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  • Le divorce à Malte

    Les députés de Malte ont adopté définitivement, en seconde lecture, le projet de loi sur le divorce. De façon plus massive encore qu’en première lecture : 52 voix pour, onze contre et cinq abstentions. (Le 13 juillet, c’était 44 pour, 13 contre – dont le Premier ministre - et 12 abstentions.) Des amendements ont dû endormir la conscience de quelques députés…

    La loi entrera en vigueur en octobre prochain après la signature du président.

  • La science, toujours la science…

    De nombreux témoignages, en différents endroits de Bretagne, ont fait état d’une grosse explosion, mardi dernier peu après 5h 15. Il s’avère qu’il s’agit d’un météorite qui a explosé. Une course de vitesse s’est engagée entre les chasseurs de météorites et les scientifiques pour trouver les débris. Cette compétition « nous hérisse car leur intérêt n'est en rien scientifique », dit la responsable du planétarium de l'Espace des Sciences. Et alors ? Pourquoi l'intérêt pour les météorites devrait-il être exclusivement scientifique ?

  • Les Américains continuent de financer les talibans

    Le Washington Post fait état d’une enquête militaire américaine qui a mis en évidence qu’une bonne partie des fonds américains destinés à convoyer le ravitaillement des troupes américaines aboutit dans la poche des talibans, via un « labyrinthe » de sous-traitants et de négociateurs.

    Les enquêteurs ont ainsi pu suivre, par exemple, le cheminement de 7,4 millions de dollars versés à l’une des huit compagnies de transport travaillant pour l’armée américaine. Cette compagnie sous-traite à une compagnie qui sous-traite, etc., le dernier sous-traitant faisant des dépôts sur le compte du commandant de la police nationale afghane. Ces versements sont faits en échange de la garantie que les convois pourront circuler sans encombre. L’enquête a montré 27 retraits de ce compte, pour un total de 3,3 millions de dollars, au profit des talibans, sous forme d’argent, mais aussi d’explosifs et d’armes.

  • Terrorisme maçonnique

    Voici le curieux communiqué de Ivar A. Skar, grand maître de l’Ordre norvégien des francs-maçons (Grande Loge de Norvège), auquel appartenait Anders Behring Breivik jusqu’au 24 juillet (il était maître à la loge de saint Jean Saint-Olaf aux trois colonnes) :

     Je suis consterné par les horribles atrocités qui ont été commises dans le quartier du gouvernement et à l’île d’Utoya.

    Nous sommes en deuil et pleins de compassion pour ceux qui ont été touchés et pour leurs proches.

    Il est apparu dans les médias que l’accusé était membre de l’Ordre norvégien des francs-maçons.

    Il a été maintenant exclu – l’exclusion prend effet immédiatement.

    L’exclusion reflète le fait que les actes qu’il est accusé d’avoir commis, et les valeurs qui semblent les avoir motivés, sont totalement incompatibles avec ce que nous défendons en tant qu’Ordre.

    Nous construisons notre activité sur les valeurs chrétiennes et humanistes et nous voulons que nos membres contribuent à la promotion de la charité, de la paix et de la bonté parmi les gens.

    La police, bien sûr, recevra toute l’aide et l’information que nous pourrons lui donner pour contribuer à l’enquête.

  • L’école des bombes

    Le directeur de l’école islamique de Bima, en Indonésie, secouée par l’explosion d’une bombe le 12 juillet, a été arrêté. Deux autres personnes ont été interpellées. Au cours de leurs investigations, les policiers ont trouvé 26 bombes prêtes à l’emploi.

    Le gouverneur de la province déclare que l’école de Bima n’est pas une école islamique. Car, dit-il : « Tout ce que nous y avons trouvé, ce sont des armes. La structure se fait passer pour une école islamique seulement pour attirer les résidents musulmans. »

    Lesquels résidents musulmans y vont en sachant ce qu’ils vont y faire…

  • Saint Jacques

    A l’extrémité nord de la péninsule ibérique, sur le tombeau où la piété de deux disciples avait jadis comme à la dérobée ramené son corps, près de huit siècles avaient passé, qui pour les habitants des cieux sont moins qu’un jour. Durant ce temps, la terre de son héritage, si rapidement parcourue naguère, avait vu les Barbares ariens succéder aux Romains idolâtres, puis le Croissant ramener plus profonde la nuit un moment dissipée. Un jour, au-dessus des ronces recouvrant le monument oublié, ont étincelé des lueurs, appelant l’attention sur ce lieu qui ne sera plus connu désormais que sous le nom de champ des étoiles. Mais soudain quelles clameurs retentissent, descendant des montagnes, ébranlant les échos des vallées profondes ? Quel est le chef inconnu ramenant au combat, contre une armée immense, la petite troupe épuisée que le plus vaillant héroïsme n’a pu la veille sauver d’une défaite ? Prompt comme l’éclair, brandissant d’une main son blanc étendard à la croix rouge, il fond haut l’épée sur l’ennemi éperdu, dont soixante-dix mille cadavres teignent de leur sang les pieds de son cheval de bataille. Salut au chef de la guerre sainte dont tant de fois cette Année liturgique a rappelé le souvenir ! Saint Jacques ! Saint Jacques ! Espagne, en avant ! C’est la rentrée en scène du pêcheur galiléen, que l’Homme-Dieu appela autrefois de la barque où il raccommodait ses filets ; c’est la réapparition de l’aîné des fils du tonnerre, libre enfin de lancer la foudre sur les Samaritains nouveaux qui prétendent honorer l’unité de Dieu en ne voyant qu’un prophète dans son Christ. Désormais Jacques sera pour l’Espagne chrétienne la torche ardente qu’avait vue le Prophète, le feu qui dévore à droite et à gauche les nations enserrant la cité sainte, jusqu’à ce qu’elle ait retrouvé ses anciennes limites, et soit habitée au même lieu qu’autrefois par ses fils.

    Et quand, après six siècles et demi que la mémorable lutte doit durer encore, ses porte-enseigne, les rois Catholiques, auront rejeté par delà les flots les restes de la tourbe infidèle qui n’aurait jamais dû les franchir, le vaillant chef des armées des Espagnes déposera sa brillante armure, le tueur de Maures redeviendra le messager de la foi. Montant sur sa barque de pêcheur d’hommes et groupant autour d’elle les flottes intrépides des Christophe Colomb, des Vasco de Gama, des Albuquerque, il les guidera sur les mers inconnues à la recherche de rivages où jusque-là n’ait point été porté le nom du Seigneur. Pour sa part de contribution aux travaux des douze, Jacques amènera de l’Occident, de l’Orient, du Midi, des mondes nouveaux qui renouvelleront la stupeur de Pierre à la vue de telles prises. Et celui dont on avait pu croire, au temps du troisième Hérode, l’apostolat brisé dans sa fleur avant d’avoir donné ses fruits, pourra dire lui aussi : « Je ne m’estime point inférieur aux plus grands des Apôtres ; car, par la grâce de Dieu, j’ai travaillé plus qu’eux tous. »

    Dom Guéranger

  • 6e dimanche après la Pentecôte

    Dans son commentaire de la multiplication des pains, saint Ambroise nous dit d’emblée que Jésus « distribue l’aliment de la grâce céleste ». Il le fait après avoir guéri de son flux de sang la femme qui figure l’Eglise, dit saint Ambroise qui commente l’évangile de saint Luc. Mais l’évangile de ce dimanche est celui de saint Marc, et ce qui vient d’avoir lieu est la guérison de la fille d’une païenne (universalité du salut), et celle d’un sourd-muet : « Epphata », dit-il, après mis avoir ses doigts dans les oreilles de l’infirme et avoir mis de la salive sur sa langue : nous sommes clairement dans le domaine du sacrement.

    Il faut donc être guéri (du péché) pour recevoir l’aliment de la grâce céleste. Et ceux qui le reçoivent ne sont pas ceux qui restent dans l’oisiveté ou cherchent les honneurs dans la cité, souligne saint Ambroise, mais ceux qui suivent le Christ dans le désert.

  • C’est une coutume en Ardèche

    Une jeune fille avait été kidnappée en plein jour à Privas, devant des témoins qui n’ont rien pu faire. La police a lancé un appel à témoins au niveau national. La jeune fille a été retrouvée à Toulouse. Sa mère était déjà allée dire à la police qu’il s’agissait d’un enlèvement traditionnel : la coutume tchétchène veut que le fiancée fasse semblant d’enlever sa promise. La jeune fille a confirmé que c’était bien cela.

    Il est urgent que la police apprenne à connaître les (nouvelles) coutumes locales.

  • Portrait en pied d’un fondamentaliste chrétien proche de l’extrême droite

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     Anders Behring Breivik, auteur (présumé, puisque vous insistez) de la fusillade et de l’attentat qui ont fait 91 morts à Oslo hier.

  • Saint Apollinaire

    Ravenne était, à l’origine, siège suffragant de Rome. Au temps de saint Pierre Chrysologue, on lui reconnut enfin les honneurs métropolitains. Quelques archevêques allèrent encore plus loin : ils tentèrent de se soustraire à l’obédience du pape, et de faire sentir davantage au clergé leur propre omnipotence ; ils le chargèrent d’impôts et prétendirent même que leurs évêques suffragants, ayant laissé leurs sièges, feraient fonction d’hebdomadiers dans la basilique de Saint-Apollinaire, comme les évêques suburbicaires le faisaient au Latran.

    La messe a été rédigée à Rome sous l’impression de ces excès. Le « pape » de Ravenne voulait savoir qui des deux était le plus grand, lui ou le successeur de Céphas.

    Rome répond dans les lectures de la messe, rappelant d’abord aux habitants de Ravenne que leur grand évêque Apollinaire était — selon la tradition alors courante — un disciple de Pierre. Ensuite elle fera parler le Maître lui-même, qui, dans sa Ire Épître, V, 1-11, recommande aux pasteurs de l’Église d’avoir horreur de l’esprit de domination sur le clergé et de l’insolent orgueil, qui trop souvent distingue le pouvoir laïc ; Dieu, en effet, résiste aux superbes qui lui dérobent la gloire, et il donne au contraire sa grâce aux humbles qui lui rapportent tout.

    Cette leçon d’humilité, mise sur les lèvres du Maître de saint Apollinaire et adressée à son orgueilleux successeur, continue dans la péricope évangélique, déjà notée dans la liste de Würzbourg (Luc., XXII, 24-30). Les Apôtres, à la dernière Cène, se querellent pour savoir qui, entre eux, est le plus grand ; et Jésus répond que cette soif d’ambition et de despotisme exercé sur autrui est propre seulement au pouvoir civil, car, dans la hiérarchie chrétienne, c’est tout l’opposé qui doit se produire. Celui qui est chef est tel pour le service commun : il est donc le serviteur de tous, comme le Fils de l’homme est venu pour servir et pour donner sa vie pour le salut d’un grand nombre.

    Bienheureux cardinal Schuster