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Une « dégradation » qui résulte de beaucoup d’autres

Communiqué de Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre

L’abaissement de la note sur la santé économique de la France attribuée par une officine de standardisation mondiale est médiatiquement présenté partout comme une « dégradation » de la France, le mot n’est pas insignifiant.

Ainsi avec ces agences de notation dont l’existence n’est pas ancienne et jusqu’ici inconnues du plus grand nombre, surgit manifestement un nouvel instrument coercitif de gouvernance mondiale bien au-dessus des pouvoirs élimés de l’exécutif, du législatif et du judiciaire, du système toujours dit républicain. Car le bidule « Standard and Poor’s » ne se contente pas de noter mais dicte des « recommandations » comminatoires.

Ce qui est vraiment dégradant pour la France, c’est qu’elle soit ainsi à la merci d’une « dégradation » prononcée par les oracles détenteurs des thermomètres économiques plus sacralisés que l’antique Pythie de Delphes.

La vérité, c’est que cette dégradation n’a pu venir que parce que, depuis longtemps la France est livrée à toutes les dégradations morales, culturelles et civiques de son esprit public entraînant irrémédiablement son déclin social, politique, et économique.

Oui, vraiment, c’est parce que le peuple français ne partage plus un commun credo civilisateur qu’il ne trouve plus de crédit et que se meurt la France.

Elle ne se sauvera pas sans une forte réaction de santé spirituelle, morale, sociale et politique permettant seule de recouvrer sa liberté.

 

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