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Mardi de Pentecôte

La première lecture de la messe (Actes des apôtres 8, 14-17) est très brève :

En ces jours-là, quand les apôtres, qui étaient à Jérusalem, eurent appris que les habitants de Samarie avaient reçu la parole de Dieu, ils leur envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, étant venus, prièrent pour eux, afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint : car il n’était encore descendu sur aucun d’eux, mais ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors ils leur imposaient les mains, et ils recevaient l’Esprit-Saint.

Le bienheureux cardinal Schuster commente :

La lecture des Actes des Apôtres a une grande importance dogmatique ; elle démontre que, si les diacres et de simples fidèles peuvent être les ministres du sacrement de Baptême, la collation du Saint-Esprit est au contraire réservée aux Apôtres et à leurs successeurs.

Après cette affirmation dogmatique, il faut noter dans la lecture la valeur liturgique de l’expression : Oraverunt pro ipsis ut acciperent Spiritum Sanctum. Ce n’est point d’une prière privée qu’il s’agit, ni antérieure à la collation du sacrement de Confirmation ; mais, comme nous l’enseignent les antiques liturgies, c’est une véritable épiclèse sacramentelle, accompagnant l’imposition des mains des Apôtres, et aussi selon toute probabilité, l’onction de la tête avec le saint Chrême du Paraclet, in quo signati estis, comme le disait l’Apôtre à ses fidèles (« par lequel vous avez été marqués d’un sceau », Ephésiens 4,30).

Sur l'introït particulier de ce jour, voir ma note de l'an dernier.

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