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2e dimanche après l’Epiphanie

Aux vêpres de l’Epiphanie, la liturgie chantait : « Nous honorons aujourd’hui un jour orné de trois miracles : aujourd’hui, l’étoile a conduit les Mages à la crèche ; aujourd’hui, l’eau est devenue du vin aux noces ; aujourd’hui, dans le Jourdain, le Christ a voulu être baptisé par Jean, pour nous sauver, alléluia. »

L’évangile de ce dimanche est celui qui évoque le troisième des mystères de l’Epiphanie : les noces de Cana.

Il s’agit en effet d’une épiphanie, et l’évangéliste, saint Jean, l’a lui-même souligné, car il termine son récit en disant :  « Tel fut, à Cana de Galilée, le premier des miracles que fit Jésus, et il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. »

Il manifesta sa gloire : c’est le sens même du mot épiphanie. La manifestation, ici, est celle de l’eau changée en vin. Elle se produit à l’intérieur de la matière. Cette manifestation est une transsubstantiation. Et ce premier miracle annonce directement le dernier miracle que fera Jésus avant sa mort et sa résurrection : quand il changera le vin en son sang.

C’est ce que souligne l’antienne de communion, car, tandis que les fidèles communient, la liturgie chante un texte composé de quatre extraits de l’évangile, mis bout à bout, qui sont un concentré du mystère.

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