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L’invocation et la prosternation

Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, mercredi :

L’hymne de la Lettre aux Philippiens nous offre ici deux indications importantes pour notre prière. La première est l’invocation : « Seigneur » adressée à Jésus-Christ, assis à la droite du Père : c’est lui l’unique Seigneur de notre vie, parmi tant de « dominateurs » qui voudraient la diriger et la guider. (….) La rencontre avec le Ressuscité lui a fait comprendre que c’est lui l’unique trésor pour lequel il vaut la peine de dépenser son existence. La seconde indication est la prosternation, le fait de « plier le genou » sur la terre et dans les cieux, qui rappelle une expression du prophète Isaïe, où est indiquée l’adoration que toutes les créatures doivent à Dieu (cf. 45, 23). La génuflexion devant le Saint Sacrement ou la prière à genoux expriment justement l’attitude d’adoration devant Dieu, avec son corps. D’où l’importance d’accomplir ce geste non par habitude et rapidement, mais avec une conscience profonde. Quand nous nous mettons à genoux devant le Seigneur, nous confessons notre foi en lui, nous reconnaissons que c’est lui l’unique Seigneur de notre vie.

Chers frères et sœurs, dans notre prière, fixons notre regard sur le Crucifix, restons plus souvent en adoration devant l’Eucharistie, pour faire entrer notre vie dans l’amour de Dieu qui s’est abaissé humblement pour nous élever jusqu’à lui.

 

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