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  • Sainte Edwige

    En parcourant la Basse-Silésie, les touristes tomberont souvent sur les traces de Sainte Édwige. De nombreuses églises portent son nom, de nombreux endroits sont liés avec elle. Sainte Édwige est un personnage historique durablement liée avec la Basse-Silésie et sa vie est richement documentée. Édwige, la fille du comte Berthold d’Andechs, est arrivée en Basse-Silésie au milieu du XIIe siècle en tant qu’épouse du prince Henri le Barbu. Elle était célèbre pour son style de vie profondément religieux et ascétique. D’autre part, elle s’est fait connaître comme une personne sensible à la souffrance et à la misère des autres, en particulier pour ceux de basse condition. C’est justement grâce à son insistance qu’Henri le Barbu a financé la construction du premier monastère de moniales de l’Ordre cistercien de Trzebnica. Immédiatement après, une nouvelle église dédiée à Notre-Dame et à Saint-Barthélemy l’Apôtre : Le Saint favori du prince. Sainte Édwige a passé les derniers jours de sa longue vie dans le monastère de Trzebnica, où elle mourut à l’âge de 70 ans. Le 16 octobre 1243, elle fut enterrée dans l’église du monastère, et 24 ans après sa mort le pape Clément IV l’a proclamée Sainte.

    Le Pèlerinage au tombeau de Sainte Édwige de Silésie à Trzebnica est une tradition particulière, dont les origines remontent au milieu du XIIIe siècle. Sainte Édwige est considérée comme la patronne de la Silésie. Elle est la patronne des couples, des mariages et des familles, la patronne de la réconciliation et de l’entente Germano-Polonaise.

    En profitant du fait que nous sommes à Trzebnica, nous pouvons nous promener en suivant le Grand Parcours de Sainte Édwige. C’est un chemin urbain de plusieurs kilomètres, au cours duquel les pèlerins s’arrêtent à sept pierres de méditation, pour réfléchir aux sept vertus de Sainte Édwige.

    *

    Ce texte est repris tel quel d’un dépliant touristique polonais en français.

    En ces temps troublés du synode, on priera donc sainte Edwige, « patronne des couples, des mariages et des familles ».

    Rappelons aussi que c’est en cette fête d’une sainte polonaise que le cardinal Wojtyla fut élu pape – le « pape de la famille », comme dit François, mais soigneusement exclu du synode…

    Et c’est aussi l'anniversaire de l'ordination épiscopale de mon évêque :

    Deus, omnium fidelium pastor et rector, famulum tuum Raymundum, quem pastorem ecclesiæ Venetensi præesse voluisti, propitius respice : da ei, quæsumus, verbo et exemplo, quibus præest, proficere : ut ad vitam, una cum grege sibi credito, perveniat sempiternam. Per Dominum nostrum…

  • Les oies et les canards d’abord

    La Cour suprême (de volaille) des Etats-Unis a refusé (c’est devenu une manie chez eux) d’examiner un recours déposé contre l’interdiction du foie gras en Californie. De ce fait l’interdiction prend pleine valeur légale.

    « La décision de la Cour suprême signifie que le peuple de Californie a le droit d'interdire la vente de certains produits alimentaires issus de cruauté exercée à l'encontre d'animaux », s'est félicité Jonathan Lovvorn, avocat de la Humane Society of the United States qui milite pour les droits des animaux.

    Rassurez-vous, on a toujours le droit de tuer les bébés jusqu’à la naissance, puisque ce n’est pas une cruauté à l’encontre d’animaux et que la Humane Society of the United States s’occupe des oies et des canards…

  • Le nouveau flop de BHL

    La pièce de théâtre Hôtel Europe de Bernard-Henri Lévy était programmée au théâtre de l’Atelier jusqu’à la fin décembre. Elle avait bénéficié de l’énorme publicité gratuite de Nicolas Sarkozy, de Manuel Valls, et du président de la République lui-même, qui y avaient ostensiblement assisté.

    Mais c’est un grand flop. Il n’y a personne en semaine. On mettra un terme à la tragédie le 16 novembre.

    Il n’y a vraiment que la Libye qui ait été une scène à succès pour BHL…

  • La Ligne Azur enfin bannie des écoles

    Le Conseil d’Etat a suivi l’avis du rapporteur public et a décidé d’annuler la décision du ministre de l’éducation nationale invitant les recteurs à relayer la campagne de communication de la Ligne azur, « pour non respect de la neutralité du service public de l’Education nationale ».

  • Profanations à Saint-Behnam

    Selon des informations parvenues à l'agence Fides, les jihadistes de l’Etat islamique ont enlevé les croix du monastère Saint-Behnam, près de Qaraqosh en Irak, qu’ils occupent depuis juillet dernier, et ont brûlé d’antiques manuscrits. Sur les murs ils ont écrit : « Propriété de l’Etat islamique. »

    Ce monastère, dont l’origine remonte au IVe siècle, est le lieu le plus vénéré du catholicisme syriaque.

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  • Centrafrique : un missionnaire enlevé

    Un missionnaire polonais, le père Mateusz Dziedzic, résidant à Baboua, dans l'ouest de la République Centrafricaine, a été enlevé dimanche par un groupe de rebelles armés agissant pour le compte du chef rebelle Abdoulaye Miskine, ex-allié de la Seleka, qui avait fondé son propre groupe, le « Front démocratique du peuple centrafricain », et qui est aujourd’hui incarcéré au Cameroun. Les ravisseurs veulent échanger le missionnaire contre leur chef…

  • Profanations dans le diocèse de Belley-Ars

    Dans deux églises du diocèse de Belley-Ars, samedi dernier, le tabernacle a été découvert fracturé, et les ciboires ont été emportés, avec leurs hosties consacrées.

    Il convient de remarquer que le communiqué du diocèse dit ce qu’il faut dire :

    « L’Eglise regrette le fait que des objets sacrés comme les ciboires, fussent-ils précieux, soient volés ou dégradés. Elle considère toutefois ces vols comme secondaires car les hosties contenues dans ces ciboires sont pour les chrétiens infiniment plus précieuses que l’objet liturgique lui-même. Nous avons hélas tout lieu de supposer que c’est bien ces hosties qui étaient visées par cette agression. Même s’il est possible que ces actes soient le fait de “déséquilibrés”, nous savons que le vol d’hosties consacrées fait souvent l’objet de cultes sataniques, et que les auteurs sont très conscients d’offenser directement le Christ et le culte catholique. Nous espérons que ce n’est pas le cas et que cette action est seulement un acte irréfléchi. Nous dénonçons en tout cas ces pratiques de ténèbres qui détruisent spirituellement leurs auteurs et qui sont un combat direct et maléfique contre l’Eglise et, au-delà, contre les valeurs de paix et de respect mutuel de notre société. »

  • Ce qui manque

    On a dit que ce qui manque, dans le rapport de mi-parcours du synode, c’est la référence à la loi naturelle.

    On a dit que ce qui manque, c’est une vraie référence au péché, qui n’est signalé que de façon adventice.

    En effet. Mais ce qui manque avant tout, c’est la référence au péché originel. Et à son corollaire, si j’ose dire, la vie éternelle.

    S’il y a un problème du côté de la famille et des comportements sexuels et affectifs, c’est à cause du péché originel. Si l’on ne commence pas par affirmer que l’homme est blessé par le péché originel, et particulièrement en ce qui concerne le sexe et les relations en général, on ne peut rien dire de sensé. On ne peut pas guérir un malade si l’on ne diagnostique pas sa maladie.

    D’autre part la morale que propose l’Eglise, qui est essentiellement la morale de la loi naturelle (transfigurée par la grâce du sacrement) n’est en aucune manière une liste d’interdits édictée pour embêter les gens et les empêcher d’être heureux, mais bien au contraire le minimum vital qui permet de goûter la vie éternelle. Cela aussi, il faudrait le proclamer. L’Eglise n’est ni rabat-joie ni sadique, elle donne le mode d’emploi pour vivre sur cette terre de façon à bénéficier au mieux de la vie éternelle. Il est proprement ahurissant que dans le rapport, un document de l’Eglise catholique, il n’y ait aucune ouverture à la vie éternelle.

    Or, en outre, la vie éternelle commence sur cette terre. On ne se force pas à obéir péniblement à la morale de l’Eglise en espérant en être récompensé dans la vie future. On en est récompensé dès cette vie, qui est déjà une participation à la vie éternelle par la grâce et dans la prière.

    Comment pouvez-vous parler de « liberté spirituelle », de « liberté des enfants de Dieu », alors que vous vous soumettez à des commandements qui limitent votre liberté de façon drastique, ou même l’annihilent ? Il semble que même des cardinaux soient devenus incapables de donner la réponse, puisqu’ils cherchent de lamentables faux fuyants. Elle est pourtant simple. Le drogué qui est libre de se droguer est en fait esclave de la drogue. Quand il s’en rend compte, et qu’il se rend compte que cette « liberté » l’enchaîne et le démolit, il prend les moyens d’échapper à la drogue. C’est extrêmement douloureux. Mais quand il s’est défait de l’emprise de la drogue, il est libéré, il devient vraiment libre, et heureux, alors qu’il était malheureux quand il croyait aux « paradis artificiels ». Il en est ainsi, mutatis mutandis, pour tout péché et toute libération du péché. C’est pourquoi la morale de l’Eglise n’est pas une liste d’interdits sadiques, mais la recette de la vraie liberté et du vrai bonheur. Qui jaillit de cette vie-ci dans la vie éternelle.

    S’il vous plaît, messieurs les cardinaux, si vous y croyez encore un peu, parlez-nous du péché originel et de la vie éternelle.

  • Les trois illusions

    1 – Le rapport de mi-parcours du synode est, comme l’a dit tel ou tel officiel du Vatican, un « document de travail », et rien d’autre, il est donc indûment médiatisé.

    Réponse : Ce document a été officiellement distribué en six langues aux journalistes par le directeur de la salle de presse du Vatican au cours d’une conférence de presse qui lui était spécialement consacré. Ce n’était évidemment pas pour que les journalistes le mettent à la corbeille en rentrant à leurs rédactions…

    2 – Le rapport n’a rien à voir avec le pape, qui n’en a rien dit.

    Réponse : Il a été lu par le pape, qui a donné l’autorisation de le publier. Et surtout, ce qu’il contient de pire est ce qui est soutenu par le pape depuis son premier Angélus, à savoir la doctrine délirante de la miséricorde selon le cardinal Kasper. Doctrine qu’il a ouvertement et spécifiquement soutenue en faisant du cardinal Kasper le seul orateur du consistoire préparatoire au synode.

    3 – Il est probable que François fasse comme Paul VI. Celui-ci avait laissé parler ceux qui étaient favorables à la contraception, puis il avait surpris tout le monde en publiant Humanæ vitæ.

    Réponse : La situation est radicalement différente. Paul VI n’avait pas privilégié les partisans de la contraception, il n’avait rien dit et se montrait hésitant. Tout le contraire de François, qui depuis son élection se répand contre les « pharisiens » qui veulent faire porter aux chrétiens des fardeaux insupportables, et qui chante les louanges du principal artisan de l’idéologie « pastorale » censée mettre la doctrine au placard.

  • "Tout cela n'est pas acceptable, c'est une trahison"

    C’est ce qu’a déclaré le cardinal Raymond Leo Burke à propos du rapport à mi-parcours du synode. Dans une magnifique interview pour Il Foglio, traduite par Benoît et moi et à lire intégralement.

    Extrait :

    Q. Les réformateurs ne pensent pas à ces catholiques qui ont maintenu leur famille ensemble, même dans des situations dramatiques, renonçant à refaire leur vie?

    R. Beaucoup de gens qui ont fait cet effort me demandent maintenant s'ils ont tout faux. Ils demandent s'ils ont gâché leurs vies dans des sacrifices inutiles. Tout cela n'est pas acceptable, c'est une trahison.

    Q. Ne pensez-vous pas que la crise de la morale est liée à la crise liturgique?

    R. Certainement. Dans la période post-conciliaire, il a eu une baisse dans la vie de foi et de la discipline ecclésiale, mise en évidence surtout par la crise de la liturgie. La liturgie est devenue une activité anthropocentrique, elle a fini par refléter les idées de l'homme plutôt que le droit de Dieu à être adoré comme Lui-même le demande. De là, suit également dans le domaine moral l'attention presque exclusive aux besoins et aux désirs des hommes, plutôt qu'à ce que le Créateur a écrit dans le cœur de toutes les créatures. La lex orandi est toujours liée à la lex credendi. Si l'homme ne prie pas bien, alors il ne croit pas bien et donc il ne se comporte pas bien. Quand je vais célébrer la messe traditionnelle, par exemple, je vois tellement de belles jeunes familles avec de nombreux enfants. Je ne pense pas que ces familles n'ont pas de problèmes, mais il est évident qu'elles ont plus de force pour les affronter. Tout cela doit signifier quelque chose. La liturgie est l'expression la plus parfaite, la plus complète de notre vie dans le Christ et quand tout cela diminue ou est trahi, chaque aspect de la vie des fidèles est blessé.