Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Pause

    Pendant trois bonnes semaines.

  • Et pan sur Baroin !

    Le chef économiste de la Banque centrale européenne, Jürgen Stark, s’en prend sévèrement à François Baroin dans un journal autrichien.

    Premièrement, en le citant, pour avoir annoncé de façon inconsidérée des rachats de dette espagnole et italienne par la BCE, alors que c’est à la BCE, qui est indépendante, de communiquer ou non sur ce qu’elle fait.

    Deuxièmement, sans le citer, pour avoir prétendu que le deuxième plan de renflouement de la Grèce, contrairement au premier, ne coûterait pas un sou aux contribuables. Ce plan, a dit Jürgen Stark (qui y est opposé) coûtera plus cher au contribuable que le premier.

    Addendum

    Et puis il a démissionné. Officiellement pour raison personnelle. En fait parce qu'il est en désaccord profond avec la dérive de la BCE.

  • Benoît XVI aux séminaristes

    Trois extraits de son homélie.

    Le corps lacéré et le sang versé du Christ, c’est-à-dire sa liberté offerte, sont devenus, par les signes eucharistiques, la nouvelle source de la liberté rachetée des hommes. En Lui, nous avons la promesse d’une rédemption définitive et la ferme espérance des biens à venir. Par le Christ, nous savons que nous ne sommes pas en train de marcher vers l’abîme, vers le silence du néant ou de la mort, mais que nous allons jusqu’à une terre promise, jusqu’à Celui qui est notre but en même temps que notre principe.

    (...) La sainteté de l’Église est avant tout la sainteté objective de la personne même du Christ, de son Évangile et de ses sacrements, la sainteté de la force d’en-haut qui l’anime et la stimule. Nous devons être saints pour éviter la contradiction entre le signe que nous sommes et la réalité que nous voulons signifier.

    (...) Appuyés sur son amour, ne vous laissez pas intimider par un environnement qui prétend exclure Dieu et dans lequel le pouvoir, l’avoir ou le plaire à peu de frais sont les critères principaux qui dirigent l’existence. Il peut se faire que vous soyez méprisés, comme il arrive d’ordinaire à ceux qui recherchent des buts plus élevés ou démasquent les idoles devant lesquelles nombreux sont aujourd’hui ceux qui se prosternent. C’est alors qu’une vie profondément enracinée dans le Christ se montrera réellement comme une nouveauté et attirera avec force ceux qui cherchent vraiment Dieu, la vérité et la justice.

     A la fin de cette homélie, le pape a annoncé qu’il déclarerait bientôt saint Jean d’Avila docteur de l’Eglise. La congrégation pour la cause des saints l’avait proposé le 3 mai dernier. Saint Jean d’Avila est déjà patron du clergé séculier espagnol. Il est le saint espagnol qui a le plus pâti de l’Inquisition. Il fut emprisonné pendant plusieurs mois sous l’accusation d’illuminisme, avant d’être acquitté à son procès. Puis son plus célèbre livre, Audi Filia, fut mis à l’index pour luthéranisme. La version remaniée ne parut qu’après sa mort. Cette persécution était due en partie au fait que saint Jean d’Avila était d’origine juive et que les « nouveaux catholiques » du sud de l’Espagne étaient suspectés d’être des convertis de façade.

  • Benoît XVI et l’université

    De nouveau un beau discours de Benoît XVI sur la mission de l’université.

    L’université a été et est encore appelée à être toujours la maison où se cherche la vérité propre de la personne humaine. Pour cette raison ce n’est pas par hasard que l’Église a promu l’institution universitaire, justement parce que la foi chrétienne nous parle du Christ comme le Logos par lequel tout a été fait (cf. Jn 1,3), et de l’être humain créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Cette bonne nouvelle découvre une rationalité dans tout le créé et regarde l’homme comme une créature qui participe et peut parvenir à reconnaître cette rationalité. L’université incarne, donc, un idéal qui ne doit pas perdre sa vertu ni à cause d’idéologies fermées au dialogue rationnel, ni par servilité envers une logique utilitaire de simple marché, qui voit l’homme comme un simple consommateur.

  • Saint Bernard

    Sa sollicitude à l’égard de la participation intime et vitale du chrétien à l’amour de Dieu en Jésus Christ n’apporte pas d’orientations nouvelles dans le statut scientifique de la théologie. Mais, de manière plus décidée que jamais, l’abbé de Clairvaux configure le théologien au contemplatif et au mystique. Seul Jésus – insiste Bernard face aux raisonnements dialectiques complexes de son temps – seul Jésus est "miel à la bouche, cantique à l’oreille, joie dans le cœur (mel in ore, in aure melos, in corde iubilum)". C’est précisément de là que vient le titre, que lui attribue la tradition, de Doctor mellifluus : sa louange de Jésus Christ, en effet, "coule comme le miel". Dans les batailles exténuantes entre nominalistes et réalistes - deux courants philosophiques de l’époque - dans ces batailles, l’Abbé de Clairvaux ne se lasse pas de répéter qu’il n’y a qu’un nom qui compte, celui de Jésus le Nazaréen. "Aride est toute nourriture de l’âme", confesse-t-il, "si elle n’est pas baignée de cette huile ; insipide, si elle n’est pas agrémentée de ce sel. Ce que tu écris n’a aucun goût pour moi, si je n’y ai pas lu Jésus". Et il conclut : "Lorsque tu discutes ou que tu parles, rien n’a de saveur pour moi, si je n’ai pas entendu résonner le nom de Jésus". En effet, pour Bernard, la véritable connaissance de Dieu consiste dans l’expérience personnelle et profonde de Jésus Christ et de son amour. Et cela, chers frères et sœurs, vaut pour chaque chrétien : la foi est avant tout une rencontre personnelle, intime avec Jésus, et doit faire l’expérience de sa proximité, de son amitié, de son amour, et ce n’est qu’ainsi que l’on apprend à le connaître toujours plus, à l’aimer et le suivre toujours plus. Que cela puisse advenir pour chacun de nous !

    Benoît XVI

  • Une délicate attention de Benoît XVI

    Lors de la cérémonie d’accueil du pape aux JMJ, c’est un diacre de l’ordinariat Notre-Dame de Walsingham, béni par le pape, qui a chanté l’évangile.

  • Pakistanaise catholique

    Elle est pakistanaise, elle s’appelle Arifa Alfred, elle a 27 ans, elle est catholique. En mai 2009 elle a été kidnappée par un musulman, qui l’a droguée, et lorsqu’elle s’est réveillée son ravisseur lui a dit qu’elle était devenue musulmane et qu’elle s’étai mariée avec lui. Arifa Alfred n’a jamais accepté cet état de fait, et elle a été séquestrée et battue par son « mari » jusqu’au 1er août dernier, où elle a réussi à s’enfuir. Mais désormais c’est toute la famille qui a dû s’enfuir pour échapper à la vengeance du ravisseur. Une plainte a été déposée, mais la police ne fera rien. L’inspecteur a déclaré qu’il était content que Arifa soit devenue musulmane…

    Mais la jeune femme déclare : « Je suis chrétienne et je suis toujours demeurée ferme dans ma foi chrétienne, continuant à prier dans mon cœur Jésus-Christ et la Bienheureuse Vierge Marie au cours de ces deux années de captivité afin d’obtenir la liberté. »

    (Fides)

  • Shahbaz Bhatti ne sera pas décoré

    Le président du Pakistan Asif Ali Zardari a publié une liste de 185 personnalités qui recevront une distinction du genre de la Légion d’honneur. On y trouve le nom de Salman Taseer, le gouverneur du Pendjab assassiné par les islamistes le 4 janvier, mais pas celui du ministre Shahbaz Bhatti, assassiné par  les islamistes le 2 mars. Le premier était musulman, le second catholique.

    C’est « indigne », dit l’évêque d’Islamabad, Mgr Anthony Rufin : « Il y a quelques jours, lors de la Journée des minorités, le président a souligné le principe de l’égalité des droits et mis en lumière le rôle joué par les minorités dans la croissance du Pakistan, et aujourd’hui, quand il est question d’honorer des personnes qui se battent pour les droits des minorités et donnent leur vie pour cette cause, il ignore Shahbaz Bhatti… »

  • Le maire de Montluçon est stupéfait…

    C’est en tout cas ce qu’il dit dans un communiqué : il a découvert « avec stupéfaction les déclarations de M. Lamachi » sur le minaret de la mosquée de la ville. Le projet « n’a jamais évoqué une mosquée avec un minaret de quinze mètres et appel à la prière ».

    Il précise :

    « A aucun endroit dans l’arrêté du permis de construire, le mot “minaret” n’est mentionné. Il y aura une surélévation qui vise à donner une unité architecturale qui corresponde à ce que voulait l’association. Mais je ne veux pas qu’on emploie le mot “minaret” ».

    Sic.

    Mais le dossier de l’architecte dit : « Le projet consistera à fermer l’auvent existant et à construire un minaret sur la façade principale ».

    Contacté par le quotidien La Montagne, qui avait reproduit les propos de M. Lamachi, le maire déclare :

    « Si on n’en avait pas parlé, personne n’aurait rien vu »…

  • Suivre l’évolution de la chasse aux sorcières (ça ne s’arrange pas)

    Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a annoncé son intention de porter plainte contre le commentateur sportif Jean-Michel Larqué suite à des propos tenus sur RMC le 12 août. Le BNVCA a d’ores et déjà saisi le CSA pour lui demander de « prendre les mesures qui s’imposent », car Jean-Michel Larqué est coupable « du délit de diffamation » et « de provocation à la discrimination » raciale.

    Après avoir constaté que la direction du club de football londonien Arsenal était « plutôt de confession juive », il avait dit que l’argent était « une chose importante » pour ces dirigeants, précisant qu’il s’agissait d’une réflexion de l’entraîneur de l’équipe, Arsène Wenger.

    Jean-Michel Larqué a présenté ses excuses sur Radio Communauté Juive.

    Addendum

    Le MRAP porte plainte "notamment pour incitation à la discrimination, à la haine et à la violence racistes".