Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Barbarie

    Le « National Institute for Health and Care Excellence » de Grande-Bretagne, à savoir l’Institut national pour l’excellence de la santé et des soins, dont l’acronyme est NICE, donc bien, gentil, aimable, sympathique, charmant, élégant, etc., publie son projet de nouvelles directives concernant l’accès des femmes à l’avortement, élaboré conjointement avec le Collège royal des obstétriciens et gynécologues.

    Les femmes devront pouvoir avorter en moins d’une semaine, voir le médecin généraliste auparavant ne sera plus obligatoire, elles pourront donc aller directement à l’avortoir après consultation par téléphone, le suivi post-avortement sera supprimé.

    Il semble que même des pratiquants de la religion de la culture de mort trouvent que c’est pousser le bouchon un peu loin et que ce n’est « pas une amélioration des soins médicaux »…

    Le texte définitif sera publié en septembre.

  • Les Petites Sœurs

    Dernières nouvelles de la persécution des « Petites Sœurs de Marie, Mère du Rédempteur » dans le diocèse de Laval : ici.

  • Vendredi de la Passion

    Toute la liturgie de ce vendredi annonce le vendredi saint. Voici par exemple le dernier répons des matines, qui est composé d’expressions du psaume 21, le psaume de la Passion par excellence (Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ?). La suppression du Gloria Patri et la longue répétition du corps du répons souligne cet aspect.

    ℟. In próximo est tribulátio mea, Dómine, et non est qui ádiuvet ; ut fódiant manus meas et pedes meos : líbera me de ore leónis, * Ut enárrem nomen tuum frátribus meis.
    . Erue a frámea, Deus, ánimam meam, et de manu canis únicam meam.
    ℟. Ut enárrem nomen tuum frátribus meis. ℟. In próximo est tribulátio mea, Dómine, et non est qui ádiuvet ; ut fódiant manus meas et pedes meos : líbera me de ore leónis, Ut enárrem nomen tuum frátribus meis.

    Ma tribulation est proche, Seigneur, et il n’est personne qui me porte secours ; ils m’assiègent pour percer mes mains et mes pieds : sauvez-moi de la gueule du lion, Afin que je raconte votre nom à mes frères. Arrachez mon âme à l’épée à double tranchant ; et mon unique de la main du chien. Afin que je raconte votre nom à mes frères. Ma tribulation est proche, Seigneur, et il n’est personne qui me porte secours ; ils m’assiègent pour percer mes mains et mes pieds : sauvez-moi de la gueule du lion, Afin que je raconte votre nom à mes frères.

    *

    Pour commémorer les Sept douleurs de la Sainte Vierge, voici Matko najświętsza, dans la version de Henryk Mikołaj Górecki, Cantiques marials op. 54 n° 2 (1985). Sublime interprétation du chœur Psalmodia (de l’université pontificale Jean-Paul II de Cracovie), dans un CD de 2011 hélas introuvable.

    (Les deux derniers vers de chaque strophe sont bissés.)

    Matko najświętsza, do serca Twego,
    Mieczem boleści wskroś przeszytego,
    Wołamy wszyscy z jękiem, ze łzami :
    Ucieczko grzesznych, módl się za nami !

    Mère très sainte, à ton cœur transpercé d’un glaive de douleur nous en appelons tous avec gémissement, avec larmes : refuge des pécheurs, prie pour nous !

    Gdzie my o Matko, ach gdzie pójdziemy,
    I gdzie ratunku szukać będziemy ?
    Twojego ludu nie gardź prośbami :
    Ucieczko grzesznych, módl się za nami !

    Où, ô Mère, où irons-nous, et où chercherons-nous de l’aide ? Ne dédaigne pas les suppliques de ton peuple : refuge des pécheurs, prie pour nous !

    Imię Twe Marjo, litością spłynie,
    Tyś nam pociechą w każdej godzinie.
    Gdyśmy ściśnieni bólu cierniami :
    Ucieczko grzesznych, módl się za nami !

    Ton nom, Marie, est célèbre pour sa miséricorde, tu es notre consolation en tout temps ; lorsque les épines de douleur nous enserrent, refuge des pécheurs, prie pour nous !

    A gdy ostatnia łza z oka płynie,
    O Matko święta w onej godzinie
    Zamknij nam oczy Twymi rękami :
    Ucieczko grzesznych, módl się za nami !

    Quand la dernière larme coulera de nos yeux, ô sainte mère, en cette heure, ferme nos yeux de tes mains : refuge des pécheurs, prie pour nous !

    I kiedy ziemskie życie uleci,
    Proś, niech nam Jezus w niebie zaświeci,
    Byśmy Hosanna tam z Aniołami,
    Śpiewali wiecznie: módl się za nami !

    Et quand la vie terrestre s’enfuira, demande que Jésus nous donne la lumière dans le ciel et que nous chantions éternellement Hosanna avec les anges : prie pour nous !

  • Atroce

    La Cour constitutionnelle de Corée du Sud décide que l’interdiction de l’avortement est anticonstitutionnelle, et ordonne que la loi soit modifiée avant la fin de l’année.

    Concrètement, cela ne change rien, puisque l’avortement se pratique couramment dans les hôpitaux coréens et qu’une femme sur 5 dit ouvertement avoir avorté au moins une fois.

    Mais l’argumentation de la Cour constitutionnelle est atroce. Outre la révérence obligée à l’idéologie féministe (« l’interdiction de l’avortement limite le droit des femmes à accomplir leur propre destin et viole leur droit à la santé »), on lit :

    « Les embryons dépendent complètement pour leur survie et leur développement du corps de la mère, ce qui fait qu’on ne peut conclure qu’ils sont des êtres vivants séparés et indépendants ayant un droit à la vie. »

    La Cour constitutionnelle de Corée du Sud est donc aussi l’autorité scientifique suprême et le tribunal qui décide qui a droit à la vie.

    Mais quand c’est au service de la culture de mort ce totalitarisme est exemplairement démocratique.

    N.B. En janvier dernier, la croissance démographique de la Corée du Sud est tombée à 0,1%.

  • Macron dit n’importe quoi

    Après le sommet européen sur le Brexit, qui donne au Royaume-Uni jusqu’au 31 octobre pour trouver une solution, Emmanuel Macron a déclaré que la décision des Britanniques de participer ou non aux prochaines élections européennes leur appartenait mais que ce serait « baroque » de le faire tout en organisant le Brexit.

    Or c’est écrit en toutes lettres dans le texte de l’accord que si le Brexit n’a pas lieu avant le 22 mai le Royaume-Uni « sera dans l'obligation de procéder aux élections au Parlement européen ».

    Macron devrait quand même lire ce qu’il signe et qu’il est censé avoir négocié.

  • Benoît XVI

    Le pape émérite a écrit un texte important, publié dans la confidentielle « Feuille du clergé » (Klerusblatt) en Bavière (et repris sur le site allemand de Vatican News). Il a été traduit en anglais par le National Catholic Register. Et en français par Jeanne Smits (d'après l'anglais, mais en se référant à l'allemand).

    Ce texte analyse à la racine les problèmes dits de « pédophilie » et d’« homosexualité » dans l’Eglise. D’une façon tellement opposée à celle de François que la dernière phrase (« Je voudrais remercier le pape François pour tout ce qu’il fait pour nous montrer la lumière de Dieu…) est à prendre, au mieux, au second degré.

    En bref, Benoît XVI montre que la racine de la crise est dans le refus de la loi naturelle (ce que Jean Madiran appelait l’hérésie du XXe siècle…) et dans la perte de la foi. Ce texte montre d’une part un Joseph Ratzinger intellectuellement toujours aussi brillant, et surtout un pape émérite qui ne prend pas de gants pour dénoncer explicitement les dérives dans l’Eglise. On remarque aussi son insistance à demander qu’on ne cède pas à la tentation de créer une nouvelle Eglise, car, comme il le dit, ça a déjà été fait et ça conduit forcément à l’échec.

    Addendum

    L’ignoble calomnie d’un sinistre petit bonhomme (dans La Croix, bien sûr) :

    « Au Vatican, (…) on rappelle aussi qu’il s’agit là de « réflexions qui n’ont aucune valeur magistérielle ». Certains vont toutefois jusqu’à mettre en doute la paternité d’un texte dans lequel ils ne reconnaissent pas la plume habituelle de l’ancien pape qui, à 92 ans la semaine prochaine, leur apparaît plus que jamais sous la coupe de son entourage. »

    Alors qu'on reconnaît au premier coup d'œil le style et la manière de Joseph Ratzinger.

    Mais on a compris que ce qui défrise La Croix est que dans ce texte "le pape émérite semble prendre le contre-pied du pape François sur la question des abus sexuels"...

  • Jeudi de la Passion

    Hymne des laudes au temps de la Passion. Il s’agit en fait de la deuxième partie de l’hymne de saint Venance Fortunat commencée aux matines (Pange lingua). Traduction de Remi de Gourmont.

    Lustra sex qui jam peracta tempus implens corporis.
    Se volente, natus ad hoc, Passioni deditus,
    Agnus in cruce levatur, immolandus stipite.

    Trente ans : le cercle corporel est accompli,
    Celui qui naquit exprès, dédié à la Passion,
    Agneau se lève sur la Croix du sacrifice.

    Hic acetum, fel, arundo, sputa, clavi, lancea :
    Mite corpus perforatur, sanguis unda profluit,
    Terra, pontus, astra, mundusque lavantur flumine.

    Vinaigre, fiel, roseau, crachats, clous et la lance :
    Le corps débonnaire est perforé, le sang ondoie
    La terre, les mers, les astres, et le monde est lavé.

    Crux fidelis inter omnes, arbor una nobilis,
    Nulla talem silva profert fronde, flore, germine :
    Dulce lignum, dulci clavo, dulce pondus sustinet.

    Croix fidèle entre tous les arbres, arbre de noblesse unique,
    Nulle forêt n'en produit de tel, pour les feuilles, les fleurs ou le fruit,
    O bois très doux, ô clous très doux, fardeau très doux !

    Flecte ramos, arbor alla, tensa laxa viscera
    Et rigor lentescat ille quem dedit nativitas,
    Ut superni membra regis miti tendas stipite.

    Fléchis tes branches, arbre géant, relâche un peu la tension des viscères,
    Et que ta rigueur naturelle s'alentisse,
    N'écartèle pas si durement les membres du Roi suprême.

    Sola digna tu fuisti ferre pretium saeculi
    Atque portum praeparare nauta mundo naufrago
    Quam sacer cruor perunxit fusus Agni corpore.

    Seul, tu fus digne de porter la rançon du siècle,
    O fanal éternel du havre permanent.
    Secours définitif du monde rénové par le sang sacré de l'Agneau.

    Gloria et honor Deo usquequaque altissimo,
    Una Patri, Filioque, inclito Paraclito:
    Cui laus est et potestas per æterna sæcula.
    Amen.

    Screenshot_2019-04-10 Bréviaire de Paris, noté Calendriers Première partie.png

    Bréviaire de Paris, XIIIe siècle, BNF.

  • En Chine

    Mujiaping3.jpg

    Décidément l’accord secret entre la Rome bergoglienne et la Chine communiste fonctionne à plein régime.

    Quelque 200 fidèles se sont réunis hier soir devant le sanctuaire marial de Mujiaping, dans le diocèse de Fengxiang (Shaanxi), ayant appris que les autorités allaient venir le détruire.

    Ce matin, 600 fonctionnaires dont de nombreux policiers sont arrivés pour procéder à la démolition du portail, du sanctuaire de la Vierge et de l’église du Sacré-Cœur.

    C’est dans ce diocèse qu’a été détruite une église le 4 avril. D’autres démolitions sont prévues.

    Le diocèse de Fengxiang est le seul où l’Eglise officielle (l’Association patriotique) n’a aucun prêtre, aucun fidèle. Les autorités communistes ont décidé de persécuter les catholiques de ce diocèse jusqu’à ce qu’ils acceptent de rejoindre l’Eglise officielle.

    Screenshot_2019-04-10 Fengxiang, 200 faithful in standoff with 600 policemen who want to destroy the Marian shrine of Mujia[...](1).png

    Screenshot_2019-04-10 Fengxiang, 200 faithful in standoff with 600 policemen who want to destroy the Marian shrine of Mujia[...].png

  • Mercredi de la Passion

    Hymne des matines au temps de la Passion

    Screenshot_2019-04-09 Csg-0359_101 jpg (Image JPEG, 832 × 1248 pixels).png

    Saint-Gall, Xe siècle

    Pange, lingua, gloriosi
    prœlium certaminis,
    et super Crucis trophæum
    dic triumphum nobilem :
    qualiter Redemptor orbis
    immolatus vícerit.

    Chante, ma langue, le combat, la glorieuse lutte ; sur le trophée de la croix, proclame le noble triomphe : le Rédempteur du monde fut vainqueur en s'immolant.

    De parentis protoplasti
    fraude factor condolens,
    quando pomi noxialis
    morsu in mortem corruit:
    Ipse lignum tunc notavit,
    damna ligni ut solveret.

    Attristé de l'égarement de notre premier père, qui tomba dans la mort en mordant le fruit néfaste, le Créateur choisit lui-même un arbre pour réparer la malédiction de l'arbre.

    Hoc opus nostræ salutis
    ordo depoposcerat ;
    multiformis proditoris
    ars ut artem falleret,
    et medelam ferret inde,
    hostis unde læserat.

    Cette œuvre de salut, l'ordre divin l'exigeait, pour vaincre par la ruse la ruse multiforme du Malin, et porter le remède d'où venait la blessure.

    Quando venit ergo sacri
    plenitudo temporis,
    missus est ab arce Patris
    Natus, orbis Conditor ;
    atque ventre virginali
    caro factus prodiit.

    Quand vint donc la plénitude du temps, le Fils, Créateur du monde, fut envoyé d'auprès du Père. Il s'avança, devenu chair dans un sein virginal.

    Vagit infans inter arcta
    conditus præsepia :
    membra pannis involuta
    Virgo Mater alligat :
    et manus pedesque, et crura
    stricta cingit fascia.

    L'enfant pleure et vagit, couché dans une étroite mangeoire : la Vierge, sa Mère, l'emmaillote en des langes, et voici les mains et les pieds d'un Dieu enserrés dans des liens !

    Gloria et honor Deo
    usquequaque altissimo,
    una Patri, Filioque,
    inclito Paraclito:
    cui laus est et potestas
    per æterna sæcula.
    Amen.

    Gloire et honneur à jamais au Dieu très-haut, ensemble Père, Fils, et illustre Consolateur; louange et puissance pour les siècles éternels. Amen.

  • La sinistre farce du déni

    C’est désormais automatique. Les mères infanticides plaident le « déni de grossesse », et ça marche. Nouveau cas avec Karine, à Carcassonne, dont le bébé a été retrouvé dans son congélateur.

    Elle n’a jamais eu conscience d’être enceinte, elle ne se « rappelle pas avoir réellement accouché ». « « Pour moi, il n'était pas là. Il ne s'est rien passé. »

    D’ailleurs il est allé tout seul dans le congélateur. Tant il est vrai que les enfants font des bêtises de plus en plus jeunes.

     

    Addendum

    Elle a été condamnée à cinq ans de prison dont 37 mois avec sursis, et elle est donc… sortie libre, parce qu’elle a passé deux ans avec un bracelet électronique.