Le Planning familial a annoncé la fermeture de son avortoir au Dakota du Sud. Or c’était le dernier avortoir de l’Etat.
Et comme en mars dernier a été adoptée une loi interdisant la vente d’abortifs par la poste, il n’y a plus aucun avortement dans l’Etat. Le gouverneur très pro-vie, Kristi Noem, a twitté :
Les avortements ont cessé au Dakota du Sud. Nous avons prié longtemps pour cela, et c’est fait désormais. Maintenant nous devons redoubler d'efforts pour prendre soin des mères en difficulté. Une aide est disponible pour vous. L'adoption est une option. Vous n'êtes jamais seule.
Cette situation est l’illustration que le diable porte pierre. En effet, l’avortoir du Dakota du Sud ferme en grande partie à cause de son manque à gagner pendant les confinements du covid, qui a conduit à une baisse durable de fréquentation. Et la loi interdisant l’avortement par correspondance était une réponse à la permission fédérale donnée à cause du covid.
Commentaires
Je ne crois pas qu'il y ait aucune femme se disant "chouette, je suis enceinte, je vais pouvoir avorter". L'avortement est un drame personnel, et une bombe à retardement psychologique pour celles qui le prennent à la légère et pensent que "ce n'est qu'un amas de cellules". Tu aimeras ton prochain comme toi-même, qu'est-ce qui peut être plus "proche" que l'enfant à naître pour sa mère? Et quand cette vérité se dégagera, quelle désespérance peut être plus forte que celle d'avoir mis fin à la vie de ce qui restera pour toujours son enfant?
La chose première à combattre est cette "structure de péché" qui fait faussement paraître l'avortement comme une nécessité banale. Par pression sociale, par bourrage de crâne. Et il faut prier pour ces femmes qui en sont victimes, qu'elles sortent du déni et puissent trouver le pardon sacramentel.