La Commission européenne a envoyé au gouvernement hongrois deux « avis motivés ». C’est la deuxième étape de la procédure d’infraction. Les autorités hongroises sont tenues de répondre d'ici un mois, alors que le délai normal est de huit semaines. C’est au vu de cette réponse que la Commission décidera ou non de saisir la Cour de Justice.
Le premier avis concerne l’âge de départ en retraite des magistrats, qui a été aligné sur le régime général, ce qui est une discrimination, selon l’Ubu européen. Le gouvernement hongrois a dit que certains pourraient poursuivre leur activité, mais cela ne suffit pas à Bruxelles.
L’autre avis concerne la loi concernant la nouvelle autorité de protection des données. Car cette loi met fin ipso facto au mandat du chef de l'ancienne autorité, qui n'aurait dû s'achever qu'en 2014. Ce qui montre bien que l’autorité n’est pas indépendante, tonne l’Ubu européen.
D’autre part, en ce qui concerne l’indépendance de la banque centrale, le commissaire aux affaires économiques enverra une lettre pour demander de nouvelles clarifications…
Commentaires
Ces ingérences dans la vie des Hongrois sont totalement INADMISSIBLES et constitueraient, pour moi, un CASUS BELLI impliquant la sortie immédiate de l'UE !