L’agence Asianews raconte une belle histoire. Malheureusement, pour des raisons de sécurité qu’on comprend très bien, elle ne donne pas le vrai nom. On appelle donc ce Pakistanais John Peter. Il est le fils d’un riche propriétaire terrien de Karachi. Donc forcément musulman sunnite. C’est un artiste. Dès sa jeunesse, il s’intéresse au christianisme, il devient ami de plusieurs chrétiens, et il assiste à des messes.
En 2010, il se casse un bras. Il est hospitalisé. On lui trouve alors un cancer et une hépatite B. Il est visité par une religieuse, une missionnaire de Malaisie. Il a de plus en plus l’intention de se convertir. Son état de santé se détériore, malgré un séjour dans une clinique de Dubai. Sur le conseil de la religieuse, il va en pèlerinage dans un sanctuaire marial du Pendjab, pour demander la grâce de la guérison et renouveler sa promesse de se convertir.
Au retour du pèlerinage il se fait baptiser et il change de nom. Mais il habite chez ses parents, qui n’acceptent pas sa conversion et font pression sur lui pour qu’il revienne à l’islam. Il est frappé, humilié, on l’emmène chez un sorcier pour briser le sort jeté par les chrétiens… Il finit par s’enfuir au Pendjab où il est accueilli par des familles chrétiennes. Et où il guérit. En septembre 2012, après un bilan de santé, les médecins lui ont confirmé qu’il était complètement guéri. Maintenant il fait des statues et des peintures religieuses pour l’Eglise, et sa vie est « pleine d’amour et de vérité ».
Commentaires
C'est réellement un miracle.
C'est tout le contraire pour moi, je suis chrétienne convertie à l'islam. Ma conversion s'est faite durant mes études universitaires ou j'étudiais les peintures, sculptures et architectures religieuses de la renaissance,... Je suis aujourd'hui graphiste et artiste dans l'âme.
Chacun est guidé par son cœur et par ses actions et c'est ainsi que chacun adopte sa religion. Personnellement je ne crois pas qu'il est eu un miracle, c'est se que son cœur veut croire. Chacun a un destin écrit avec l'heure et les circonstances de sa mort. Se n'était tout simplement pas son heure de mourir.
Ce n'est bien sûr que mon avis personnel, je ne cherche à convaincre personne.