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  • A Malte

    Les députés de Malte ont adopté à l’unanimité une loi qui autorise le diagnostic préimplantatoire (DPI) lors du processus de procréation médicalement assistée. Afin de supprimer les embryons qui seraient porteurs de maladies (neuf sont précisées).

    Les députés y étaient tous hostiles au début du débat. Et ils ont tous voté pour…

    Parce que la Commission des personnes handicapées a donné un avis positif…

    On notera que 11 membres de la commission sur 15 se sont désolidarisés de l’avis, pour lequel on ne leur avait pas demandé leur avis… Et ils ont publié une déclaration : « En choisissant de jeter les embryons avec des déficiences génétiques, nous supposons que la vie d’une personne avec une déficience ne vaut pas la peine d’être vécue. Cette loi sape sérieusement tous les efforts en faveur des personnes handicapées à Malte au cours des dernières décennies. Elle augmentera directement l’intolérance envers les personnes atteintes de maladies génétiques qui sont déjà nées, entretenant l’idée qu’elles auraient dû être éliminées plus tôt. »

    La DPI ne peut exister que si l’on a préalablement légalisé la PMA. Or l’Eglise a condamné la PMA. Les députés maltais avaient déjà légalisé la PMA. La légalisation à l’unanimité du DPI montre de façon spectaculaire que dans ce « pays catholique » il n’y a pas un seul député catholique. Et aussi qu’on peut retourner tous les députés comme une crêpe avec un avis émanant d’une commission bidonnée…

  • Cancel partout

    Parmi les imposteurs de la nouvelle « liturgie », le dominicain André Gouzes était une sorte de pape musical, notamment avec ses plagiats aplatis de la musique byzantine. Compositeur de plus de 1.700 chants dont ceux de l'omniprésente « Liturgie chorale du peuple de Dieu » (peuple dont les fidèles de la liturgie latine immémoriale sont donc exclus), voilà qu’il est rattrapé, avec un retard ecclésiastique certain, par la vague « me too ».

    André Gouzes est visé par une plainte de « viol sur mineur », une fellation qui aurait eu lieu il y a une quinzaine d’années.

    « Peut-on continuer de chanter André Gouzes à la messe ? » se demande Le Pèlerin.

    La réponse a déjà été donnée : c’est non. Par exemple le pèlerinage du Rosaire à Lourdes a exclu ses chants, et le centre liturgique dominicain de Pologne « recommande fortement de s’abstenir d’interpréter la musique de l’auteur incriminé jusqu’à ce qu’une décision judiciaire soit prise ».

    Voilà donc tombée la statue Gouzes. A cause d’une procédure judiciaire. La musique de Gouzes, qui était portée aux nues, est subitement condamnée. Pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la musique et avec la liturgie.

    Il y avait déjà eu (pour ne parler que de la France), l’affaire Ribes. Ce prêtre qui aurait abusé d’enfants dans les années 70-80 était l’auteur de diverses œuvres pour le culte, et de vitraux. Les vitraux qui appartenaient à l’Eglise ont déjà été démontés. Pour les œuvres qui appartiennent à des municipalités, les évêques ont demandé aux maires de les enlever. La question de savoir si les vitraux sont beaux ou laids n’entre pas en ligne de compte, alors même que ceux qui les voient ne savent pas de qui ils sont…

    C’est l’idéologie de la cancel culture en action dans l’Eglise romaine. On ne nous aura rien épargné.

  • Leur Eglise

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    Ainsi le résume Le Figaro. Le texte intégral se trouve ici. J'avoue que je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout de cette logomachie destinée à diluer l'impact des demandes les plus anticatholiques. (Outre ce qu'a relevé le Figaro, on remarquera qu'on évoque la prédication de laïques hommes pendant la messe comme quelque chose d'acquis, pour demander le même droit pour les femmes laïques, alors qu'aucun laïque n'a ce droit, puisque ce n'est pas dans ses fonctions.)

  • Sa Dictature

    François a publié le 15 juin un texte qu’il a « approuvé » curieusement le 7 février, par lequel il modifie le droit canon pour exiger que l’évêque diocésain obtienne désormais une « autorisation écrite » du Dicastère pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique pour pouvoir ériger une association publique de fidèles en vue de devenir un Institut de vie consacrée ou une Société de vie apostolique de droit diocésain.

    On se souvient qu’en 2016 il avait décidé que l’évêque était tenu de consulter le Saint-Siège avant d’accorder la reconnaissance canonique à un nouvel institut religieux… diocésain. Et qu’en 2020 il avait modifié le code de droit canonique afin que les évêques obtiennent « l’accord écrit du Siège apostolique » pour accorder cette reconnaissance.

    Bref, c’est la dictature à tous les étages. Ces mesures sont évidemment prises pour empêcher toute constitution d’associations et d’instituts d’orientation traditionnelle. Comme le Dicastère pour les Instituts de vie consacrée (et la Congrégation du culte divin) sont aux mains de progressistes extrémistes, le résultat est garanti.

    Ceci est évidemment contraire à Vatican II (notamment Lumen Gentium 27), et tout simplement à la constitution divine de l’Eglise (sans parler de la tarte à la crème de la soi-disant synodalité). Mais il est devenu nécessaire de prendre des mesures contraires au Concile pour sauver le Concile, « l’esprit du Concile », face au très grave danger que font peser ceux que François appelle désormais les « restaurationnistes ». C’est devenu une obsession véritablement pathologique.

  • Fête Dieu

    Fin de l’homélie de Benoît XVI le 23 juin 2011 à Saint-Jean-de-Latran.

    Lorsqu’Il dit: Ceci est mon corps qui est donné pour vous, ceci est mon sang versé pour vous et pour une multitude, que se passe-t-il? Dans ce geste, Jésus anticipe l’événement du Calvaire. Il accepte par amour toute la passion, avec son tourment et sa violence, jusqu’à la mort en croix; en l’acceptant de cette manière, il la transforme en un acte de donation. Telle est la transformation dont le monde a le plus besoin, car elle le rachète de l’intérieur, elle l’ouvre aux dimensions du Royaume des cieux. Mais ce renouvellement du monde, Dieu veut toujours le réaliser à travers la même voie suivie par le Christ, cette voie qui, d’ailleurs, est Lui-même. Il n’y a rien de magique dans le christianisme. Il n’y a pas de raccourcis, mais tout passe à travers la logique humble et patiente du grain de blé qui meurt pour donner la vie, la logique de la foi qui déplace les montagnes avec la force douce de Dieu. C’est pourquoi Dieu veut continuer à renouveler l’humanité, l’histoire et l’univers à travers cette chaîne de transformations dont l’Eucharistie est le sacrement. A travers le pain et le vin consacrés, dans lesquels sont réellement présents son Corps et son Sang, le Christ nous transforme, en nous assimilant à Lui: il nous fait participer à son opération de rédemption, en nous rendant capables, par la grâce de l’Esprit Saint, de vivre selon sa logique même de donation, comme des grains de blés unis à Lui et en Lui. C’est ainsi qu’on les sème et que mûrissent dans les sillons de l’histoire l’unité et la paix, qui sont l’objectif auquel nous tendons, selon le dessein de Dieu.

    Sans illusions, sans utopies idéologiques, nous marchons sur les routes du monde, en portant en nous le Corps du Seigneur, comme la Vierge Marie dans le mystère de la Visitation. Avec l’humilité de savoir que nous sommes de simples grains de blé, nous conservons la ferme certitude que l’amour de Dieu, incarné dans le Christ, est plus fort que le mal, que la violence et que la mort. Nous savons que Dieu prépare pour tous les hommes des cieux nouveaux et une terre nouvelle, où règnent la paix et la justice — et dans la foi nous entrevoyons le monde nouveau, qui est notre véritable patrie. Ce soir aussi, alors que le soleil se couche sur notre bien-aimée ville de Rome, nous nous mettons en marche: avec nous il y a Jésus Eucharistie, le Ressuscité, qui a dit: «Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde» (Mt 28, 20). Merci, Seigneur Jésus! Merci de ta fidélité, qui soutient notre espérance. Reste avec nous, car le soir vient. « Bon Pasteur, Pain véritable, ô Jésus, aies pitié de nous, défends-nous, conduis-nous vers les biens éternels, dans la terre des vivants! » Amen.

    Bone pastor, panis vere, Iesu, nostri miserére : tu nos pasce, nos tuére : tu nos bona fac vidére in terra vivéntium. (Avant dernière strophe de la séquence Lauda Sion.)

  • Un premier bémol

    Conférence de presse de la commission de l’ONU sur l’Ukraine, à Kiev :

    «À Boutcha et Irpin, la commission a reçu des informations concernant des meurtres arbitraires de civils, la destruction et le pillage de biens, ainsi que des attaques contre des infrastructures civiles, notamment des écoles», « la destruction de vastes zones urbaines, qui serait la conséquence de bombardements aériens, de bombardements ou de frappes de missiles contre des cibles civiles»… «A ce stade, nous ne sommes pas en mesure de faire des constatations factuelles ou de nous prononcer sur des questions relatives à la qualification juridique des événements.»

    «Toutefois, sous réserve d'une confirmation ultérieure, les informations reçues et les sites de destruction visités peuvent étayer les allégations selon lesquelles de graves violations du droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire, pouvant aller jusqu'à des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, ont été commises dans ces régions.»

    «Une chose est d'être témoin de destructions massives par exemple, de recevoir des récits de meurtres délibérés, mais une autre est de parvenir à une décision sur la responsabilité avec la qualification juridique de ces faits.»

  • La vengeance des assassins

    Le soi-disant Service de protection maternelle et infantile continue sa persécution des enfants français qui échappent à l’avortement.

    La dernière cible en date est une famille de Vitré, qui a commis le crime de faire un enfant sans assistance de la médecine d’Etat. L’enfant est né sans problème, le bébé et la mère sont en pleine forme, l’environnement est idéal. Mais c’était un ANA : accouchement non assisté. Une horreur, pour le Service de protection maternelle et infantile. On peut avorter tant qu’on veut, mais mettre un bébé au monde naturellement, c’est insupportable.

    Ainsi donc, peu après qu’un médecin fut venu constater que tout allait bien, les gendarmes (huit !) ont investi le foyer, le bébé a été enlevé, ainsi que sa grande sœur qui n’a pas encore deux ans… A cause d’« éléments de risque de danger sur la santé et le suivi médical de deux enfants ».

    Le procureur ose marteler que l’enlèvement d’un nourrisson en parfaite santé à sa mère, et l’enlèvement d’une petite fille en parfaite santé, n’a rien à voir avec l’accouchement à domicile. Ce qui est un évident mensonge. Surtout qu’il sait que la mère ne prenait pas de risque et avait consulté pour la première parce que la naissance tardait.

    Voilà un autre aspect de la dictature française de notre temps.

  • C’est donc bien l’OTAN

    Le chef de l’OTAN Jen Stoltenberg a rencontré hier à La Haye les dirigeants de sept pays membres. Il a déclaré que l’OTAN avait commencé à intensifier ses livraisons d’armes à l’Ukraine, qui « dépend absolument de ces livraisons ».

    Il y avait là notamment le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki qui a exhorté les membres de l’OTAN à « faire beaucoup plus pour livrer des armes et de l’artillerie à l’Ukraine ». Car les pays occidentaux ruineraient leur crédibilité en cas de défaite de l’Ukraine : « Ce serait un échec total et un désastre pour l’Union européenne, nos valeurs, et pour l’OTAN. »

    Voilà qui est clair. La Pologne est donc devenue un militant de l’européisme et de ses « valeurs ». C’est pourquoi d’ailleurs elle vient de bazarder sa réforme de la justice qui déplaisait tant à Bruxelles.

    Dans le même temps la Pologne pleurniche qu’elle a envoyé toutes ses armes en Ukraine et que juin venu elle est fort dépourvue. Et, à vot’ bon cœur msieurs-dames, elle demande qu’on lui envoie quelque chose pour subsister jusqu’à la saison nouvelle. N’importe quoi, des trucs d’occasion feront l’affaire…

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  • Enfin…

    La vérité commence à se faire jour même dans nos médias officiels du mensonge. Même à France Info !

    À Bakhmut, la paix paraît bien loin et les échanges de tirs d’artillerie font chaque jour de nouvelles victimes parmi les civils restés sur place. "Les tirs sont de plus en plus forts", témoigne Natalia. Les artilleurs ukrainiens sont positionnés dans la ville et les habitants ont du mal à l’accepter. "Les combats dans les villes ne devraient pas exister : si les Russes nous tirent dessus c’est parce que les militaires ukrainiens sont positionnés ici, dans la ville", poursuit Natalia.

    Et aussi :

    Natalia et son mari Vladimir sont en colère. Une colère rentrée que l’on censure, car il est difficile de prendre position contre son propre camp. "On a même peur de s’exprimer, déplore Natalia. Si quelqu’un l’apprend, ça peut être un problème. Je pourrais en dire plus mais c’est dangereux de dire un mot de trop." Natalia et Vladimir ont eu le courage de témoigner. Beaucoup, à Bakhmut, préfèrent garder le silence. La peur du mot en trop, sans doute.

    Si de nombreux quartiers de Marioupol ont été démolis, c’est parce que les Ukrainiens prenaient position dans les immeubles. Ce n’était pas de la propagande russe, c’était la vérité. Et s’il fallait une preuve de plus que les innombrables témoignages, les vidéos et les photos, il y a le fait que par exemple à Kherson, ville de près de 300.000 habitants, pas une maison n’a été touchée par un tir russe. Parce que l’armée ukrainienne n’a pas pris position dans cette ville.

    Et pendant ce temps-là les Ukrainiens continuent de cibler délibérément les civils, en bombardant le marché de Donetsk (encore quatre morts hier) ou le marché de Chernobaevka ce matin (deux morts), notamment avec des canons français.

    N.B. Dès l’ouverture du couloir humanitaire ouvert ce matin par les Russes pour évacuer les civils réfugiés dans l’usine Azot de Siéviérodonetsk, les Ukrainiens ont commencé à bombarder le dit couloir…

  • Le premier dimanche…

    Depuis 1334 le premier dimanche après la Pentecôte est occulté par la fête de la Sainte Trinité. Sa messe demeure pourtant, mais elle ne peut être célébrée qu’un jour de férie. Cette année, seulement ce mercredi. Du moins dans le calendrier romain, car dans le calendrier monastique on le pouvait dès lundi.

    Deus, in te sperantium fortitúdo, adesto propitius invocatiónibus nostris: et, quia sine te nihil potest mortális infírmitas, praesta auxilium gratiae tuae; ut, in exsequendis mandátis tuis, et voluntáte tibi et actióne placeámus.

    La magnifique collecte de ce dimanche est, sans surprise, un héritage du sacramentaire grégorien. Elle commence par une formule alors unique dans le missel : Deus, in te sperantium fortitudo (reprise depuis seulement pour la fête de saint Grégoire VII) : Dieu, force de ceux qui espèrent en toi. Sur le blog New Liturgical Movement, Michael Foley commente : « Dieu est la force même, mais seulement pour ceux qui espèrent en lui ; il n'est pas la force, par exemple, de ceux qui le méprisent ou le fuient. Et même si la prière est adressée au Père, l'utilisation de fortitudo si peu de temps après la Pentecôte rappelle également la force d'âme comme l'un des sept dons de l'Esprit Saint. Peut-être que Dieu le Père est la force de ceux qui espèrent en Lui en nous envoyant l'Esprit Saint avec ses sept dons. »

    Puis nos prières sont appelées « invocationes », avec un emploi unique de ce mot en ce sens. Car les autres emplois ont le singulier, et il s’agit de l’invocation du nom du Seigneur. Or ici il s’agit de nos invocations, des demandes que nous formulons.

    « Puisque notre infirmité de mortels ne peut rien, accorde-nous l’aide de ta grâce, afin qu'en exécutant tes commandements, nous te soyons agréables par la volonté et par l’action. »

    On trouve ici un écho évident, à travers la phrase du Christ "Sans moi vous ne pouvez rien faire", du combat de saint Augustin contre le pélagianisme, avec l’affirmation que l’homme ne peut absolument rien faire de bien sans la grâce. Avec la précision qu’il ne peut même rien vouloir de bien sans la grâce. Volonté et action qui sont les deux faces de la manifestation de la charité en nous et par nous. Ce qui renvoie à l’épître de ce jour, le passage de la première épître de saint Jean qui commence par : « Dieu est amour. » : « L’amour consiste en ce que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés le premier, et qui a envoyé son Fils comme une propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si c’est ainsi que Dieu nous a aimés, nous aussi nous devons nous aimer les uns les autres… »

    Enseignement développé par Jésus lui-même dans l’évangile (Luc 6,36-42) : « Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez point, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez pas condamnés ; pardonnez, et on vous pardonnera… Pourquoi vois-tu le fétu dans l’œil de ton frère, sans apercevoir la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter le fétu qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? »