En Pologne, pour les élections européennes, les partis d’opposition (en dehors de celui du sodomite Biedron) s’étaient unis dans une grande coalition dont les sondages prédisaient qu’elle battrait le PiS.
Encore raté !, comme disait le regretté Garcimore. L’idée était qu’à force de mensonges on réussirait à tromper la majorité des électeurs et donc on enclencherait la machine à battre le PiS aux prochaines élections législatives, à l’automne. Mais le PiS a gagné contre tous les autres réunis, et a même fait le meilleur score de son histoire.
Alors, forcément, il apparaît que la coalition ne survivra pas jusqu’aux législatives. C’était déjà le mariage de la carpe et du lapin. Mais dans la défaite il est impossible de continuer de faire campagne ensemble - ces partis vont des ex-communistes à la droite du parti paysan - même sous la houlette des puissants libéraux dont le chef est le président du Conseil européen (et qui se fait tout à coup d’une discrétion de violette sur son retour politique en Pologne)…
Samedi, le parti paysan (de son vrai nom parti populaire polonais), qui a obtenu trois députés européens, a claqué la porte, disant qu’il était prêt à former une alliance avec d’autres forces modérées, sans dire lesquelles. En fait le parti paysan veut continuer à cultiver son (toujours importante) implantation locale, qui est aux antipodes de l’idéologie bobo eurocratique.