Voilà que la CGT parle du « bien commun ». Une conversion à la doctrine sociale de l’Eglise ? Non, certes. D’ailleurs elle ne parle pas du « bien commun », mais d’un « bien commun ».
La CGT s’insurge contre le projet de Leclerc de vendre de l’électricité. L’énergie, dit le syndicat, n’est pas une marchandise mais un « bien commun ».
Désolé, mais l’énergie est bel et bien une marchandise : elle se vend et elle s’achète, auprès de divers producteurs. Et il y a quantité de diverses sortes d’énergie, de plus en plus diversement produite, ce qui illustre que ce n’est pas « un bien commun ».
En fait la CGT garde ses vieilles références communistes : elle croit qu’il est encore possible de revenir au monopole de la production électrique, qui était son monopole, et son pactole, le bon temps où elle pouvait appeler son monopole « un bien commun », son bien communiste…
Commentaires
Pas d'autre horizon possible pour eux autre que "Le communisme, c'est les Soviets plus l'électricité."