modifications. La plus importante, et qui en commande une autre puisqu’on supprime le complément d’objet de « ont mangé », est la suppression de la manne, et du possessif qui précède immédiatement dans le texte grec : « vos (pères) ». Ici, le papyrus 66 n’a pas non plus ces mots. Il est donc probable qu’ils ont été ajoutés. Mais si la « Bible de la liturgie » adapte souvent les textes, c’est, nous dit-on, pour le rendre immédiatement compréhensible lors de sa proclamation. Eh bien c’était précisément l’intérêt de dire « vos pères » qui ont mangé « la manne ». Car si un chrétien instruit le comprend tout de suite, ce n’est pas évident aujourd’hui pour tout le monde que « le pain » (quel pain ?) que « les pères » (quels pères ?) ont mangé était la manne. Le propos de Jésus est elliptique, même s’il se comprend par le contexte. Mais c’était judicieux de le préciser, comme l’ont fait les trois grandes traditions scripturaires et liturgiques. Et là aussi c’est une rupture de tradition, et un accroc à l’œcuménisme, que de donner un autre texte dans la liturgie, outre que c’est illégitime de l’imposer à la messe latine traditionnelle.

  • 2e dimanche après la Pentecôte

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    LE TEXTE

    Allelúia. Allelúia. Dómine, Deus meus, in te sperávi : salvum me fac ex ómnibus persequéntibus me et líbera me. Allelúia.

    Seigneur, mon Dieu, en toi j’ai espéré. Sauve-moi de tous mes persécuteurs et délivre-moi.

    C’est la même supplication que dans le verset du Graduel. Au lieu des mauvaises langues, c’est des persécuteurs que l’Église demande à être délivrée, mais il n’est pas de persécution sans calomnies, médisances et mensonges et ceux qui manquent à la justice par la langue sont bien des persécuteurs.

    LA MÉLODIE

    Nous l’avons déjà trouvée à la fête du Saint Nom de Jésus. Adaptée là à un texte de louange, elle avait perdu son caractère de prière ; nous pouvons l’admirer ici et nous laisser pénétrer et animer par ses nuances délicates.
    La supplication est très humble sur Dómine Déus, mais sans contrainte, confiante même et pénétrée de tendresse ; notez plutôt le posé délicat en mi de la dernière syllabe de Dómine, le retard avant le quilisma, les pressus de déus surtout. C’est cette confiance, d’abord contenue, qui s’épanouit sur in te sperávi comme en un cri par lequel l’âme, avant de l’invoquer, remet le Seigneur en présence de la fidélité qu’elle lui a gardée. Le ralenti des derniers neumes et la cadence sur la  gardent à ce rappel ardent son caractère de supplication.
    C’est une heureuse transition à la prière humble qui revient au début de la seconde phrase sur Sálvum me fac. Sur ómnibus persequéntibus le motif de sperávi s’élève à nouveau ; la montée, ralentie par un torculus allongé et un porrectus, s’adapte bien à l’ardeur de la supplication qui se poursuit dans le grave sur la même thésis que sálvum me fac. Alors pour la troisième fois le motif de in te sperávi monte avec ardeur sur libera me, comme un cri de détresse qui se détend ensuite doucement sur les neumes du jubilus.
    Il y a dans ce verset un mélange de discrétion et d’audace qui est bien l’attitude de l’âme en peine devant le Seigneur infiniment bon et infiniment grand aussi.
    Dom Baron

  • Bob

    Vu par hasard sur internet :

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    D'autres dessins de Bob Moran (sic) pour The democracy fund (Canada) ici.

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  • Un Dakota sans avortement

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    Le Planning familial a annoncé la fermeture de son avortoir au Dakota du Sud. Or c’était le dernier avortoir de l’Etat.

    Et comme en mars dernier a été adoptée une loi interdisant la vente d’abortifs par la poste, il n’y a plus aucun avortement dans l’Etat. Le gouverneur très pro-vie, Kristi Noem, a twitté :

    Les avortements ont cessé au Dakota du Sud. Nous avons prié longtemps pour cela, et c’est fait désormais. Maintenant nous devons redoubler d'efforts pour prendre soin des mères en difficulté. Une aide est disponible pour vous. L'adoption est une option. Vous n'êtes jamais seule.

    Cette situation est l’illustration que le diable porte pierre. En effet, l’avortoir du Dakota du Sud ferme en grande partie à cause de son manque à gagner pendant les confinements du covid, qui a conduit à une baisse durable de fréquentation. Et la loi interdisant l’avortement par correspondance était une réponse à la permission fédérale donnée à cause du covid.

  • Laïcisme pathologique

    La FSU-SNUipp 65 a écrit aux autorités de l’Education nationale de la région et va faire une alerte auprès du ministère pour une grave atteinte à la laïcité qui va avoir lieu à Lourdes.

    En effet, le syndicat a appris que des élèves des écoles laïques de Lourdes allaient participer à un concert sur l’esplanade du sanctuaire qui est un « haut lieu du catholicisme », et en outre ces élèves vont chanter l’Ave verum de Mozart, un chant pas du tout conforme à la neutralité républicaine.

    Il s’agit du concert final du festival « l’Offrande musicale », le 11 juillet prochain. Les élèves en question, qui sont en vacances, font partie du chœur qui va participer à ce concert « gratuit pour les personnes en situation de handicap ». Des enfants qui ont la chance de pouvoir chanter un chef-d’œuvre absolu sous la direction d’un des plus grands chefs d’orchestre de notre temps, Riccardo Muti.

    S’il y avait une justice en France, le syndicat FSU-SNUipp serait condamné pour harcèlement. Et ses dirigeants envoyés en hôpital psychiatrique.