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Et maintenant les femmes diacres…

Lu sur Atlantico :

Lors d'une rencontre avec des dirigeantes de congrégations et d'ordres religieux féminins, l'une des participantes a demandé au pape pourquoi l'Église n'acceptait pas les femmes au diaconat, et a suggéré qu'il crée une commission pour y réfléchir. Après un peu de réflexion, le pape a répondu : « Constituer une commission officielle pour étudier la question ? Je crois, oui. Il serait bon pour l'Église de clarifier ce point. [...] Je ferai en sorte qu'on fasse quelque chose comme ça. [...] Il me semble utile qu'une commission étudie la question. »

Voilà donc François qui attrape ce vieux serpent de mer (qui avait reparu aussi au gré des deux derniers synodes, bien entendu).

En 2002, un certain Gerhard Müller, professeur à la faculté de théologie de Münich, avait clairement dit qu'on ne peut pas faire de femmes diacres en raison de l'unité du sacrement de l'ordre. Il y a un seul sacrement de l'ordre, qui a trois degrés, or ce sacrement ne peut être conféré qu'à des hommes.

Ce même Gerhard Müller est aujourd’hui préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

François ferait bien, sur ce sujet comme sur d’autres, de lire le Catéchisme de l’Eglise catholique.

Ci après ce qui dans le Catéchisme contredit manifestement le désir de François.

Aujourd’hui le mot ordinatio est réservé à l’acte sacramentel qui intègre dans l’ordre des évêques, des presbytres et des diacres et qui va au delà d’une simple élection, désignation, délégation ou institution par la communauté, car elle confère un don du Saint-Esprit permettant d’exercer un " pouvoir sacré " (sacra potestas : cf. LG 10) qui ne peut venir que du Christ lui-même, par son Église. L’ordination est aussi appelée consecratio car elle est une mise à part et une investiture par le Christ lui-même, pour son Église. L’imposition des mains de l’évêque, avec la prière consécratoire, constituentle signe visible de cette consécration.

Les diacres participent d’une façon spéciale à la mission et à la grâce du Christ (cf. LG 41 ; AA 16). Le sacrement de l’Ordre les marque d’une empreinte (" caractère ") que nul ne peut faire disparaître et qui les configure au Christ qui s’est fait le " diacre ", c’est-à-dire le serviteur de tous

Depuis le deuxième Concile du Vatican, l’Église latine a rétabli le diaconat " en tant que degré propre et permanent de la hiérarchie " (LG 29), alors que les Églises d’Orient l’avaient toujours maintenu. Ce diaconat permanent, qui peut être conféré à des hommes mariés, constitue un enrichissement important pour la mission de l’Église. En effet, il est approprié et utile que des hommes qui accomplissent dans l’Église un ministère vraiment diaconal, soit dans la vie liturgique et pastorale, soit dans les œuvres sociales et caritatives " soient fortifiés par l’imposition des mains transmise depuis les apôtres et plus étroitement unis à l’autel, pour qu’ils s’acquittent de leur ministère plus efficacement, au moyen de la grâce sacramentelle du diaconat " (AG 16).

Les trois ordinations, de l’évêque, du prêtre et du diacre, suivent le même mouvement. Leur place est au sein de la liturgie eucharistique.

Le rite essentiel du sacrement de l’Ordre est constitué, pour les trois degrés, de l’imposition des mains par l’évêque sur la tête de l’ordinand ainsi que de la prière consécratoire spécifique qui demande à Dieu l’effusion de l’Esprit Saint et de ses dons appropriés au ministère pour lequel le candidat est ordonné.

Commentaires

  • Il ne va pas s'arrêter là.

    Personne ne trouve rien à redire... C'est parfait.
    Vive la Fraternité saint Pie X, donc.

  • Benoit XVI avait pensé il y a 50 ans que l'Eglise deviendrait une sorte d'archipel. Nous y sommes.
    Il est de plus en plus clair que la pseudo-Eglise conciliaire et le papostat Bergoglio sont en dehors de la véritable Eglise.

  • Ce pontificat devient insupportable.

  • "Devient" ? parce que vous avez tenu le coup jusqu'ici, vous ? Chapeau ! :-D

    Pour sourire quelques minutes (on a bien besoin de cela) :

    https://blogdelamesange.wordpress.com/2016/05/12/bientot-des-chiens-pretres/

  • C'est le moins que l'on puisse dire!!

  • Phébée n'etait-elle pas diaconesse ? (Romains 16:1)

  • Vous remarquerez que la Vulgate n'a pas traduit le mot grec (qui veut dire "serviteur") par "diaconesse".

    Les femmes qu'on a appelé, plus tard, "diaconesses" étaient tout simplement des religieuses. On a ensuite abandonné le nom pour éviter les confusions.

  • Romains 16.1 "commendo autem vobis Phoebem sororem nostram quae est in ministerio ecclesiae quae est Cenchris" :
    là on parle bien de "au service de l'église", et pas de diacre (même si le mot grec veut aussi dire serviteur) dans le sens d'un degré de l'ordre qui mène à la prêtrise pour les femmes.
    Le mot latin "diaconessa" signifie aussi la femme qui sert, et évidemment l'ambiguïté est sciemment utilisée aujourd'hui par ceux qui veulent que les femmes accèdent à la prêtrise, pour assimiler le mot au féminin de diacre dans toutes les prérogatives... Une tactique malheureusement souvent efficace depuis un certain concile pastoral (Vatican II) on l'on dit que rien ne change par rapport à la tradition, mais à la ligne suivante, où l'on parle de choses diamétralement opposées, mais "non praevalebunt".

  • @Yves Daoudal Merci pour ces précisions bien utiles.

  • quand voudrez vous enfin comprendre que bergo n'est qu'un antipape hérétique et bolchévique

  • Pour les raisons exposées par Y. Daoudal, je ne suis pas pour les diaconesses. Mais je subodore que ceux qui machinent leur instauration vont invoquer le fait que le Nouveau Testament fait mention de diaconesses. Si ont creusait, on s'apercevrait sans doute que c'était fort différent de ce que sont les diacres, et qu'il n'y a guère que le mot en commun, et qu'il vaut mieux donc ne pas l'employer pour ne pas semer la confusion. (Mais François a explicitement écrit dans AL qu'il se fichait de semer le trouble). Je n'ai pas le temps de creuser le sujet actuellement. Peut-être voir ce que dit le DTC ?

  • Bonjour,

    qu'est-ce qu'une diaconesse ? elle apparaît dans les Evangiles, mais en quoi cela consistait-il à cette époque ?

  • Dans la Vulgate le terme "diaconos", qui est masculin, n'est utilisé que deux fois, par saint Paul, au début de l'épître aux Philippiens et dans la première à Timothée. Les deux fois il s'agit de diacres ordonnés. Dans la Bible grecque, le terme "diakonos" apparaît une autre fois, toujours chez saint Paul (Romains) pour qualifier une femme. Mais ici il est pris dans un sens plus général de service, de ministère non ordonné (son sens habituel), ainsi que le précise la traduction latine.

  • et ... il s'en va quand?
    (La seule vraie question. Le seul vrai sujet.)

  • Il ne faut ni s'étonner ni s'énerver; le jour où ce personnage est apparu sur le balcon de Saint-Pierre, j'avais tout compris; absence des insignes pontificaux, refus du titre de pape, prosternation devant le peuple pour lui demander la ratification de l'élection. Quelques jours plus tard,le 30 mars, il faisait lire, dans la basilique Saint-Pierre, le programme de son "pontificat" par son complice Cantalamessa.

    « Nous devons faire en sorte que l’Eglise ne ressemble jamais à ce château compliqué et encombré décrit par Kafka, et que le message puisse sortir d’elle libre et joyeux comme lorsqu’il a commencé sa course. Nous savons quels sont les empêchements qui peuvent retenir le messager: les murs diviseurs, à commencer par ceux qui séparent les différentes églises chrétiennes entre elles, l’excès de bureaucratie, les restes d’apparats, lois et controverses passées, devenus désormais de simples détritus. (…) C’est comme avec certains vieux édifices. Au fil des siècles, pour s’adapter aux exigences du moment, ceux-ci sont remplis de cloisons, d’escaliers, de salles et petites salles. Le moment arrive quand l’on s’aperçoit que toutes ces adaptations ne répondent plus aux exigences actuelles, qu’elles sont même un obstacle, et il faut alors avoir le courage d’abattre tout cela, et de ramener l’édifice à la simplicité et à la linéarité de ses origines.

  • Cette UISG (Union internationale des supérieures générales) en congrès à Rome début mai 2016, prétend représenter toutes les congrégations féminines. En réalité, elles ne sont qu'une minorité, parmi les plus progressistes et féministes enragées de la planète. Elles écrivaient déjà au Pape en 2014:
    "Les femmes pourraient être concernées dans la formation des séminaristes de façon que les futurs prêtres aient une compréhension meilleure de la psychologie des femmes et aussi de la vie religieuse féminine." Ah bon? Les séminaristes n'ont pas assez avec leur mère, sœurs, cousines, nièces pour avoir une idée de la psychologie des femmes? Et pendant leurs études, en vue de la confession, ils apprennent tout de la "psychologie féminine" y compris la tendance à la séduction et à la manipulation. Ces demandes sont là pour préparer le torpillage du célibat des prêtres et préparer l'ordination des femmes. Ouste! Du balai! quelles rejoignent vite les protestants ou les anglicains. pour sombrer avec eux!

  • Commentaires tous aussi odieux et phallocrates.les uns que les autres
    Pour les intégristes,catholiques, comme pour les musulmans, la femme reste le serpent , symbole de la séduction et de la manipulation.
    Cette image de la femme imposée par les pères de l'Eglise pour préserver lle machisme d'un St Paul ou d'un St Augustin est à mettre aux poubelles de l'histoire.
    Quel mépris pour les femmes en général et les religieuses en particulier.
    Vivement que François balaie toutes ses détritus d'une vision surannée de la religion

  • Duprey, vous racontez vraiment n'importe quoi. La religion catholique est la seule où une femme est au-dessus de tous les hommes. Celle que Jésus appelle "Femme", la femme par excellence.

    C'est aussi dans notre religion qu'on honore des femmes chaque jour, dans le martyrologe, des martyres, mais aussi des mystiques, des religieuses, des femmes mariées.

    C'est le christianisme qui a fait de la femme un être humain égal à l'homme, promise à la même union divine.

    Votre propos est tout simplement ridicule.

  • @daoudal : le texte signé Duprey me semble juste une provocation. Si j'avais voulu faire une blague en utilisant un langage progressiste, j'aurais écris les mêmes phrases. Merci Duprey pour la plaisanterie!

  • Ce matin, sur RMC, emballement sur la question, on nous dit que les futures femmes diacres pourraient prêcher, célébrer l'eucharistie etc. Deux intervenants au téléphone, un protestant dont la femme est diacre, un catholique qui lui est opposé.Le premier cite un verset de St Pau comme quoi, désormais, "il n'est plus ni juif, ni grec, ni esclave, ni maître, ni homme ni femme".Aucun rapport avec la question, lui rétorque le catholique qui explique ce qu'est l'eucharistie par le miracle de Carabandal en Espagne. Il aurait été plus simple de citer les versets à propos des femmes qui doivent se faire modestes, discrètes, se couvrir dans les assemblées (messes) et ne pas prendre la parole, du même Saint Paul. Et surtout d'expliquer ce qu'était la prêtrise en disant qu'elle remontait à l'Ancien Testament (Melchisédech), que le prêtre ne pouvait qu'être qu'un homme comme Jésus Christ , agir en sa personne pour sacrifier, que c'était ça en fait l'Eucharistie, tenir en ses mains consacrées le corps et le sang de Notre Seigneur, ce qui n'est permis ni envisageable à un diacre, encore moins à une femme dont les fonctions dans la société chrétienne sont nobles mais différenttes.
    Imaginez vous Sainte Jeanne d'Arc à l'autel touchant les vases sacrés, distribuant la communion ? Si aucune sainte ne l'a jamais fait, pourquoi de simples femmes le font-elles hélas depuis Vatican ?!
    Et, là, on voit bien où on en est rendus et où les autorités actuelles de Rome veulent nous amener par degrés depuis les errements, confusions et hérésies mêmes du Modernisme !
    A nous de témoigner autour de nous car le peuple est égaré.

  • "Il aurait été plus simple de citer les versets à propos des femmes qui doivent se faire modestes, discrètes, se couvrir dans les assemblées (messes) ..."

    Avec toutes ces réformes! L'une serait pourtant la bienvenue mais personne apparemment n'y pense. Et c'est bien dommage.
    Les femmes qui normalement doivent avoir la tête couverte ne manquent généralement pas de se la couvrir en hiver. Mais en été rares sont celles qui le font. Et cela paraît ne choquer plus personne.
    Par contre pour nous, pratiquants fidèles et vieillissants, sensibles au froid sur le crâne, nous sommes obligés de nous découvrir été comme hiver et bien souvent de nous enrhumer.
    Les paroisses pourraient bien vendre des bonnets bénis à leur nom ce qui en quelque sorte annulerait le caractère profane du couvre-chef et par suite l'accusation de manque de respect à notre Seigneur.
    Voilà une réforme que j'accepterais avec plaisir.
    Peut-être avec François le réformiste...

  • D'après :
    http://www.catholic.com/blog/deacon-jim-russell/what-should-i-know-about-pope-francis-and-%E2%80%98women-deacons%E2%80%99

    So, Catholic News Service reports today that Pope Francis agreed, in a question-and-answer session with the heads of women religious orders, to set up a commission to study whether women could be admitted to the diaconate. The CNS article says:

    Asked about deaconesses in the New Testament and the possibility of the modern church admitting women to the permanent diaconate, Pope Francis had said his understanding was that the women described as deaconesses in the Bible were not ordained like permanent deacons are. Mainly, he said, it appeared that they assisted with the baptism by immersion of other women and with the anointing of women.

    However, he said, ‘I will ask the (Congregation for the) Doctrine of the Faith to tell me if there are studies on this.’"

    Unfortunately not every media source is making clear that Pope Francis himself already has an understanding of this question: namely, he says he has the same understanding the Church has had for all its history, which is that early-Church deaconesses were not simply “female deacons.”

    Qui semble indiquer que François connaît au moins un peu la Tradition sur la question et qu'il compte demander à la congrégation pour la doctrine de la foi, et :

    Not only that, but when he says he will ask the Congregation for the Doctrine of the Faith about studies on this, the prefect of that congregation, Cardinal Gerhard Müeller, will be able to share with Pope Francis his own work on the subject, found in Priesthood and Diaconate,* in which Mueller also concludes there is a supreme distinction between deaconesses and deacons. In addition, Mueller will likely cite the 2002 study done by the Curia’s own International Theological Commission, From the Diakonia of Christ to the Diakonia of the Apostles, which also concluded that the deaconesses of history “were not purely and simply equivalent to the deacons.”

    Now, at this point, we can take a wait-and-see attitude regarding the possibility of another study commission. The facts are clear and are not going to change simply because another group might study them a mere fourteen years after the last group did. And I sincerely doubt that a new commission will be able to conclude that women can receive one degree of the sacrament of holy orders—as deacons—while not being permitted to receive the other degrees of that sacrament as priests and bishops.

  • Le cirque Bergoglio bientôt dans votre ville...
    Pouet pouet.... Ola!!

  • Mr Daoudal : cessez de traiter de ridicule tout ce qui n'est pas conforme à votre vision des choses!
    L'Eglise ne prend en considération la femme qu' en tant que mère,prolifique,, épouse,fidèle et dévouée ou servante du seigneur..Mais cette femme (voir les commentaires précédant le mien) doit rester'' discrète
    modeste ,se couvrir dans les assemblées et ne pas prendre la parole (dixit St Paul)
    Lorsque des sœurs supérieures demandent quelque aménagement de leur statut, elles se font traitées de progressistes et de féministes enragées ( voir plus haut le commentaire de Dauphin)
    le même Dauphin pense que les séminaristes apprennent tout de la psychologie féminine et en particulier ''leur art de la séduction et de la dissimulation''
    Et après cela vous trouvez ridicule que je traite la ''vieille Eglise'' représentée par vos fidèles lecteurs comme machiste?
    Ce n'est pas l'Eglise qui a fait de la femme l'égale de l'homme mais ce sont les femmes elles mêmes qui ont lutté depuis toujours pour que cette égalité soit enfin reconnue.Hélas Ce n'est toujours pas le cas ni dans les institutions civiles ni dans aucune Eglise.
    Le pape François en est parfaitement conscient.
    Naturellement quand je parle de la femme je ne parle pas d'un pur esprit ni d'un être éthéré et asexué promise à l'union divine, mais de la femme en chair et en os.

  • Parce que la Mère de Dieu n'est pas une femme en chair et en os ?

    Parce que les saintes n'étaient pas des femmes en chair et en os ?

    Vous n'êtes pas ridicule, en effet, vous êtes pitoyable. Vous ne voyez que le misérable horizon terrestre et ses misérables jeux de pouvoir.

    Et même sur ce point vous êtes dans l'erreur. Car c'est bien le christianisme qui a permis à tant de femmes, notamment au moyen âge d'avoir tant de pouvoir dans la société, et aussi dans l'Eglise, en vous en déplaise.

    Etant entendu que la vocation de la femme, si elle n'est pas religieuse, est de mettre des enfants au monde et de les élever - c'est inscrit dans son corps même - et d'être l'âme - et la... diaconesse - du foyer. Grâce à Dieu, nombre de femmes savent encore que c'est ainsi qu'elles s'épanouissent en tant que femmes.

  • @Duprey
    Vous nous ressortez les vieilles rengaines gaucho-féministes. Etudiez un peu le Moyen Age et le statut de la femme à cette époque chrétienne. En effet la femme est respectée et aimée dans sa vocation de femme et pas de concurrente de l'homme. C'est la Révolution et Napoléon avec le code civil qui a relègué la femme au rang de mineure incapable. Le féminisme n'est pas la libération de la femme, mais son esclavage sexuel par des jouisseurs qui ont téléguidé et manipulé leur mouvement. Résultat, culture de mort tous azimuts. Elle est belle votre libération! Seule l'Eglise respecte la femme. Regardez donc les autres religions et cultures et nous en reparlerons. Duprey, vous avez tout faux et vous le savez.

  • Pauvre femme, toujours si incomprise... Aujourd'hui, elle ne se comprends même plus elle même...
    La femme est au coeur du plus grand malentendu de tous les temps." Objet" de désir, de convoitise tant que de mépris et de haine, la femme à force de souffrance, a fini par renier sa nature féminine irremplaçable, pour s'identifier à son pole masculin, espérant ainsi acquérir le respect et parvenir à ce que , dans son immaturité, elle croit être la liberté... Oh mon Dieu, quelle douleur que celle de la femme aujourd'hui, qui non seulement n'a aquis ni respect, ni liberté, mais au contraire s'est en plus perdue elle-même...En reniant sa féminité intérieure, elle a perdu son bien le plus précieux.
    Le Créateur a voulu un homme, et pour l'aide à grandir dans Sa Sainte Volonté, une femme. L'homme manifeste la nature extérieure de l'être humain, la femme la nature intérieure. Ainsi, depuis le commencement, la femme est prêtre naturellement, par sa nature d'amour, elle est le prêtre du foyer qui sait comment tourner les coeurs de son époux et de ses enfants vers l'Amour de Dieu. C'est pourquoi elle a été la première victime du serpent, car elle portait déjà en elle, même à l'état imparfait, les dispositions d'Amour de Marie, constituant le danger suprême pour satan.
    Le serpent sait que pour détruire l'homme, il faut commencer par détruire la femme et tout ce qui constitue son univers intérieur et son champs d'action, c'est à dire la famille et le foyer. Il s'acharne à lui rendre la tache impossible en lui retirant toutes choses, en la salissant, en la méprisant, en l'écrasant, tout en lui faisant miroiter les illusions d'une vie extérieure soi disant libre et épanouissante...tant est si bien qu'elle n'aie plus qu'un désir, S'EN SORTIR, pour rejoindre le monde extérieur si prometteur de satisfactions personnelles.
    Oh esprit perfide de satan, avec quelle subtile cruauté est-il parvenu à force de persécutions perpètrées à travers les ages, à sortir la femme d'elle même, jusqu'à lui rendre odieux sa nature et sa mission d'épouse et de mère...
    En se perdant elle-même, la femme a tout perdu, et avec elle son époux et ses enfants. Elle était la gardienne du Feu sacré de l'Amour de Dieu au coeur même du Foyer.
    Marie, qui plus que toutes a été l'Epouse et la Mère, et qui plus que toutes aurait été digne de devenir prêtre dans le Temple, si cela avait été le Dessein de Dieu, n'a jamais revendiqué une place autre que Celle que Dieu Lui-Même lui avait assignée, humble et secrète, en retrait des regards impurs du monde, et pourtant Mission Fondamantale et Capitale entre toutes. Marie est et demeure le Modèle parfait de la femme dans le monde, dont la vie demeure cachée avec le Christ en Dieu, et est la garante de sa joie et de de son épanouissement véritables, comme de sa parfaite Liberté, car Elle sait que la seule et unique Liberté de l'être humain est de faire en toutes choses la Sainte Voloné de Dieu.

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