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Tria sunt munera

« Une solennité aussi importante que celle de l'Epiphanie ne pouvait manquer d'être décorée d'une Octave », écrivait Dom Guéranger. Elle fut pourtant supprimée en 1955. Mais remplacée par un étrange « temps de l’Epiphanie » (supprimé par Paul VI).

La « forme extraordinaire » garde donc le « temps de l’Epiphanie », dont la liturgie continue de célébrer le mystère jusqu’au 13 janvier…

D’où ce répons des matines :

R. Tria sunt munera pretiosa, quae obtulerunt Magi Domino in die ista, et habent in se divina mysteria: * In auro, ut ostendatur Regis potentia: in thure, Sacerdotem magnum considera: et in myrrha, Dominicam sepulturam.
V. Salutis nostrae auctorem Magi venerati sunt in cunabulis, et de thesauris suis mysticas ei munerum species obtulerunt.
R. In auro, ut ostendatur Regis potentia: in thure, Sacerdotem magnum considera: et in myrrha, Dominicam sepulturam.

Ce sont trois précieux présents que les Mages ont offert au Seigneur ce jour-là, et ils ont en eux des mystères divins : dans l'or, pour montrer le pouvoir du Roi ; dans l'encens, considère le grand prêtre ; et dans la myrrhe, la sépulture du Seigneur. Les Mages ont vénéré l'auteur de notre salut dans son berceau, et ils lui ont offert, de leurs trésors, des objets porteurs du mystère.

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