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Non, ce n’est pas un couple !

On voit et on entend partout :

« Un couple homosexuel porte plainte contre leur maire qui refuse de les marier. » (Il s’agit du maire résistant d’Arcangues, bien sûr, qui tient bon même après avoir été convoqué et sermonné par le sous-préfet.)

Ce n’est pas un couple. Voici la définition du mot couple dans le Dictionnaire de l'Académie française :

« Deux êtres humains de sexe opposé, unis par amour, par mariage, par métier. Un couple bien assorti. Un couple célèbre, lié aux yeux du public par ses travaux, ses succès communs. Par ext. Deux animaux de sexe opposé. »

On voit aussi « couple gay ». Or le Dictionnaire de l'Académie française ne connaît pas le mot "gay", qui en effet n'est pas français. Donc « couple gay » est une aberration, pour la langue française comme pour le sens commun.

Commentaires

  • M. Daoudal a raison en ce qui concerne l'adjectif "gay". Mais en trois lettres il décrit toute une situation et c'est excellent avec en plus une pointe de dérision.

    Par exemple si on dit : mar iage gay, on comprend qu'il s'agit de la loi qui permet à une paire d'individus de même sexe de bénéficier d'une cérémonie à la mairie, d'une fête, de subventions dans certains cas, etc. tout ceci avec un seul mot de trois lettres.

  • Les mots "couple" et "paire", comme je crois l'avoir déjà représenté à M. Daoudal, et démontré naguère dans les colonnes du Salon Beige, ne font en aucune manière acception de sexe ou de ... genre. C'est une erreur d'interprétation fréquente, obnubilante, et, certes, il est humain d'errer, en ces matières comme dans d'autres, mais, comme on dit plaisamment dans "notre famille de pensée" (ou de non-pensée, parfois), "errare humanum est [...]". Le dictionnaire de l'Académie ne représente que lui-même - sauf à vouloir, avec cette référence d'appoint, établir des comparaisons, mais alors, il ne faut pas s'arrêter en si bon chemin, car nous, Français, possédons un assez grand nombre de ces registres -, et la seule autorité, pour ceux qui connaissent leur langue et la veulent mieux connaître encore, c'est le dictionnaire de Littré. Or Littré est fort clair, et j'invite les "petits comploteurs" du langage à s'y reporter. Je crois déceler dans ces avis péremptoires sur ce qui est "couple" et ce qui ne l'est pas, la simple horreur, saine ou maladive - je ne saurais dire - de plaisirs qu'on ne demande à personne de goûter contre son gré, et que nul n'est autorisé à déprécier sur sa seule jactance. On tue avec les mots, ou, plus "charitablement", on blesse, quand on devrait, modestement, humblement, se taire. Les préventions hébraïques, d'où tout ce pathos découle, sont ce qu'elles sont et pour qui elles furent imaginées, mais nos peuples n'ont rien démêler avec cet imbroglio d'interdits et de transgressions. Les Grecs, les Gaulois, de notoriété publique, tenaient en haute estime l'Amour qu'on reproche ici à ses adeptes nos contemporains. On avoue que ces Anciens ne se mariaient pas et restaient francs-tireurs - Henry de Montherlant, cet électron libre par excellence, disait "des irréguliers", appellation martiale dont il se prévalait - (encore que cette immaritalité fût à vérifier, car je crois avoir lu, très jadis [je risque ce tour], des choses intéressantes sur ce sujet - mais où ? peut-être dans l'odieux ouvrage d'une hérétique allemande à brûler qui examinait et recensait certaines de ces noces ... mystiques au sein de je ne sais plus quelle vénérable et millénaire institution d'extraction moyen-orientale ; parlait-elle, au passage, des noces, pareillement mystiques, célébrées dans l'oasis de Siwa ? je ne sais plus), et ainsi, l'exubérance de leur tempérament, à d'autres égards étrangement timoré, n'entreprenait-elle pas sur les bornes posées par la loi, seule régente du mariage, institution à la fois préalable et sujette à la société qui la met en oeuvre selon un usage immémorial d'essence biologique auquel il faut, naturellement, ne rien toucher. Mais on aura bien compris que la promotion généralisée de ces unions par définition stériles vise beaucoup moins le bonheur de quelques-uns ou même la félicité publique, qu'elle ne cherche à saper les principes de la meilleure tradition, la tradition de nature. Les chimères, non point hébraïques mais robespierristes, à quoi se sont accouplées (on peut ?) les chimères bolchéviques, ont eu une bien fâcheuse descendance, et c'est contre cette engeance véritablement infernale que nous devrons lutter, pied à pied, à l'avenir. Les fantaisies sodomitiques, arcadiques, séquaniques (les Gaulois !), "rhénaniques" (les Germains ! cf. Tacite), ne concernaient que des individus - certes nombreux - et ne touchaient pas au code civil. Sans doute, l'hostilité imbécile que ces minorités inoffensives suscitaient parmi la populace (qui parfois cachait bien son jeu, minée, en certains de ses membres, par de honteux désirs - au demeurant désirs fort naturels et fort honnêtes, mais ressentis comme honteux par de sinistres abrutis s'autocensurant, et croyant, sur la foi des racontars de leur nourrice, que les imprécations "valables" à Sodome l'étaient encore à Vendôme -) devait-elle enfin être punie, et elle ne le sera jamais trop sévèrement, car il y avait et il y a encore - on le déplore - ample et maligne récidive de la part des "railleurs". Mais ce ne sont pas ces minorités, partiellement et récurremment opprimées, que l'on défend enfin aujourd'hui, c'est la totalité de la société que l'on tente de soumettre à une révolution, révolution qui, je le crois, pas plus que d'autres, ne réussira complètement (c'est l'espoir que je nous laisse), mais qui abaissera encore le niveau moral des nations, déjà fort avili. Cela étant, deux hommes, deux femmes, forment des couples si ça leur plaît de se nommer ainsi, ou des paires, si ça leur plaît de se nommer autrement. Que les "vrais" hommes retenus par les "vrais" liens du "vrai" mariage et donc vivant en "vrai " couple se contentent de faire beaucoup de "vrais" enfants (au moins vingt, comme J. S. Bach, cet hérétique luthérien) à leur "vraie" et unique madame, sinon, ce ne sont que de plats persifleurs. On a le regret de le leur faire remarquer. Pour ce qui est du vocable "gay", je suis bien d'accord avec le maître de céans et avec Jean, et le trouve - pardon, Jean ! - con comme la lune ! Mais là, à qui la faute ?

  • Il faut parler de 'paire', comme pour des objets .... ou des animaux !

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