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Mercredi de la deuxième semaine de carême

Deus, innocéntiæ restitútor et amátor, dírige ad te tuórum corda servórum : ut, spíritus tui fervóre concépto, et in fide inveniántur stábiles, et in ópere efficáces. Per Dóminum.

O Dieu, qui aimez et rendez l’innocence, dirigez vers vous les cœurs de vos serviteurs, afin qu’ayant commencé à être fervents grâce à votre Esprit, ils soient trouvés fermes dans la foi et agissants quant aux œuvres. Par Notre-Seigneur.

Jésus se nourrit parmi les lis et aime, d’un amour de préférence, l’innocence des vierges. Son sang néanmoins blanchit les vêtements des pénitents ; aussi, dans la bénédiction sur le peuple, le prêtre invoque-t-il aujourd’hui cette aspersion purificatrice afin que les fidèles enflammés d’une sainte ferveur, soient fermes dans la foi, et se montrent actifs dans le bien.

Le privilège que Jésus accorde à ses plus intimes est celui de boire à son propre calice. Il est amer, mais fortifiant pour l’âme. L’amour a besoin de sacrifice et de douleur et s’en nourrit. Plus on aime Jésus, et plus on souffre pour Jésus. On souffre parce que l’on aime, et l’on aime, justement parce que la douleur alimente la chaste flamme de l’amour. Aussi le Séraphin d’Assise, stigmatisé aux mains, aux pieds et au côté, prêchait-il au peuple l’amour et la souffrance dans ces vers : « Si grand est le bien que j’attends, Que toute peine m’est délice. »

« Tanto è quel bene ch 'io aspetto, che ogni pena m'è diletto. »

Bienheureux cardinal Schuster

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