A propos de la présence d’islamistes lors des premières manifestations de Civitas devant le Théâtre de la Ville :
« Malgré tout, il faut constater qu’il peut exister une convergence de préoccupations, de démarche, car les musulmans de France peuvent avoir, ponctuellement, les mêmes visées que nous. De la même manière, nous pourrions imaginer une convergence semblable avec la hiérarchie catholique. »
Puisqu’il peut y avoir convergence avec des musulmans, on pourrait imaginer aussi une convergence avec l’Eglise... De la même manière... Mais oui. C’est écrit en toutes lettres dans le N° 43 de Civitas, p. 43. Sous la signature du « Commissaire colonel (er) Jean-Claude Philipot ».
Commentaires
Oui, ils ont tout faux dans cette affaire.
Néanmoins dans les personnes présentes pour la marche contre la christianophobie à Paris, avant les prières devant le théâtre pour l'affaire Castelucci il y avait des personnes (donc des catholiques, fsspx ou non fsspx) qui ont été très choqués de voir arriver le groupe et qui ont même lancé des remarques aux représentants de ce groupe islamiste, il y a eu aussi des remarques entre catholiques rappelant que leur présence n'était pas logique et que c'était la taqiah dans toute sa splendeur, car ce qu'ils appelaient Issa n'était pas notre Seigneur et que leur "Issa" n'était pas mort sur la croix, mais coule des jours heureux au paradis d'Allah entouré de 100 houries au moins, et n'était pas, bien évidemment, ce faux dieu des associateurs, de ces mécréants idolâtres.
D'ailleurs nos frères chrétiens de langue arabe n'appellent pas Jésus notre Seigneur Dieu trinitaire Issa.
Il est intéressant de voir que la FSSPX qui est si sourcilleuse sur Vatican II et Assise, par exemple, et qui hurle aux basphèmes assez facilement, est si complaisante sur cette différence de taille, et est capable d'écrire ce genre de chose sur le "Jésus prophète des musulmans" à l'occasion de l'affaire du Pisse Christ (voir ici
http://www.laportelatine.org/district/france/bo/cacqueray_avignon110409/Cacqueray_Voicilhomme110410.php )
Il faudrait vraiment qu'ils lisent les ouvrages du Père Pagès car errare humanum est, persevare diabolicum.
Si ce n'est pas par ignorance, qu'ils se rappellent du danger des associations contre nature, et de ce genre d'alliés, l'histoire montre que cela se termine toujours mal. Tricher n'est pas jouer et à tricheur, tricheur et demi. Pas sûr que les meilleurs dans cette partie soient la fsspx. La charité fraternelle doit aussi s'accompagner de la prudence qui est vertu.
C'est dommage que la fsspx (enfin certains membres de la fsspx) s'exprime ainsi car cela enlève de l'efficacité à son action et elle perd de sa crédibilité.
La défense du droit naturel à la liberté religieuse n'est pas réservée aux seuls catholiques ayant passé, avec succès, un examen de catéchisme.
Lorsqu'il y a un incendie, je ne vais pas exiger que les pompiers soient seulement des catholiques.
C'est pourquoi, il était très important de comprendre que ce n'était pas la foi catholique et encore moins Jésus-Christ (1) qui étaient à défendre, mais les droits naturels et universels de l'homme. Pour cela tout homme est bienvenu quelle que soit sa foi ou son incroyance ou ses opinions.
On constate encore une fois que la confusion est présente dans tous les partis (les lefebvristes s'en font une spécialité, hélas !). Ce qui est déplorable c'est de constater à l'occasion de cette affaire, l'abandon de l'homme. Certains combattaient l'homme au nom de la foi. Au nom de la foi, ils combattaient les défenseurs des droits de l'homme, aux côtés des Ribes, des Mitterrand, des Sarkozy, Hollande et tutti quanti. Oui, il y avait des athées, des juifs, des catholiques, des lefebvristes, des musulmans, des protestants qui combattaient pour la liberté religieuse et les droits de l'homme. Oui, ils avaient en face d'eux les politiciens et le cardinal archevêque de Paris. Et alors ? Les droits de l'homme sont une donnée de la raison confirmée par la foi. Le clergé n'avait donc aucun titre à attaquer les manifestants.
Procédons avec ordre, d'abord dans nos têtes, puis notre discours etc.
(1) Jésus-Christ n'a évidemment pas besoin de nous pour se défendre. C'est Lui qui nous défend. Mais la bêtise des slogans, n'exclut pas d'un juste combat pour l'homme, pour la liberté d'expression.
A l'image des journalistes révolutionnaires, vous pratiquez maintenant la découpe des phrases pour, hors contexte, travestir la pensée de l'auteur et du mouvement incriminé.
Ce n'est pas à votre honneur.