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  • La Suisse dit non à la Sécu

    Les Suisses ont de nouveau rejeté hier la création d’une caisse unique et publique d’assurance maladie, une marotte de la gauche suisse qui rêve depuis toujours du trou de notre sécu soviétoïde.

    Le score est sans appel : 61,9% des votants ont refusé la sécu à la française. Le score approche même les 80% dans certains cantons alémaniques, tandis que, comme d’habitude quand il faut imiter nos plus mauvais côtés, la Suisse romande votait pour – à l’exception toutefois de Fribourg et, de justesse, du Valais.

    (Il y a aujourd’hui en Suisse une soixantaine de caisses d’assurance maladie privées – évidemment bénéficiaires -, qui se disputent les adhérents obligés de souscrire une assurance de base.)

  • « Nantes en Bretagne »

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    La mobilisation ne faiblit pas, bien au contraire : ce fut une grande manifestation pour une Bretagne réunie, non amputée de la Loire Atlantique, qui a eu lieu samedi à Nantes. La troisième manifestation de l’année. Avec des écrivains, des artistes, des chefs d'entreprise, des élus… Mais comme pour la Manif pour tous, le peuple breton se heurte à un gouvernement autiste qui impose son idéologie malgré une impopularité historique.

  • La bonne nouvelle des sénatoriales

    Jean-Pierre Michel a perdu son siège de sénateur. « Figure emblématique du Pacs et du Mariage pour tous », comme disent les gazettes, il n’a obtenu que 33,8% des voix.

    Lorsque, rapporteur du projet de loi sur le « mariage » homosexuel, il avait auditionné le philosophe Thibaud Collin, il lui avait dit :

    « Pour moi, ce qui est juste, c’est ce que dit la loi. Et la loi, elle se réfère à un rapport de forces à un moment donné, et point final. »

  • La très européenne gay pride de Belgrade

    Quelques centaines d’homosexuels et autres militants du lobby ont défilé hier à Belgrade, sous la protection de milliers de gendarmes et de policiers anti-émeute, appuyés par des blindés et des hélicoptères.

     Le ministre de la Cul(ture), le maire de Belgrade, et le… négociateur en chef pour l'adhésion à l'UE faisaient partie du cortège, avec le… chef de la délégation de l'UE à Belgrade, Michael Davenport.

    Le Premier ministre Aleksandar Vucic avait toutefois déclaré qu’il avait « mieux à faire »…

    « C’est une étape importante dans l’histoire moderne de la Serbie démocratique », a déclaré Stefan Fule, le commissaire européen à l’Elargissement, qui a ajouté que ce défilé marquait « une amélioration substantielle de l’exercice effectif des droits LGBTI ».

  • Roubaix perd Saint-Michel…

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    Samedi, le curé de la paroisse de la Trinité de Roubaix a confirmé aux paroissiens que l’église Saint-Michel allait être fermée.

    Ce (bel) édifice de style romano-byzantin a été édifié en 1928 et appartient donc à l’Eglise, qui n’a plus les moyens de l’entretenir.

    Déjà l’église Notre-Dame était devenue le salon de réception d’un traiteur…

    A Roubaix comme ailleurs, les catholiques disparaissent. A Roubaix plus qu’ailleurs, ils sont remplacés par des musulmans. Roubaix est la première ville de France à majorité musulmane. On y voit désormais trois mosquées.

  • Alexis Tsipras chez le pape

    La visite est passée inaperçue, sauf de L’Humanité : « Rencontre historique entre Tsipras et le pape »… et de Benoît et moi.

    Historique, parce que c’est la première fois qu’un chef d’un parti d’extrême gauche (Syriza) est reçu par un pape. Tsipras est non seulement le chef de la « coalition de la gauche radicale » en Grèce, mais il était le porte-drapeau européen des candidats de la « gauche de transformation » aux dernières élections européennes. Il a fait scandale en Grèce quand il s’est proclamé athée.

    Extraits de l’article de L’Humanité :

    « Le pape est une personnalité écoutée par toute l’opinion publique européenne. Quand un représentant de notre pays le rencontre, c’est comme si toute l’Europe était prête à nous entendre », soutient Panos Skourletis, le porte-parole de Syriza. « C’est une reconnaissance internationale », renchérit Dimosthenis Papadatos-Agnastopoulos, membre du parti et chercheur en sociologie politique, pour qui, « en acceptant cet entretien, le pape est conscient qu’Alexis Tsipras est le leader du premier parti de Grèce et qu’il représente la voix du changement en Europe ». «Les positions du pape François sur les questions environnementales, migratoires ou sociales en font un pape différent de ses prédécesseurs. La gauche radicale les partage pour beaucoup », explique Aristides Baltas, membre du bureau politique de Syriza.

    Et dans un journal autrichien, cette citation de Tsipras (qui fait le titre de l’article) :

    « Le Pape n'est pas de gauche, mais il parle comme un homme de gauche. »

  • Dédicace de Saint-Michel

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    Bienheureux cardinal Schuster

  • 16e dimanche après la Pentecôte

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    On constate que l’offertoire de ce dimanche commence et se termine par « Domine in auxilium meum respice ». On peut se demander pourquoi cette répétition, qui ne se trouve pas dans le psaume 39 d’où le texte est issu. Cet offertoire n’est pas le seul dans ce cas. La réponse est que les « antiennes d’offertoire » ne sont pas des antiennes, c’est-à-dire des introductions au chant d’un psaume, comme le sont historiquement l’introït ou la communion. Il s’agit en réalité de répons, donc, dans les livres depuis saint Pie V, de vestiges de répons : le répons dépouillé de ses versets. Mais parfois on a laissé la reprise, comme c’est le cas pour cet offertoire.

    Le voici dans son entier.

    . Domine in auxilium meum respice:
    confundantur et revereantur,
    qui quærunt animam meam, ut auferant eam.

    *Domine in auxilium meum respice.

    . 1 Expectans expectavi Dominum et respexit me:
    et exaudivit deprecationem meam.

    * Domine in auxilium meum respice.

    . 2 Avertantur retrorsum et erubescant,
    qui cogitant mihi mala.

    * Domine in auxilium meum respice.

    Seigneur, posez sur moi le regard pour me secourir :
    qu’ils soient confondus et honteux,
    ceux qui en veulent à ma vie pour me l’ôter.

    * Seigneur, posez sur moi le regard pour me secourir.

    J’ai attendu et attendu le Seigneur,
    et il s’est penché sur moi :
    et il a exaucé ma supplication.

    * Seigneur, posez sur moi le regard pour me secourir.

    Qu’ils soient renvoyés sur leurs pas, et qu’ils soient rouges de honte, ceux qui manigancent du mal contre moi.

    * Seigneur, posez sur moi le regard pour me secourir.

    Tel est l’ordre des versets dans le manuscrit ci-dessus reproduit (Graduel de Sainte-Cécile du Transtévère, daté de 1071, Cod. Bodmer 74, Cologny) comme il est dans d’autres manuscrits. Il existe aussi la configuration inverse (le verset 2 avant le verset 1), ce qui a été retenu dans l’Offertoriale triplex édité en 1985 par Solesmes.

  • Ciudad del Este : l’effarante désinformation

    Cherchant des nouvelles du diocèse de Ciudad del Este, je découvre que pour la presse mondiale le pape a destitué un évêque qui couvrait un prêtre pédophile.

    Même Zenit est au diapason (ou peut-être à l’origine) : « Paraguay : il couvre un prêtre accusé de pédophilie, l'évêque est limogé. Nouvelle mesure disciplinaire du pape François. »

    Autrement dit c’est dans la ligne de l’ancien nonce arrêté mercredi au Vatican pour « pédophilie ».

    Or :

    Premièrement Mgr Livieres n’a rien couvert du tout, pour la bonne raison que ce qui est reproché au prêtre en question est une vieille histoire (réglée depuis longtemps) qui s’est déroulée aux Etats-Unis (l'accusation date de 2002 et le P. Urrutigoyti est au Paraguay depuis 2005).

    Deuxièmement il ne s’agissait pas de « pédophilie » mais d’une affaire entre adultes.

    Troisièmement ce n’est (donc) pas ce que le pape reproche à Mgr Livieres. L’évêque est destitué pour la seule et unique raison qu’il y a chez lui un « manque de communion» avec les autres évêques du Paraguay. C’est-à-dire, comme il l’explique dans sa lettre au cardinal Ouellet, qu’il n’est pas d’accord avec l’idéologie libérale-progressiste de la Conférence épiscopale qui laisse partir les fidèles dans les sectes et laisse crever l’Eglise sans rien faire d’autre que chanter les louanges du vivre ensemble…

     

    *

    Addendum

    Confirmation par le P. Lombardi dans le New York Times, cité par Marco Tosati traduit par Benoît et moi:

    «Le problème important était les relations au sein de l'épiscopat et dans l'église locale, qui étaient difficiles». Donc, «du problème du prêtre soupçonné des faits évoqués ci-dessus, on a discuté, mais ce n'était pas central».

    *

    On vient de m’envoyer, en commentaire de ma traduction de la lettre de Mgr Livieres, un témoignage d’un Argentin, que je livre ici tel quel, sachant que le transmetteur est fiable :

    « Les anciennes dénonciations contre le recteur du séminaire n'ont été qu'une excuse pour déclencher la campagne de presse de la conférence épiscopale contre Mgr Livieres... mais son sort était scellé : Bergoglio haïssait cet évêque avant même de devenir "évêque de Rome".

    « Ce fut évident dès le début : il joue la carte de la collégialité et du dialogue, il se sert de l'amour des journalistes pour mieux appuyer sa tyrannie. Son humilité - si chantée - consiste à dire "je suis très simple... tout se fait selon mon simple caprice". Le roi de la collégialité n'a pas attendu l'avis de la conférence épiscopale pour pourvoir l'archidiocèse de Buenos Aires d'un imbécile selon son plaisir (il veut rester archevêque de Buenos Aires par personne interposée tout en étant pape). On le connaît bien ici, il n'a pas le bénéfice du doute. (...)

    « Vous souvenez vous du battage médiatique à l'occasion de son absence à un concert sous l'excuse qu'il "n'est pas un prince de la Renaissance" ? Bon, savez vous quel sobriquet lui donnait le clergé de son archidiocèse ? Lorenzo, pour Lorenzo de Médicis... parce qu'il gouvernait avec les moyens de la Renaissance : l'intrigue, la menace et le sous-entendu. »

  • Où ça, un « Dieu d’amour » ?

    Les imams se succèdent devant les micros et les caméras pour marteler que le Dieu de l’islam est un Dieu d’amour. Hier on voyait sur BFM l’imam de Montpellier (me semble-t-il) qui disait cela en tenant un Coran ouvert. Je me demandais bien quel verset il allait pouvoir trouver pour justifier son affirmation. Mais il ne cita aucun verset… Puisqu’il n’y en a pas. Mais la mise en scène islamique était bonne, car dans la mémoire du téléspectateur il y a un imam disant que le Dieu de l’islam est un Dieu d’amour et prenant le Coran à témoin…

    Rappelons quand même que le musulman pieux connaît les 99 noms d’Allah, et qu’aucun de ces 99 noms ne parle d’amour…

    Il y a une expérience facile à faire : en arabe, « Dieu est amour » se dit الله محبة (Allah mahabbat). Si l’on demande à Google des sites qui y font référence, on ne trouve que des sites chrétiens (soit des sites de chrétiens arabes, soit des sites évangéliques destinés à convertir les musulmans).