L’économiste Robert Mundell, prix Nobel considéré comme le « père spirituel » de l’euro, met en garde contre une union fiscale dans l’eurozone : « Il serait insensé d’avoir une autorité centrale européenne qui contrôle tous les impôts et les dépenses des Etats dans l’Union. Un tel transfert de souveraineté est beaucoup trop important. » C’est ce qu’il a dit lors d’une conférence à San Diego, Californie, devant l’Association économique américaine.
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Les députés britanniques et la subsidiarité
Les députés britanniques ont adopté hier, sans vote (par consensus), une motion du ministre du Commerce rejetant le projet de directive européenne sur les quotas de femmes dans les conseils d’administration, comme non conforme au principe de subsidiarité.
Les députés polonais avaient pris la même décision vendredi dernier.
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Une entreprise qui tourne bien
Pour son exercice 2011-2012, son chiffre d’affaires est monté à 1,2 milliard de dollars, et elle a dégagé un bénéfice de 150 millions.
En faisant quoi ?
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Sur le site du CRIF…
« La pensée dominante parmi les juifs francophones se radicalise dangereusement de jour en jour. Ceux qui émettent des critiques sur les décisions politiques israéliennes sont immédiatement étiquetés de doux rêveurs gauchistes intellos s’ils sont juifs, et simplement d'"antisioniste" s’ils ne sont pas juifs. Le dialogue n’est plus toléré. Il est empêché avec la sempiternelle menace d’être un traître ou un anti-juif. »
Oui, c’est bien le début d’un article que l’on peut lire sur le site du CRIF…
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Martyre à Mossoul
La police a retrouvé hier le corps d’une enseignante chaldéenne de Mossoul avec la gorge tranchée. Non loin des lieux où d’autres meurtres de chrétiens avaient été perpétrés de la même manière, dont celui de Mgr Rahho.
Mossoul, qui était la grande ville bigarrée du nord de l'Irak, est aujourd’hui une place forte du sunnisme wahhabite. Plus de la moitié des chrétiens ont fui.
De grandes manifestations se déroulent dans les villes sunnites ces jours-ci contre le gouvernement chiite. Et précisément hier à Mossoul, où des heurts violents ont eu lieu avec la police.
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Parfois le laïcisme est pire que l’islamisme…
Le président égyptien Mohammed Morsi a présenté au patriarche Tawadros II et à la communauté copte ses vœux de joyeux Noël. Il avait envoyé un représentant officiel, le diplomate (et ancien porte-parole d’Al Azhar) Mohammed Rifaa El-Tahtawi à la messe de Noël célébrée par le patriarche en la cathédrale Saint-Marc du Caire dans la nuit du 6 au 7 janvier.
Ce n’est pas en France qu’on verrait ça…
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« Je suis catholique… »
« Je suis catholique et j'ai une vision de catholique sur ce sujet. »
La phrase est de Jean-Pierre Raffarin, à propos du projet de dénaturation du mariage.
Il est tellement inhabituel (et contraire à la religion laïciste de la République) d’entendre un tel propos chez une personnalité politique française qu’on ne peut que le remarquer.
D'autant qu'il y a beaucoup d'évêques qui ont... oublié de le dire.
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La confusion sur les droits de l’homme
Extrait du discours des vœux de Benoît XVI au corps diplomatique:
Malheureusement, surtout en Occident, on trouve beaucoup d’équivoques sur la signification des droits de l’homme et des devoirs qui leur sont liés. Les droits sont souvent confondus avec des manifestations exacerbées d’autonomie de la personne, qui devient autoréférentielle, n’est plus ouverte à la rencontre avec Dieu et avec les autres et se replie sur elle-même en ne cherchant à ne satisfaire que ses propres besoins. Pour être authentique, la défense des droits doit, au contraire, considérer l’homme dans son intégralité personnelle et communautaire.
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L’islam est une falsification de la religion
Extrait du discours des vœux de Benoît XVI au corps diplomatique :
Aux manifestations de l’oubli de Dieu on peut associer celles dues à l’ignorance de son vrai visage, qui est la cause d’un fanatisme pernicieux de matrice religieuse, qui, en 2012 aussi, a fait des victimes dans certains pays, ici représentés. Comme je l’ai déjà dit, il s’agit d’une falsification de la religion elle-même, alors que celle-ci, au contraire, vise à réconcilier l’homme avec Dieu, à éclairer et à purifier les consciences et à rendre clair que chaque homme est image du Créateur.
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C’est l’oubli de Dieu qui engendre la violence
Extrait du discours des vœux de Benoît XVI au corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège.
L’Évangile de Luc relate que, dans la nuit de Noël, les bergers entendent les chœurs angéliques qui glorifient Dieu et invoquent la paix sur l’humanité. L’Évangéliste souligne ainsi l’étroite relation entre Dieu et le désir ardent de l’homme de tous les temps de connaître la vérité, de pratiquer la justice et de vivre dans la paix. Aujourd’hui, on est quelquefois amené à penser que la vérité, la justice et la paix sont des utopies et qu’elles s’excluent mutuellement. Connaître la vérité semble impossible et les efforts pour l’affirmer semblent souvent aboutir à la violence. D’autre part, selon une conception désormais diffuse, l’engagement pour la paix ne consiste que dans la recherche de compromis qui garantissent la cohabitation entre les peuples ou entre les citoyens à l’intérieur d’une Nation. Dans l’optique chrétienne, au contraire, il existe un lien intime entre la glorification de Dieu et la paix des hommes sur la terre, si bien que la paix ne vient pas d’un simple effort humain, mais participe de l’amour même de Dieu. Et c’est justement l’oubli de Dieu, et non pas sa glorification, qui engendre la violence. En effet, quand on cesse de se référer à une vérité objective et transcendante, comment est-il possible de réaliser un dialogue authentique ? Dans ce cas, comment peut-on éviter que la violence, déclarée ou cachée, ne devienne la règle dernière des rapports humains ? En réalité, sans une ouverture transcendante, l’homme devient facilement la proie du relativisme et, ensuite, il réussit difficilement à agir selon la justice et à s’engager pour la paix.