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  • Ils avaient menti sur Allende

    Pour toute la gauche et l’extrême gauche dans le monde, il était évident que les militaires chiliens avaient assassiné Allende lorsqu’ils avaient pris d’assaut le palais présidentiel. C’était d’autant plus évident qu’Allende avait promis qu’il se battrait jusqu’à la mort.

    Mais l’autopsie qui vient d’être réalisée confirme ce que les militaires avaient dit : Allende s’est suicidé en se tirant une balle sous le menton.

  • Vive les Belges

    Dans son discours pour la fête nationale belge, le roi Albert II a déclaré, l’air grave :

    « Notre situation actuelle crée de l'inquiétude auprès de nos partenaires et pourrait endommager notre position au sein de l'Europe, voire l'élan même de la construction européenne déjà mis à mal par les eurosceptiques et les populistes. »

    Mais c’est très bien, cela ! Qu’ils continuent !

  • Le Conseil d’Etat bafoue la loi de 1905

    Le Conseil d'Etat a rendu cinq décisions concernant des contentieux liés à la loi de 1905.

    On retiendra essentiellement que le Conseil d’Etat donne raison à la municipalité de Montreuil d’avoir octroyé un bail emphytéotique à la fédération cultuelle des associations musulmanes de Montreuil pour l'édification d'une mosquée.

    Le bail emphytéotique ne peut donc plus être considéré comme une subvention. Pourtant, comme le loyer est symbolique, la subvention est bien réelle… Le Conseil d’Etat bafoue la loi de 1905. Mais au point où on en est…

  • Le superbe témoignage de Stevenson

    Robert Louis Stevenson, l’auteur de L’île aux trésors, d’origine calviniste mais sans véritable religion, visita une mission catholique en Californie en 1879. Voici ce qu’il en dit dans deux lettres :

    "J’ai écouté les vieux Indiens chanter la messe. Ce fut une nouvelle expérience et une écoute qui en valait bien la peine. C’était comme une voix du passé. Ils ont chanté par tradition selon les enseignements des premiers missionnaires. Je suis sûr que le père Ángel Casanova sera le premier à me pardonner et me comprendra si je dis que ce vieux chant grégorien prêchait un sermon plus éloquent que le sien. Paix et bien sur la terre et à tous les hommes, semblaient nous dire leurs notes. Et à moi, un barbare qui de tous les côtés entend pis que pendre sur la race indienne, écouter les indiens du Carmel chanter leurs mots en latin avec une si bonne prononciation et leurs cantiques avec tant de familiarité et de ferveur, m'a suggéré de nouvelles et agréables réflexions."

    "Un vieil Indien aveugle d’environ 80 ans dirige le chant, d’autres Indiens composent le chœur. Ils connaissaient encore le chant grégorien sur le bout des doigts et prononçaient le latin d’une manière tellement correcte que je pouvais les comprendre même quand ils chantaient… Je n’avais jamais vu des visages reflétant tant de bonheur et de vie, comme ceux de ces Indiens chanteurs. Pour eux, cela n’était pas seulement un acte pour rendre un culte à Dieu mais un moment pendant lequel ils se rappelaient et commémoraient des jours meilleurs, c’était en plus un exercice de culture dans lequel tout ce qu’ils savaient des arts et des lettres restait unifié et exprimé. Et ils invitaient les hommes dans leur cœur à demander pardon aux bons pères d’autrefois qui leur avaient appris à labourer et à récolter, à lire et à chanter, qui leur avaient apporté des missels européens qu’ils conservent encore et étudient chez eux, et qui désormais ont perdu leur autorité au bénéfice de bandits et de manieurs de pistolets sacrilèges. C’est ainsi qu’apparaît épouvantable notre protestantisme anglo-saxon à côté des œuvres de la Compagnie de Jésus."

  • Saint Jérôme Emilien

    Jérôme, né à Venise de la famille patricienne des Emiliani, fut initié au métier des armes dès sa première adolescence, et préposé, en des temps très difficiles pour la république, à la défense de Castelnovo, près de Quero, dans les monts de Trévise. Ses ennemis s’emparèrent de la citadelle ; et lui-même, jeté dans une horrible prison, eut les pieds et les mains chargés de fers. Privé de tout secours humain, il eut recours à la très sainte Vierge qui exauça ses prières. Elle lui apparut, brisa ses liens et le conduisit sain et sauf en vue de Trévise, le faisant passer au milieu des ennemis qui occupaient toutes les routes. Une fois entré dans la ville, il suspendit à l’autel de la Mère de Dieu, à laquelle il s’était voué, les menottes, les entraves et les chaînes qu’il avait emportées avec lui. De retour à Venise, il se donna tout entier au service de Dieu, se dépensa d’une façon admirable pour les pauvres, et eut surtout compassion des enfants orphelins qui erraient dans la ville, dénués de tout et dans un état pitoyable. Louant des salles pour les recueillir, il les nourrissait de ses propres ressources et les formait aux mœurs chrétiennes.

    A cette époque abordèrent à Venise le bienheureux Gaétan et Pierre Caraffa, qui devint plus tard Paul IV : goûtant l’esprit dont Jérôme était animé, et approuvant le nouvel institut destiné à recueillir les orphelins, ils l’amenèrent à l’hôpital des incurables, dans lequel, tout en élevant les orphelins, il devait servir les malades avec une égale charité. Sur leur conseil, il partit pour le continent voisin, et érigea des orphelinats, à Brescia d’abord, puis à Bergame et à Côme ; ce fut surtout à Bergame qu’il déploya son zèle. Outre deux orphelinats, l’un pour les garçons, l’autre pour les filles, il ouvrit un établissement pour recevoir les femmes de mauvaise vie qui se convertissaient. Enfin, dans un humble village du territoire de Bergame, à Somasque, sur les limites des possessions vénitiennes, il fonda une résidence pour lui et les siens ; il y organisa sa congrégation qui a pris, de ce lieu, le nom de Somasque. Elle s’est développée et répandue dans la suite, et, ne se bornant plus à l’éducation des orphelins et au service des églises, elle s’appliqua pour le plus grand bien de la société chrétienne, à initier les jeunes gens aux lettres et aux bonnes mœurs, dans les collèges, les académies et les séminaires. C’est pour cela que saint Pie V l’a mise au rang des Ordres religieux, et que d’autres Pontifes lui ont accordé des privilèges.

    Ne pensant qu’aux orphelins à recueillir, Jérôme se dirige sur Milan et Pavie ; dans ces villes, grâce à la faveur de nobles personnages, il procure providentiellement à une multitude d’enfants, un gîte, des provisions, des vêtements et des maîtres. Revenu à Somasque, il se fait tout à tous ; aucun labeur ne le rebutait quand il prévoyait que sa peine profiterait au prochain. Il abordait les cultivateurs dispersés dans les champs, leur venait en aide au temps de la moisson, et leur expliquait les mystères de la foi. Il nettoyait les enfants atteints de maladies à la tête, les soignait patiemment, et pansait si bien les pauvres gens qui avaient des plaies dégoûtantes, qu’on l’eût dit doué de la grâce des guérisons. Ayant découvert une caverne sur la montagne dominant Somasque, il s’y retira, et là, se frappant à coups de fouet, restant à jeun des jours entiers, faisant oraison la plus grande partie de la nuit, ne prenant qu’un peu de sommeil sur la pierre nue, il pleurait ses péchés et ceux des autres. Au fond de cette grotte, une source d’eau jaillit du roc même. Une constante tradition l’attribue aux prières du Saint ; elle n’a point cessé de couler jusqu’à ce jour, et cette eau, portée en divers pays, rend la santé à beaucoup de malades. Enfin, une peste étant venue à sévir dans la vallée, Jérôme en fut atteint pendant qu’il se dévouait auprès des pestiférés et qu’il portait les cadavres sur ses épaules au lieu de la sépulture. Sa mort précieuse, qu’il avait prédite quelque temps auparavant, arriva l’an 1537: les nombreux miracles qu’il opéra pendant sa vie et après sa mort le rendirent illustre ; Benoît XIV le béatifia et Clément XIII l’inscrivit solennellement aux fastes des Saints.

    (bréviaire)

  • 4 millions de signatures !

    Une initiative de révision constitutionnelle en vue d'affirmer solennellement le respect de la vie dès la conception et jusqu'à la mort naturelle, et d'interdire toute forme d'avortement volontaire et d'euthanasie, a déjà recueilli plus de 4 millions de signatures en Colombie.

  • Saint Vincent de Paul

    Vincent aima les pauvres d’un amour de prédilection, parce qu’il aimait Dieu et que la foi lui révélait en eux le Seigneur. « O Dieu, disait-il, qu’il fait beau voir les pauvres, si nous les considérons en Dieu et dans l’estime que Jésus-Christ en a faite ! Bien souvent ils n’ont pas presque la figure ni l’esprit de personnes raisonnables, tant ils sont grossiers et terrestres. Mais tournez la médaille, et vous verrez, par les lumières de la foi, que le Fils de Dieu, qui a voulu être pauvre, nous est représenté par ces pauvres ; qu’il n’avait presque pas la figure d’un homme en sa passion, et qu’il passait pour fou dans l’esprit des Gentils, et pour pierre de scandale dans celui des Juifs ; et avec tout cela il se qualifie l’évangéliste des pauvres, evangelizare pauperibus misit me ».

    Ce titre d’évangéliste des pauvres est l’unique que Vincent ambitionna pour lui-même, le point de départ, l’explication de tout ce qu’il accomplit dans l’Église. Assurer le ciel aux malheureux, travailler au salut des abandonnés de ce monde, en commençant par les pauvres gens des champs si délaissés : tout le reste pour lui, déclarait-il, « n’était qu’accessoire ». Et il ajoutait, parlant à ses fils de Saint-Lazare : « Nous n’eussions jamais travaillé aux ordinands ni aux séminaires des ecclésiastiques, si nous n’eussions jugé qu’il était nécessaire, pour maintenir les peuples en bon état, et conserver les fruits des missions, de faire en sorte qu’il y eût de bons ecclésiastiques parmi eux ». C’est afin de lui donner l’occasion d’affermir son œuvre à tous les degrés, que Dieu conduisit l’apôtre des humbles au conseil royal de conscience, où Anne d’Autriche remettait en ses mains l’extirpation des abus du haut clergé et le choix des chefs des Églises de France. Pour mettre un terme aux maux causés par le délaissement si funeste des peuples, il fallait à la tête du troupeau des pasteurs qui entendissent reprendre pour eux la parole du chef divin : « Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent ».

    Dom Guéranger

  • Saint Camille de Lellis

    L’Église célèbre, les 18, 19 et 20 juillet, trois héros de la charité : saint Camille de Lellis, saint Vincent de Paul et saint Jérôme Émilien. Leur fête n’arrive pas le jour de leur mort, et l’intention de l’Église en les rapprochant apparaît manifeste : C’est que le premier pratiqua une charité héroïque envers les malades, le second envers les pauvres, et le troisième envers les orphelins.

    Saint Camille naquit d’une mère déjà sexagénaire. Dans sa jeunesse, il se laissa, quelque temps, aller aux vices du siècle, mais, à vingt-cinq ans, le jour de la Purification, il se convertit. A deux reprises il voulut se faire admettre chez les Frères Mineurs Capucins ; un ulcère à la jambe l’en empêcha. A Rome, on le reçoit à l’hôpital des Incurables. Tel est l’éclat de ses vertus qu’on lui en confie l’administration. De mille manières il prodigue aux malades ses soins spirituels et corporels. A trente-deux ans, il commence ses études, sans rougir d’avoir pour condisciples des enfants. Prêtre, il fonde la Congrégation des Clercs réguliers ministres des infirmes qui, en plus des trois vœux ordinaires, font celui de soigner les pestiférés au péril de leur vie. Les malades le voient, nuit et jour, inlassable à leur service, s’acquittant des plus serviles besognes. Mais c’est surtout aux heures où une épidémie, suivie de la famine, éprouve Rome, et où la peste exerce à Nole ses ravages, que brille sa charité. Il supporte courageusement cinq maladies. Il les appelle des miséricordes du Seigneur, et expire à Rome, âgé de soixante-cinq ans, avec aux lèvres ces paroles de la prière des agonisants : « Que le visage du Christ Jésus t’apparaisse doux et joyeux ! » Léon XIII l’a déclaré le céleste patron des hôpitaux, et a prescrit l’invocation de son nom aux litanies des mourants.

    Dom Pius Parsch

  • 5e dimanche après la Pentecôte

    « Omnes unanimes in oratione… » Dans l’épître, saint Pierre nous demande d’être tous unis dans la prière. Dans les Actes des Apôtres, saint Luc nous montre les apôtres « tous unis dans la prière avec les femmes, et Marie la mère de Jésus, et ses frères ».

    L’unité est la première marque de l’Eglise, le premier fruit du Saint-Esprit (puisqu’il nous unit à Dieu). L’unité est la marque de l’amour de Dieu et du prochain : « Soyez tous unis dans la prière, compatissants, vous aimant en frères, miséricordieux, modestes, humbles, ne rendant pas le mal pour le mal », etc.

    L’évangile donne un exemple de l’unité accomplie par amour du prochain, et ce que cela implique comme « justice » : si ton frère a quelque chose contre toi, va te réconcilier avec lui, et alors seulement tu pourras légitimement présenter ton offrande à l’autel : alors seulement il y aura unité dans la prière.

  • Reconquête N° 279

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