L’odyssée de Mgr Athanasius Schneider, du Kirghizstan (où il est né) au Kazakhstan (où il est secrétaire général de la Conférence épiscopale) en passant par l’Estonie, l’Autriche, le Brésil, et Rome. (Mgr Schneider est l’auteur du livre “Dominus est. C’est le Seigneur. Réflexions d’un évêque d’Asie centrale sur la sainte communion”, où il explique pourquoi il faut communier à genoux sur la langue.)
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Ego te tuli de domo patris tui
R. Ego te tuli de domo patris tui, dicit Dominus, et posui te pascere gregem populi mei: * Et fui tecum in omnibus ubicumque ambulasti, firmans regnum tuum in æternum. V. Fecique tibi nomen grande, juxta nomen magnorum, qui sunt in terra: et requiem dedi tibi ab omnibus inimicis tuis. R. Et fui tecum in omnibus ubicumque ambulasti, firmans regnum tuum in æternum. V. Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto. R. Et fui tecum in omnibus ubicumque ambulasti, firmans regnum tuum in æternum.
Je t’ai pris de la maison de ton père, dit le Seigneur, et je t’ai mis à paître le troupeau de mon peuple. Et j’ai été avec toi en tout et partout où tu es allé, affermissant ton règne pour l’éternité. J’ai fait ton nom sublime, comme le nom des plus grands qui sont sur la terre, et je t’ai donné le repos (grâce à la victoire) sur tous tes ennemis.
(Répons des matines : David figure du Christ)
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Etrange réaction
Vous avez sans doute entendu parler de Paul le poulpe. Le célèbre céphalopode du centre aquatique d'Oberhausen a une fois de plus prédit les résultats de l’équipe allemande de foot : tous, y compris la défaite face à l’Espagne. Du coup, dans la presse allemande, on demande qu’il soit « jeté à la friture ».
Psychologiquement, c’est une étrange réaction. Car, à supposer que le poulpe ait un don, ce n’est pas lui qui fait le match. S’il n’existait pas, le résultat serait le même.
Il est vrai que dans l’Antiquité on tuait le messager qui annonçait la défaite…
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« A l’hôpital, les aumôniers catholiques ont de nouveaux collègues »
C’est le titre d’un article de La Croix. Bien sûr, les nouveaux collègues, ce sont les aumôniers musulmans. Et c’est très chouette. A Beaujon, l’équipe de l’aumônerie catholique est « très heureuse » de l’arrivée du collègue musulman. Cela permet « de mieux inscrire l’aumônerie dans le paysage », dit le Frère Joseph. Pour les malades, on a réalisé un carton en commun, avec les coordonnées de l’un et de l’autre. Et on a ajouté celles du rabbin et du pasteur des environs. « Avant, on aurait semblé privilégier un culte par rapport à un autre », explique le frère du Sacré-Cœur…
En revanche, après avoir un temps envisagé de transformer la chapelle pour l’ouvrir davantage aux croyants musulmans – certains viennent déjà y prier –, la petite équipe de l’aumônerie catholique a finalement décidé de ne rien changer. « Un soignant musulman m’a mis en garde en me disant que nous risquerions de perdre le contrôle du projet. »
Il a fallu que ce soit un musulman qui explique à l’aumônier catholique que s’il ouvrait la chapelle aux musulmans elle deviendrait une mosquée…
L’anecdote est tristement significative. Elle a hélas valeur de parabole pour la quasi-totalité du clergé, à commencer par les évêques. Sauf qu’il y a rarement un musulman pour expliquer le danger…
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Eugenik, comme disait Adolf
La Cour fédérale allemande a jugé le diagnostic préimplantatoire (DPI) légal en cas de risques génétiques connus par avance chez certains couples. Ce jugement vient confirmer celui que le tribunal régional de Berlin avait rendu en 2006 après que le Dr. Mathias Bloechle, chef de la clinique berlinoise Kinderwunsch ("désir d'enfants"), s'était lui-même présenté devant les juges. Il avait en effet permis à trois couples, déjà parents d'enfants lourdement handicapés ou sujets de fausses couches répétées, d'avoir recours au DPI. Conscient que sa démarche pouvait s'avérer risquée par rapport à la loi de "protection des embryons" en vigueur depuis 1990 en Allemagne, le médecin avait expliqué son choix, estimant qu'il ne pouvait contrevenir "légalement" à la volonté de certaines de ses patientes désirant "assurer le succès de leur grossesse en rejetant l'implantation d'embryon à risques génétiques".
Les évêques allemands réaffirment que "la mort d'embryons qui ne sont pas réimplantés dans le ventre de la mère après examen génétique contredit notre conception de l'humain".
(Gènéthique, d’après La Croix)
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Ben oui…
Dans le quotidien néerlandais De Pers, le journaliste Peter Wierenga écrit : « Nous n’avons pas du tout besoin de l’UE… Voyez la Norvège : elle n’est pas membre de l’UE, et pourtant elle a le plus haut taux du monde de PIB par habitant… Il suffit de négocier un traité avec Bruxelles, et l’on peut faire du commerce aussi facilement. »
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Le drapeau en Algérie
Le 19 juin, des jeunes Algériens avaient brûlé le drapeau algérien et défilé avec des drapeaux français à Annaba (Bône).
18 d’entre eux avaient été interpellés. Ils ont été condamnés hier, pour "atteinte aux symboles de la nation". 6 jeunes ont été condamnés à 8 ans de prison, 4 autres à 5 ans, et 3 autres à 2 ans. Ces peines ont été assorties d'une amende d'un million de dinars (10.000 euros) pour chacun des condamnés.
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Egypte : les coptes ont gagné !
La Haute Cour constitutionnelle d’Egypte a annulé hier le jugement ordonnant à l'Eglise copte d'autoriser les remariages. Pourtant la Haute Cour administrative avait débouté l’Eglise qui avait fait appel.
Dans une déclaration à l'agence Mena, un représentant de l'Eglise copte, Hani Aziz Amina, en a pris acte : cette décision "réjouit les dirigeants de l'Eglise qui croient et respectent la justice égyptienne pour sa capacité à corriger les jugements incohérents" (une formule qui en dit long à la fois sur les obligations de la dhimmitude, et sur l'espoir qu'un tel jugement fait naître).
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Contre l’Eglise, tout est permis, et c’est rigolo
AVIGNON (AFP) - "Papperlapapp": Marthaler fait une longue irrévérence aux papes d'Avignon
(…) Le titre résume le propos et le ton de la soirée: "Papperlapapp" évoque non sans d'amusants bégaiements la papauté, d'Avignon (1305-1423) ou de Rome, d'hier ou d'aujourd'hui, et signifie quelque chose comme "blablabla" ou "et puis quoi encore" en allemand.
Le spectacle est cosigné par la scénographe allemande Anna Viebrock, dont la réalisation, une fois encore, donne une forte identité au travail de Marthaler. Il y a sur le plateau, couvert de carrelages ou linoleums disparates et désuets, un grand confessionnal et des bancs pour les fidèles, des tombeaux, des lave-linge, un réfrigérateur à bières et sodas.
Un "lieu à jouer" comme Marthaler les aime: il s'en donne d'ailleurs à coeur joie. Un non-voyant sort d'un camion bâché, suivi d'une douzaine de personnages typiquement marthalériens, déclassés et lunaires. L'aveugle plonge la tête dans une machine à laver et, miracle, en ressort voyant, premier gag d'une soirée qui n'en manquera pas.
Le public rit franchement face à cette assemblée prosternée devant des gerbes d'étincelles: c'est un jeune curé libidineux qui fait de la soudure dans son confessionnal décoré de photos de femmes. Marthaler peut aussi allonger ses acteurs sur les monuments funéraires à la façon de gisants, et initier entre l'un d'eux et une rombière une drôle de dispute conjugale petite-bourgeoise sur les méfaits de tel ou tel pape, de l'Avignonnais Jean XXII à Benoît XVI. (…)
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Triste Poisson
Dimanche aura lieu le second tour de la législative partielle de Rambouillet, où Jean-Frédéric Poisson, le bras droit de Christine Boutin, est en difficulté. E-Deo l’a interrogé, notamment sur son vote de la loi permettant le travail du dimanche. Dans sa réponse, il dit notamment, pour se justifier :
« Il fallait faire quoi ? Laisser des entreprises payer 50.000 euros d'astreintes par dimanche ouvert ? »
Ben oui, évidemment, si ça les amuse…
« Continuer à enrichir Force Ouvrière qui gagnait systématiquement devant les tribunaux ? »
Ben oui, évidemment : c’est de l’argent honnêtement gagné.
En revanche, dimanche prochain, de nombreux électeurs ne feront pas leur travail électoral. Et ce Poisson va couler. Par sa faute.