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  • Saint Basile

    Eponyme du royaume par ton nom,
    c'est le peuple saint du Christ, le sacerdoce royal
    qu'en ton amour de la sagesse et ton savoir
    comme pasteur, Père Basile, tu menas;
    aussi du diadème de son royaume t'a couronné
    le Roi des rois, le Seigneur de l'univers,
    le Fils coéternel qu'en dehors du temps le Père conçoit;
    prie-le de sauver et d'illuminer nos âmes.

    Dans la splendeur de tes ornements,
    pontife Basile, tu annonças
    l'Evangile du royaume avec joie;
    et tu fis jaillir pour l'Eglise
    l'enseignement de l'orthodoxie;
    nous confessons désormais à sa lumière
    comme un seul Dieu le Père tout-puissant,
    le Verbe, Fils unique, et l'Esprit divin
    et glorifions en trois personnes l'indivisible Divinité;
    prie-la de sauver et d'illuminer nos âmes.

    Toi qui fais partie des chœurs célestes
    et partages le séjour
    des Anges dont tu as imité la condition
    par la pure splendeur de ta vie,
    Père Basile, puisqu'en ton corps
    tu avais déjà renoncé,
    tel un incorporel, aux terrestres plaisirs,
    auprès du Christ notre Dieu veuille intercéder
    pour nous qui jouissons de ta doctrine inspirée,
    afin qu'évitant les ténèbres de l'ignorance nous obtenions
    le salut et l'illumination de nos âmes.

    Liturgie byzantine, vêpres de saint Basile (fêté le 1er janvier - qui est le jour de sa mort - en même temps que la Circoncision). Les premiers mots font référence au fait que Basileios veut dire « royal », et que le féminin basileia veut dire aussi « royaume ».

  • La messe menacée à Rennes

    Une page facebook « pour le maintien de la chapelle Saint-François de Rennes » nous apprend ceci :

    Cette page à pour objet le maintien de la communauté de saint François à Rennes desservie par l'institut du Christ-Roi depuis 14 ans.
    Aujourd'hui monseigneur l'archevêque Pierre d'Ornellas :

    - exige le départ de notre prêtre le chanoine Cristofoli,

    - demande au Christ-Roi de quitter l'archidiocèse,

    - envisage de réduire à néant cette communauté en mettant en place un service minimum le dimanche.

    La réponse définitive doit tomber d'un jour à l'autre.
    Nous sommes donc plus que jamais en danger et avons besoin de vous tous !

    Et ici l’allocution du président de l’association, qui précise les mauvaises nouvelles.

     

  • Trois faits

    A propos d’Orlando, l’ampleur planétaire de la propagande Padamalgam est à la mesure de la tuerie. On ne veut pas savoir, on ne veut pas comprendre. Pour les autres, juste trois petits faits.

    1 - L’auteur de "la plus grande fusillade de l’histoire des Etats-Unis" (étant entendu qu’un homosexuel vaut au moins 10 Indiens) est un Afghan de nationalité américaine, musulman pratiquant, qui a été entendu trois fois par le FBI sur ses liens avec des « extrémistes ». Juste avant son acte il a fait allégeance à l’Etat islamique, et l’Etat islamique a officiellement revendiqué le massacre.

    2 – Tous les traités de droit musulman indiquent que les actes homosexuels doivent être punis de mort. Tous les candidats imams apprennent que les actes homosexuels doivent être punis de mort. Dans toutes les mosquées on sait que les actes homosexuels méritent la mort.

    maxresdefault.jpg3 - Le 29 mars dernier, le cheikh Farrokh Sekaleshfar donnait une conférence au Centre islamique Husseini de Sanford, dans la banlieue d’Orlando. Sur le thème : « Comment traiter le phénomène de l’homosexualité. » Un thème qui lui est cher, apparemment. Il y a une brève vidéo qui le montre en train d’en parler en 2013 à l’université du Michigan à Dearborn. Il dit ceci :

    C’est vrai que les gens ne peuvent pas être jugés et que tout le monde est bon : ils sont créatures de Dieu, et c’est pourquoi tout le monde est bon. Alors, est-ce que l’islam est homophobe ? C’est inexact, car il n’y a aucune haine contre ces gens-là. Parce que le pécheur est la création d’Allah : on ne peut pas haïr la création d’Allah. Nous voyons la mise à mort physique comme quelque chose de brutal, mais c’est ici que la haine humaine envers l’acte doit provenir de l’amour. Nous devons être heureux pour cette personne… Nous croyons en un au-delà, nous croyons en une vie éternelle, et par cette sentence vous serez pardonné et vous n’en serez pas responsable dans l’au-delà. C’est pour son amélioration qu’il s’en va. Nous devons avoir de la compassion pour les gens. Avec les homosexuels c’est la même chose. Par compassion, débarrassons-nous d’eux maintenant.

    Farrokh Sekaleshfar avait été invité par les « Etudiants pour la conscience islamique », dont voici une photo de leurs réunions (une photo officielle destinée à attirer du monde…).

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    Oui, c’est l’université du Michigan (avant, c’était un pays indien…).

    Il n’est pas inintéressant de savoir que le cheikh Farrokh Sekaleshfar est né à… Manchester. Qu’il a obtenu un diplôme de médecin au Collège impérial de Londres, et qu’il a ensuite étudié dix ans à Qoms, la fameuse ville sainte chiite d’Iran.

    Quant à ces pauvres gens qui rendent la Manif pour tous, et les catholiques de la Manif pour tous, responsables de la tuerie (dont l'ineffable Pascal Nègre, qui se croit toujours porte-parole du lobby d'Universal), je les plains. Sincèrement.

    En attendant la suite. Non sans souligner qu'il est désormais amplement prouvé que la Padamalgam tue.

     

    Addendum

    Et un quatrième fait qui n'est pas sans importance, c'est le moins qu'on puisse dire: le terroriste d'Orlando était un employé du numéro un mondial des services de sécurité, G4S.

  • La renonciation de Benoît XVI et l’empire américain

    Brillantissime analyse d’Antonio Socci sur la renonciation de Benoît XVI et l’empire américain dirigeant l’Europe via l’Allemagne. On n’est pas obligé d’être d’accord avec tout, mais dans les grandes lignes c’est vraiment lumineux. A lire absolument. Ici pour les italophones. En traduction française chez Benoît et moi pour les autres.

  • Saint Antoine de Padoue

    Nous te prions, ô Notre Dame, Mère de Dieu,
    exaltée au dessus des chœurs des anges.
    Remplis le vase de notre cœur de la grâce céleste ;
    fais-nous resplendir de l'or de la sagesse;
    soutiens-nous avec la puissance de ton intercession ;
    orne-nous des pierres précieuses de tes vertus ;
    répands sur nous l'huile de ta miséricorde,
    par laquelle tu couvres la multitude de nos péchés.
    Que nous soyons trouvés dignes d'être élevés à la hauteur de la gloire céleste
    et de vivre heureux pour l'éternité avec tous les bienheureux.
    Nous demandons cela à Jésus Christ,
    ton Fils qui en ce jour t'a exaltée au-dessus des chœurs des anges,
    t'a couronnée de la couronne du royaume et t'a placée sur le trône de la lumière éternelle.
    A lui soit honneur et gloire pour les siècles éternels.
    Et que toute l'Eglise chante : Amen. Alléluia !

    Fin d’un sermon de saint Antoine de Padoue pour l’Assomption.

  • 4e dimanche après la Pentecôte

    Introït

    Dóminus illuminátio mea et salus mea, quem timebo ? Dóminus defénsor vitæ meæ, a quo trepidábo ? qui tríbulant me inimíci mei, ipsi infirmáti sunt, et cecidérunt.
    Si consístant advérsum me castra : non timébit cor meum.

    Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrai-je ? Le Seigneur est le défenseur de ma vie, de quoi tremblerai-je ? Mes ennemis qui me suscitent des maux, ce sont eux qui se sont affaiblis et sont tombés.
    Si des armées rangées en bataille s’élèvent contre moi : mon cœur n’aura pas de frayeur.

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    Par la schola de Saint-Vincent de Dinslaken, en Rhénanie.

     Commentaire de dom Baron :

    La mélodie donne à ce texte déjà si expressif par lui-même un ton de confiance joyeuse, enthousiaste, vibrante, avec même cette nuance de défi que l'on trouve dans les élans de foi d'une jeunesse bouillante d'ardeur. Aussi bien, c'est l'Église éternellement jeune qui chante l'infinie puissance de son chef ; le vainqueur de la mort et de Satan.

    Des notes longues, sans cesse ramenées au fa par la tierce inférieure, donnent à la première phrase une force extraordinaire. Il n'y a pas d'éclat ; c'est une volonté qui se pose, assurée, ferme comme une ligne infranchissable.

    L'enthousiasme qui a déjà monté sur quem timébo s'élève plus ardent sur Dominus qui, au début de la seconde phrase, reprend à la quarte supérieure, le motif de l'intonation. Toutes les affirmations sur fa s'en trouvent renforcées, amenant, pour finir, cet admirable cri de fierté audacieuse, quelque peu téméraire même : a quo trepidabo ?

    L'idée de la troisième phrase est autre : l'Église voit ses ennemis défaits. Elle se laisse aller à la joie, une joie qui est débordante, dès le début, sur qui tribulant ; le motif qui glorifie le Christ dans le verset du Graduel Christus factus est, le Jeudi Saint. Elle se revêt ensuite d'une autorité et d'une force qui, sur les notes longues de mei et de infirmati sunt a quelque chose de dur, comme l'épée du vainqueur sur l'ennemi prosterné.

  • Revoilà James Dyson

    Sir James Dyson, connu pour ses aspirateurs sans sac, a depuis longtemps pris fait et cause pour le Brexit. On se souvient notamment de sa déclaration de novembre 2014. A quelques jours du référendum, il en remet une couche, dans une interview au Telegraph :

    Je ne parle pas seulement du point de vue de l’entrepreneur. Je parle du point de vue de la souveraineté. Nous créerons plus de richesses et d'emplois en étant en dehors de l'UE qu'en étant à l'intérieur, et nous serons maîtres de notre destin. Et la maîtrise est, je pense, la chose la plus importante dans la vie comme dans les affaires. La dernière chose que je voudrais faire serait de me mettre dans les mains de quelqu’un. Pas seulement des autres pays, mais des bureaucrates de Bruxelles.

    Quand le camp du maintien nous dit que personne ne commercera avec nous si nous quittons l'UE, désolé mais c’est une foutaise absolue. Notre balance commerciale avec l’Europe est actuellement de 9 milliards £ par mois et cela monte. Si la tendance continue, ça fera 100 milliards par an. Si, comme le laisse entendre David Cameron, ils nous imposent des tarifs douaniers de 10%, nous ferons la même chose en retour. Nous achetons davantage en Europe que l’Europe n’achète chez nous, donc nous ferions un bénéfice net, et sur la base de ces chiffres cela nous rapporterait 10 milliards £ par an. Si l’on ajoute notre contribution nette à l’UE, cela nous ferait gagner autour de 18,5 milliards de livres chaque année si nous quittons l’UE.

  • Ça ne s’arrange pas

    Le nouveau directeur de l’Institut du monde arabe est Mojeb al-Zahrani.

    Lequel est un Saoudien, qui a été longtemps professeur à l’université de Riyad et dirige aujourd’hui le département des arts libéraux (sic) de l'Université privée al-Yamamah (également à Riyad), dont la première valeur est la « fidélité à notre héritage religieux, éthique et culturel », autrement dit au wahhabisme officiel. Il est aussi « superviseur académique » de la chaire d’études culturelles Al-Gosaibi de la même université, du nom de Ghazi Abdul Rahman Al Gosaibi (1940-2010), que l’on dit poète et écrivain et qui était surtout membre d’une des plus riches familles du royaume, et donc alternativement ministre et ambassadeur… C’est dire que le nouveau directeur de l’institut du monde arabe est un homme lige du clan saoudien régnant et donc un propagandiste wahhabite pur sucre (sous des dehors d’intellectuel moderne, cela va de soi). Un de ces islamistes qu'on doit soigneusement distinguer des "radicalisés", sans qu'on nous explique pourquoi ni comment.

  • Saint Barnabé

    Barnabé signifie "homme de l'exhortation" (Ac 4, 36) ou "homme du réconfort"; il s'agit du surnom d'un juif lévite originaire de Chypre. S'étant établi à Jérusalem, il fut l'un des premiers qui embrassèrent le christianisme, après la résurrection du Seigneur. Il vendit avec une grande générosité l'un des champs qui lui appartenaient, remettant le profit aux Apôtres pour les besoins de l'Eglise (cf. Ac 4, 37). Ce fut lui qui se porta garant de la conversion de saint Paul auprès de la communauté chrétienne de Jérusalem, qui se méfiait encore de son ancien persécuteur (cf. Ac 9, 27). Envoyé à Antioche de Syrie, il alla rechercher Paul à Tarse, où celui-ci s'était retiré, et il passa une année entière avec lui, se consacrant à l'évangélisation de cette ville importante, dans l'Eglise de laquelle Barnabé était connu comme prophète et docteur (cf. Ac 13, 1). Ainsi Barnabé, au moment des premières conversions des païens, a compris qu'il s'agissait de l'heure de Saul, qui s'était retiré à Tarse, sa ville. C'est là qu'il est allé le chercher. Ainsi, en ce moment important, il a comme restitué Paul à l'Eglise; il lui a donné encore une fois, en ce sens, l'Apôtre des nations. Barnabé fut envoyé en mission avec Paul par l'Eglise d'Antioche, accomplissant ce qu'on appelle le premier voyage missionnaire de l'Apôtre. En réalité, il s'agit d'un voyage missionnaire de Barnabé, qui était le véritable responsable, et auquel Paul se joignit comme collaborateur, touchant les régions de Chypre et de l'Anatolie du centre et du sud, dans l'actuelle Turquie, et se rendant dans les villes d'Attalia, Pergé, Antioche de Pisidie, Iconium, Lystre et Derbe (cf. Ac 13, 14). Il se rendit ensuite avec Paul au Concile de Jérusalem, où, après un examen approfondi de la question, les Apôtres et les Anciens décidèrent de séparer la pratique de la circoncision de l'identité chrétienne (cf. Ac 15, 1-35). Ce n'est qu'ainsi, à la fin, qu'ils ont rendu officiellement possible l'Eglise des païens, une Eglise sans circoncision:  nous sommes les fils d'Abraham simplement par notre foi dans le Christ.

    Les deux, Paul et Barnabé, eurent ensuite un litige, au début du deuxième voyage missionnaire, car Barnabé était de l'idée de prendre Jean-Marc comme compagnon, alors que Paul ne voulait pas, ce jeune homme les ayant quittés au cours du précédent voyage (cf. Ac 13, 13; 15, 36-40). Entre les saints, il existe donc aussi des contrastes, des discordes, des controverses. Et cela m'apparaît très réconfortant, car nous voyons que les saints ne sont pas "tombés du ciel". Ce sont des hommes comme nous, également avec des problèmes compliqués. La sainteté ne consiste pas à ne jamais s'être trompé, à n'avoir jamais péché. La sainteté croît dans la capacité de conversion, de repentir, de disponibilité à recommencer, et surtout dans la capacité de réconciliation et de pardon. Ainsi Paul, qui avait été plutôt sec et amer à l'égard de Marc, se retrouve ensuite avec lui. Dans les dernières Lettres de saint Paul, à Philémon et dans la deuxième à Timothée, c'est précisément Marc qui apparaît comme "mon collaborateur". Ce n'est donc pas le fait de ne jamais se tromper, mais la capacité de réconciliation et de pardon qui nous rend saint. Et nous pouvons tous apprendre ce chemin de sainteté. Quoi qu'il en soit, Barnabé, avec Jean-Marc, repartit vers Chypre (cf. Ac 15, 39) autour de l'année 49. On perd ses traces à partir de ce moment-là. Tertullien lui attribue la Lettres aux Hébreux, ce qui ne manque pas de vraisemblance car, appartenant à la tribu de Lévi, Barnabé pouvait éprouver de l'intérêt pour le thème du sacerdoce. Et la Lettre aux Hébreux interprète de manière extraordinaire le sacerdoce de Jésus.

    Benoît XVI

  • François se vante

    « Le pape érige la Sainte Marie-Madeleine en fête liturgique » (La Croix), « Marie-Madeleine fera désormais l’objet d’une fête liturgique » (Radio Vatican), « Le pape instaure la fête liturgique de sainte Marie Madeleine, au même titre que les apôtres » (i-media).

    La véritable nouvelle (qui ne concerne évidemment que ceux qui suivent la néo-« liturgie ») est que le pape fait passer Marie Madeleine du rang de « mémoire obligatoire » à celui de « fête ».

    Mais, si Paul VI a voulu rabaisser Marie-Madeleine (comme la plupart des saints), cela ne change rien au fait qu’il y a toujours eu une fête de sainte Marie-Madeleine, et on le sait bien par exemple à Mont-de-Marsan…

    Dans la liturgie traditionnelle*, c’est une fête de rite double à 9 leçons des matines dans l'office romain, à 12 leçons dans l'office monastique, donc le degré le plus haut de la liturgie latine. Ensuite, le classement a essentiellement pour but d'établir les préséances. Celui de la fête de sainte Marie-Madeleine (double dans le calendrier romain, double majeure dans le calendrier monastique) empêchait qu'elle puisse être célébrée le dimanche. Ce qui est le cas avec ce que François prétend "instaurer"... Donc il ne fait que rétablir.

    On comprend bien que cette initiative entre dans le cadre de la promotion des femmes. C'est assez dérisoire. Et si c'est pour mettre en valeur le fait que Marie-Madeleine a été « l'apôtre des apôtres », selon le beau titre que lui donne la tradition, c'est une erreur de perspective. Elle a été celle qui a annoncé la Résurrection aux apôtres. Mais elle n'a jamais été apôtre comme eux. Les 12, et Paul et Barnabé, étaient des missionnaires qui parcouraient le monde pour annoncer la Bonne Nouvelle. La vocation de Marie-Madeleine est une vocation contemplative. C'est pourquoi les premières lectures des matines sont le chapitre 3 du Cantique des cantiques.

    On remarque aussi qu’ils sont incapables de faire quoi que ce soit correctement. Ils ont inventé une préface pour la fête de sainte Marie-Madeleine. Pourquoi pas. Mais avec une grosse faute dès le début de ce qui concerne spécifiquement la fête du jour : « Qui in hortu manifestus apparuit Mariae Magdalenae ». Hortus est de la deuxième déclinaison, pas de la quatrième. Dans le jardin, c’est donc « in horto ».

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    * Avant la réforme de 1960, que j'oublie toujours. Réforme qui a mutilé les matines des fêtes devenues "de 3e classe".