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  • Une victoire du lobby

    La messe du pape au Madison Square Garden de New York était une « eucharistie pour la préservation de la paix et de la justice ». Ah bon. Le lecteur de la première lecture était Mo Rocca, un animateur de télévision, homosexuel militant.

    Sur les réseaux sociaux, la communauté gay défaille de bonheur et déborde de tendresse pour son pape…

    Et qu’on ne dise pas que ce n’était pas prévu. Mo Rocca est même le seul lecteur dont le nom figurait dans le programme officiel :

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  • L’antiracisme rend fou

    3616109486.jpgLa Commission de toponymie du Québec exige que les collectivités locales renomment tous les lieux qui ont « nègre » dans leur nom, parce que cela « peut porter atteinte à la dignité des membres de la communauté noire ».

    Quelque 11 sites (lacs, rivières, hameaux) sont concernés.

    Mais ça ne va pas être facile de les renommer. Parce que le nouveau nom devra à la fois respecter le patrimoine historique des lieux et rappeler « la présence de la communauté noire au Québec qui a contribué à l’enrichir ».

  • L’Eglise bulgare et les “réfugiés”

    Traduction d’extraits d’un article du Sofia Globe :

    Dans une déclaration du Saint Synode, datée du 25 septembre, signée par le chef de l’Eglise orthodoxe bulgare le patriarche Neofit et d’autres membres du Saint Synode, l’Eglise dit qu’à plusieurs reprises ces derniers mois on lui a demandé quelle était sa position sur « ce qu’on appelle le “problème des réfugiés” ».

    L’Eglise déclare que, « comme d’habitude », elle a été accusée de passivité, tant dans ses positions que dans son action. Mais l’expérience millénaire de l’Eglise orthodoxe bulgare ne prévoit pas qu’elle prenne des décisions hâtives dictées par la situation du moment, dit la déclaration, non plus que des décisions dictées par des considérations populistes ou destinées à plaire à l’opinion dominante.

    Au lieu de cela, l’Eglise doit penser selon les termes de l’Ecriture, les commandements de Dieu et le contexte historique, à savoir considérer ce qu’impliquent les événements « et comment ils peuvent affecter à long terme le peuple orthodoxe, le troupeau que notre Seigneur Jésus-Christ a confié à nos soins ». « Cela est particulièrement vrai pour des situations comme celle-ci avec la crise des réfugiés. »

    C’est une situation qui, de par sa nature, en dehors des questions de l’heure telles que la prise en charge des besoins matériels et la solidarité avec les gens qui viennent dans le pays, « soulève des questions sur la stabilité et l’existence de l’Etat bulgare » : la question de savoir si le flux de réfugiés, s’il se poursuit au rythme actuel, changerait l’équilibre ethnique existant dans « notre patrie la Bulgarie, dans laquelle Dieu a ordonné qu’habite notre peuple orthodoxe ».

    « Ces derniers mois, nous avons assisté à une vague déferlante en provenance des pays du Proche Orient et d’Afrique du Nord appauvris par les pays en guerre, cherchant refuge chez les peuples des pays européens. Une vague qui a acquis tous les signes d’une invasion. »

    L’Eglise dit qu’il ne doit pas y avoir de doute qu’elle a appelé à la compassion et à la solidarité avec tous ces gens qui sont déjà arrivés dans le pays, avec une préoccupation réelle, et non illusoire, pour satisfaire les besoins de ces personnes, selon les capacités de la Bulgarie. « Mais qu’il soit clair aussi que l’Eglise orthodoxe est fermement opposée à la guerre qui est la cause de cette misère humaine. » Lutter contre les conséquences sans éliminer les causes est voué à l’échec.

    L’Eglise aide et aidera autant qu’elle le peut les réfugiés sans distinction de foi et de nationalité, « mais nous pensons que notre gouvernement ne doit pas laisser entrer davantage de réfugiés ». « Il n’est pas juste que le peuple orthodoxe bulgare paie le prix de notre disparition en tant qu’Etat. »

    L’Eglise appelle le gouvernement bulgare à soulever « le plus fortement et catégoriquement » dans toutes les organisations internationales auxquelles il participe la question d’une fin immédiate de la guerre au Proche Orient et en Afrique du Nord, et de l’élimination des causes qui font que des millions de personnes sont coupées de leurs origines. « Mettre fin à la guerre est la condition première et indispensable pour résoudre le problème, et mettre fin à la guerre devrait être le premier devoir de tout gouvernement qui veut montrer de la bonté et le respect des principes européens d’humanité. »

    En outre, le gouvernement doit soulever la question de savoir s’il y a un « nettoyage religieux » du christianisme dans ces territoires, et comment cela est en adéquation avec les préceptes de tolérance interethnique et interreligieuse…

    Le Synode ajoute que le gouvernement doit prendre soin que les réfugiés qui viennent en Bulgarie sous le système des quotas, et que l’Eglise orthodoxe est prête à assister, « sont ceux qui se sentent bien parmi nous, ceux pour qui l’assistance qui leur est fournie par une société chrétienne orthodoxe n’est pas une sorte de problème moral. Parce que si cela leur pose un problème d’accepter le soutien d’une communauté chrétienne, cela signifie que la communauté chrétienne aura à l’avenir un problème plus grave que nous ne le soupçonnons actuellement. »

  • Le pont d'or des taxis

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    Il y en a pour qui les clandestins migrants réfugiés sont une véritable mine d’or, ce sont les taxis autrichiens. Ils font la noria non stop entre la frontière hongroise et la frontière allemande. C’est 170 € la course, ce qui n’est pas cher, mais ça leur permet de tripler leur chiffre d’affaires habituel. Et il y a des clients à la pelle, alors même qu’il ya des autocars gratuits. Car les clandestins migrants réfugiés ont peur que les autocars les emmènent dans des camps, alors qu’avec les taxis ils sont sûrs d’aller en Allemagne.

    On découvre aussi qu’un certain nombre de ces clandestins migrants réfugiés qui prennent le taxi en Autriche ont déjà traversé la Serbie ou la Croatie, voire déjà la Bulgarie, en taxi…

  • Horreur

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    Un colloque du Grand Orient sur l’euthanasie des enfants. L’avortement comme « droit fondamental » ne leur suffit plus. Il faut aller toujours plus loin dans la culture de mort. Parmi les intervenants, le sénateur belge qui est à l’origine de l’extension du droit à l’euthanasie des enfants dans son pays, le député français Jean-Louis Touraine, et un professeur suisse de bioéthique. Et l’on voit que le colloque est organisé par la « commission nationale de santé publique et de bioéthique du grand orient de France ». Santé publique et bioéthique. C’est du pur Orwell.

  • A l’Angélus…

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    A midi, alors que j’étais sur le site New Liturgical Movement, au moment même où je cliquais sur cette image sonnait le premier coup de l’Angélus…

    C'est le signe, au moins, que je devais vous faire partager cette découverte d’un peintre coréen, Woonbo Kim Ki Chang (1914-2001) qui en 1952, en pleine guerre de Corée, peignit une série de 30 peintures sur la vie du Christ, qui sont aujourd’hui au Musée de Séoul. New Liturgical Movement en montre 8. Ce site coréen en montre 20. C’est vraiment la grande tradition picturale coréenne au service de la foi.

  • Samedi des Quatre Temps

    Le samedi des Quatre-Temps doit être un grand jour d’action de grâces pour tous les bienfaits du trimestre passé. C’est justement en automne, à l’époque où nous récoltons les fruits de la nature, que nous devons prendre davantage conscience des bienfaits de Dieu, aussi bien temporels que spirituels.

    A la messe, l’Église nous montre précisément que les Quatre-Temps sont le prolongement de la fête juive de l’Expiation et de la fête des Tabernacles, donc des jours de pénitence et d’action de grâces ! La messe se célébrait dans la nuit du samedi au dimanche, était obligatoire pour tous les fidèles et particulièrement solennelle. Nous nous réunissons à Saint-Pierre.

    Les lectures nous font pénétrer la signification profonde des Quatre-Temps ; en union avec la fête juive du septième mois, avec la fête de l’Expiation et avec celle des Tabernacles, les Quatre-Temps de septembre sont une pénitence pour les fautes passées et une action de grâces pour la moisson et pour la rédemption.

    La première donne les prescriptions de Moïse au sujet de la fête juive de l’Expiation ; la seconde, les prescriptions concernant la fête des Tabernacles, la grande fête d’action de grâces des Juifs. Les deux Graduels sont un écho des leçons correspondantes : le premier commence par : « Pardonne » (jour d’expiation) ; le second est emprunté au joyeux psaume 83, ayant pour objet le Temple : « Qu’ils sont aimables, tes tabernacles ! » (tes tentes).

    Les deux leçons suivantes sont tirées des prophètes Michée et Zacharie ; c’est l’affirmation consolante que Dieu est prêt à pardonner les péchés et à témoigner de la « bonté » à son peuple, à condition que celui-ci lui soit fidèle. Dieu accepte le jeûne que nous lui offrons avec joie : « Le jeûne du quatrième, du cinquième, du septième et du dixième mois seront pour la maison de Juda des jours de réjouissance et d’allégresse et de joyeuse solennité » ; c’est là l’esprit de nos Quatre-Temps.

    La cinquième leçon est déjà, comme aux autres samedis de Quatre-Temps, un office du matin : l’assemblée des fidèles récite les Laudes ; les trois jeunes gens dans la fournaise sont l’image de la résurrection et du martyre.

    Dans l’Épître, saint Paul montre comment les cérémonies de l’Ancien Testament sont une préfiguration du Nouveau : notre fête de l’Expiation, c’est le vendredi-saint, où le Divin Grand-Prêtre est entré dans le Saint des saints du ciel avec son propre sang et nous a procuré une éternelle rédemption ; chaque messe est un souvenir du vendredi-saint. L’Épître nous introduit ainsi dans le sacrifice eucharistique.

    Maintenant paraît le Grand-Prêtre lui-même, d’abord « enseignant au jour du sabbat » (dans l’avant-messe), puis s’offrant lui-même en sacrifice (à la messe). Nous sommes le « figuier stérile dans le vignoble » et la femme courbée. Le maître, c’est Dieu ; le Christ est le jardinier qui intercède pour nous tant que nous sommes stériles. De même, nous ressemblons à la femme courbée, entièrement plongés dans les choses de la terre, « incapables de nous redresser » ; mais, aujourd’hui, au jour du « sabbat » chrétien, le Christ veut « nous délivrer des chaînes de Satan » et nous « redresser » spirituellement.

    Dom Pius Parsch (extraits)

  • Tobie

    La lecture de la semaine, selon le Bréviaire, c’est le livre de Tobie. On a grosso modo trois textes de ce livre, assez différents les uns des autres. Deux textes grecs des plus prestigieux codex : celui du Sinaiticus, et celui du Vaticanus et de l’Alexandrinus (qui sont à peu près identiques) ; et le texte latin de la Vulgate.

    Saint Jérôme en raconte la genèse : il connaissait un rabbin qui avait un texte de Tobie en araméen. Mais le rabbin (semble-t-il) ne voulait montrer son manuscrit à personne. Alors saint Jérôme lui demanda de traduire le livre en hébreu, et lui le traduirait en latin. Cela se faisant oralement, avec des secrétaires. Et cela se fit en une seule journée. Quand on lit le résultat, on comprend ce qu’était le génie de saint Jérôme.

    Aujourd’hui, selon la Bible de Jérusalem, on pense que le texte originel était un texte araméen. Réaction logique : ce pourrait donc bien être celui de saint Jérôme (ou plutôt du rabbin). Réaction que n’a aucun spécialiste, car le b-a-ba de l’exégèse contemporaine est d’ignorer absolument la Vulgate. C’est pourtant le plus beau des trois textes.

    Les Bibles modernes traduisent généralement le texte du Sinaiticus, le plus long. En flagrante contradiction avec un des principes majeurs de l’exégèse contemporaine, que le texte le plus court est le plus ancien, donc le plus authentique, parce qu’on a tendance à en rajouter, pas à élaguer. Cela dit, le texte du Sinaiticus est incontestablement meilleur que celui de deux autres grands codex. Mais ne comptez pas sur les traducteurs pour vous expliquer pourquoi ici ils transgressent leur règle…

    Deux petites choses maintenant pour montrer qu’il ne faut pas se laisser impressionner par les spécialistes.

    Le chapitre 13 est le chant d’action de grâces du père de Tobie. Vers la fin il parle de « pierres d’Ophir » (selon le Sinaiticus). Dans la Bible Osty il y a une note disant qu’habituellement dans la Bible on parle de « l’or d’Ophir », ce qui est vrai, et là il renvoie à d’autres textes, dont le premier est le livre de Job. Mais le chanoine oublie qu’il traduit un texte grec : or s’il se reportait au texte grec de Job, il y verrait aussi les « pierres d’Ophir », et non « l’or d’Ophir ».

    Au chapitre 12, l’ange Raphaël dit : « Mieux vaut la prière avec le jeûne, et l’aumône avec la justice, que la richesse avec l’injustice. » Note de la Bible Osty : « “avec le jeûne”, selon la vieille version latine, de préférence à “avec la vérité” S » (c’est-à-dire selon le Sinaiticus). Mais pourquoi aller chercher une « vieille latine », qui n’est de toute façon qu’une traduction d’un texte grec, alors qu’il suffit d’ouvrir la Septante pour voir que les deux autres grands codex grecs ont « jeûne », et non « vérité », ou de se permettre une folie (pour une fois) en ouvrant la Vulgate et de voir que là aussi il s’agit du « jeûne »…

  • Donald Trump et le climat

    Donald Trump, qui caracole en tête des sondages des primaires républicaines (aux Etats-Unis), est connu pour son climatoscepticisme primaire et viscéral. Il y a deux ans il avait qualifié le réchauffement climatique anthropique de « total et très coûteux canular ».

    CNN s’est donc empressé de lui demander s’il était d’accord avec le couplet du pape devant le Congrès sur la conversion écologique face à la  « détérioration environnementale causée par l’activité humaine ».

    Réponse :

    — Non. Je crois que la pureté de l’air est un problème urgent. On veut avoir un air pur, une eau pure. Cela est très important à mes yeux, et j’ai remporté beaucoup de prix environnementaux. Mais je ne suis pas un croyant du changement climatique… Il y a eu de terribles inondations à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Le climat, c’est le climat. On a de méchantes inondations… Je ne peux plus regarder les infos à la télé. Chaque fois que vous appuyez sur le bouton on vous montre une grosse tempête, ici une tornade, ceci cela. Mais c’est le climat, et ça fait longtemps que ça dure. Les Etats-Unis ne doivent pas mettre en péril les entreprises en leur imposant des contraintes environnementales qui mettraient les emplois en péril. La classe moyenne, et les classes les moins aisées, sont en train de devenir des gens sans argent. Je crois en l’air pur, un air immaculé. Je crois en l’eau pure, toutes ces choses, mais je ne pense pas que nous devions détruire notre pays.

    A une émission de radio, il a également déclaré :

    — Je ne suis pas un croyant du réchauffement climatique, et je ne suis pas un croyant du réchauffement dû à l’activité humaine. Il peut y avoir un réchauffement, puis un refroidissement jusqu’à un certain point. Vous savez, dans les années 20, les gens parlaient d’un refroidissement global. [Il voulait sans doute parler des années 70.] Je crois qu’il y a un climat ; je crois qu’il y a un changement, et je crois que ça monte et que ça descend, et que ça monte à nouveau. Et ça change selon les années et selon les siècles. Mais je ne suis pas un croyant [du réchauffement anthropique], et il y a de plus gros problèmes. Vous savez, pour moi, le pire “réchauffement global”, c’est le “réchauffement” nucléaire. C’est cela notre réchauffement global. C’est ce que je vois, parce que nous avons des gens incompétents, et parce que nous avons ces Etats voyous, et même plus seulement des Etats voyous…

  • Par la fenêtre

    Un rapport de la Cour des comptes européenne montre que l’UE a subventionné les lobbies américains contre la peine de mort à hauteur de plus de 3 millions d’euros entre 2007 et 2013.

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