Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« A l’hôpital, les aumôniers catholiques ont de nouveaux collègues »

C’est le titre d’un article de La Croix. Bien sûr, les nouveaux collègues, ce sont les aumôniers musulmans. Et c’est très chouette. A Beaujon, l’équipe de l’aumônerie catholique est « très heureuse » de l’arrivée du collègue musulman. Cela permet « de mieux inscrire l’aumônerie dans le paysage », dit le Frère Joseph. Pour les malades, on a réalisé un carton en commun, avec les coordonnées de l’un et de l’autre. Et on a ajouté celles du rabbin et du pasteur des environs. « Avant, on aurait semblé privilégier un culte par rapport à un autre », explique le frère du Sacré-Cœur…

En revanche, après avoir un temps envisagé de transformer la chapelle pour l’ouvrir davantage aux croyants musulmans – certains viennent déjà y prier –, la petite équipe de l’aumônerie catholique a finalement décidé de ne rien changer. « Un soignant musulman m’a mis en garde en me disant que nous risquerions de perdre le contrôle du projet. »

Il a fallu que ce soit un musulman qui explique à l’aumônier catholique que s’il ouvrait la chapelle aux musulmans elle deviendrait une mosquée…

L’anecdote est tristement significative. Elle a hélas valeur de parabole pour la quasi-totalité du clergé, à commencer par les évêques. Sauf qu’il y a rarement un musulman pour expliquer le danger…

Commentaires

  • Même les musulmans ont pitié de nous : "bouh les pauvres, finalement ont en regretterait presque de tuer ses infidèles, finalement si on les aidez plutôt", non faut pas rêver, mais c'est presque ça!

  • Bonjour...

    Oué, bon... Toujours la même technique de la "cinquième colonne" dont la parole, quand elle corrobore les peurs pré-existantes, ont valeur de vérité universelle...

    J'ai travaillé dans au moins une dizaine d'hôpitaux... Dans chacun, les lieux "spirituels" / "de recueillement" (selon la terminologie habituelle trouvée dans les hôpitaux) font une place à chacun, dans le respect de tous... Personne ne cherche à envahir ou phagocyter l'autre pour s'approprier le lieu...

    A répéter des lieux communs, que les faits invalident, on finit par se persuader qu'ils sont seuls valident... La définition-même du journalisme actuel...

  • Et la circoncision rituelle dans les hôpitaux publics?
    http://www.enfant.org

  • Lettre ouverte aux aveugles--





    ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE


    116 Rue de Charenton 75012 Paris – France Tél./Fax (331) 43 65 32 97 afifem2001@yahoo.fr



    http://femmesiraniennes.blogspot.com



    AFIF INFOS


    Bulletin mensuel d’informations sur l’Iran Juin 2010













    Arrestation de deux journalistes



    AFP, 1er juin



    Deux journalistes iraniennes, travaillant pour des journaux réformateurs, ont été arrêtées à moins de deux semaines de l'anniversaire de la réélection contestée du président Ahmadinejad, a rapporté mardi le site de l'opposition rahesabz.net







    "Azam Veisameh et Mahboubeh Khansari ont été arrêtées par les agents de renseignements vers minuit", a rapporté le site, ajoutant que leurs domiciles ont été fouillés et leurs ordinateurs confisqués...















    Visite du ministre iranien au PE déclenche un tollé



    Deutsche Presse-Agentur - Bruxelles, 1er juin



    Une visite du ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a déclenché un tollé mardi au Parlement européen à Bruxelles, avec un député le qualifiant «d’assassin».



    Le conservateur britannique Struan Stevenson a lancé son attaque verbale avant que Mottaki n’entre à la commission des Affaires étrangères pour une audience à huis clos. Il tenait une photo de Neda Agha Soltan, une étudiante tuée l'an dernier lors des manifestations contre le président iranien réélu Mahmoud Ahmadinejad.







    Une douzaine de députés de centre-droit d'Italie, d'Espagne et d'Estonie ont pris part à la protestation, mais tous ont été repoussés avec brusquerie par la sécurité pour faire place à M. Mottaki.



    Une brève empoignade a suivi entre les eurodéputés et les gardes du Parlement européen, mais aucun blessé n'a été signalé.



    Les députés et les responsables du Parlement européen, qui ont écouté M. Mottaki ont déclaré qu'il rejetait toute critique de l'Iran en matière de droits de l'Homme et qu’il avait défendu le programme nucléaire de son pays, dont les nations occidentales craignent qu’il ne soit utilisé à des fins militaires...















    Pendaison de deux hommes à Shirvan



    Quotidien Shargh /AFP, 2 juin



    Deux hommes condamnés à mort pour trafic de drogue ont été exécutés à Shirvan dans le nord-est. Les deux condamnés avaient été arrêtés en possession de six kilos de "cristal" (méthamphétamine). Ils ont été pendus lundi…















    Arrestations de femmes pour tenues «impudiques»


    The Washington Post, 2 juin



    Les autorités iraniennes ont commencé des patrouilles de police dans la capitale pour arrêter les femmes portant des tenues jugées incorrectes. La campagne contre le voile ample et d'autres signes de modernité intervient au moment où des opposants au gouvernement appellent à des rassemblements pour marquer l'anniversaire de l'élection présidentielle contestée, et les critiques de la répression disent que cela attise le mécontentement.



    Mais pour les radicaux, le port incorrect du voile est une « question de sécurité » et le « relâchement moral» menace le cœur de la République islamique.







    Le ministre de l'Intérieur iranien a promis un « plan de chasteté » pour promouvoir les tenues adéquates de « la maternelle jusqu’aux familles », même si les détails ne sont pas clairs. La police de Téhéran arrête des femmes pour portent des manteaux courts ou des voiles impropres ou même être trop bronzées. Des témoins parlent d’amendes allant jusqu'à 800 $ pour une tenue jugée impudique...















    Un jeune pendu à Ispahan



    Site du Réseau d’Iran, 2 juin



    Saïd, 25 ans, a été exécuté par pendaison dans la prison centrale de la ville d’Ispahan. Il a été accusé d’enlèvement et sévices exercés sur une étudiante.







    Interdiction de la burqa:



    L’Iran dénonce "l'intolérance" de l'Europe



    AFP, 2 juin



    Le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a qualifié mercredi d'"inquiétants" et "intolérants" les projets de pays européens comme la France ou la Belgique d'interdire totalement le voile islamique intégral… "Nous espérons que les dirigeants européens vont réfléchir à ce sujet, nous attachons une importance particulière aux droits des minorités religieuses", a-t-il affirmé, et "nous considérons les démarches entreprises dans certains pays occidentaux comme inquiétantes pour les pays musulmans"…















    Le nouveau voile « high-tech » de l’Iran


    Iran Focus-Téhéran, 3 juin



    Alors que l’Iran durcit sa répression pré-estivale annuelle des femmes en tenues jugées «impudiques», les médias officiels iraniens font la promotion d’un nouveau voile « high-tech » à la mode.



    Le nouveau voile «tchador» couvre de la tête aux pieds est noir avec 14 détails nec plus ultra, comme la possibilité pour les femmes d'accéder à leur sac à main par dessous.



    Ce voile avant-gardiste permet aussi aux femmes de régler les ouvertures du visage et des mains quand elles le portent.







    Il a fallu quatre ans pour concevoir et tester le tchador Jalabib avant sa présentation sur le marché.



    Le site Jahan, proche des services de renseignement du pays, a publié des photos de cette création accompagnées d'un article intitulé « Les 14 caractéristiques d'un nouveau voile pour les femmes ».















    Pendaison de quatre hommes à Yazd



    Agence Fars/AFP, 3 juin



    Quatre hommes condamnés à mort pour trafic de drogue ont été exécutés à Yazd, dans le centre de l'Iran.



    Trois hommes ont été condamnés pour possession de 230 kilogrammes de drogue diverses. Le quatrième exécuté avait été reconnu coupable de possession de 295 kg de stupéfiants...



    Ils ont été identifiés par leurs initiales de A., Ch. Kh., N. V. M., B. et M.M.























    Cinq ans de prison pour une étudiante et son frère



    Agence HRANA, 3 juin



    Shabnam Madad-Zadeh, étudiante activiste et son frère Farzad ont été condamnés à dix ans de prison. Accusée d’agir « contre la sécurité de l’Etat » et d’être en contact avec l’OMPI, Shabnam fut arrêtée le 20 février 2009 puis emprisonnée dans la section 209 de la prison d’Evine où elle a passé 70 jours dans l’isolement total. Shabnam et Farzad ont subi de violentes tortures physiques et psychologiques en prison mais ils ont rejeté toutes les accusations.



    Le tribunal vient de condamner tous les deux à 10 ans d’emprisonnement…















    Campagne de la FIDH et RSF pour libérer les « prisonniers d'opinion »



    AFP, 7 juin



    www.rsf-fidh-iran.org


    La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et Reporters sans frontières (RSF) lancent jeudi une campagne pour la libération des prisonniers d'opinion en Iran, à l'occasion du premier anniversaire de l'élection présidentielle controversée dans ce pays...







    D'après la FIDH et RSF, il y a encore aujourd'hui plusieurs centaines de prisonniers d'opinion en Iran, tandis que de nombreuses personnes arrêtées n'ont été libérées que provisoirement, des charges pénales pesant toujours sur elles.



    Les deux associations mettent plus particulièrement l'accent sur 40 "prisonniers d'opinion", journalistes, syndicalistes, étudiants, dont elles demandent la libération immédiate.



    La FIDH et RSF demandent également aux Nations unies de constituer une commission d'enquête sur les violations des droits de l'Homme après la présidentielle et de discuter de la possibilité d'adopter des sanctions individuelles contre leurs auteurs…







    Dans un rapport publié ces jours-ci, Amnesty International a également dénoncé une amplification de la répression: "le gouvernement iranien est déterminé à réduire au silence toutes les voix dissidentes tout en essayant d'éviter que la communauté internationale ne se livre à un examen fouillé des violations".



























    14 prisonniers exécutés en une seule journée



    Iran Focus, 8 juin



    Quatorze prisonniers ont été pendus collectivement hier à la prison de Ghezel-Hessar à Karadj (ouest de Téhéran).



    Les noms de quelques prisonniers de Ghezel-Hessar ont été annoncés. Il s’agit d’Ahmad Chah-Bakhch, Abdol-Hossein Soltan-Abadi, Massoud, Amir K., Kazem Tachtaki, Mohammad Azarfam, Nader Azarnouch, Sandjar Toutazahi, Baghi Amini, Mohammad Moradi. Ces pendaisons se sont déroulées sans la présence de leurs avocats…













    Ferrari voilée face à Ahmadinejad en Iran


    Le Point, 9 juin



    Laurence Ferrari a fait l'évènement, lundi soir, en se présentant la tête enveloppée d'un voile blanc face à Mahmoud Ahmadinejad. Le voile de la journaliste a pu en émouvoir certains au sein de la rédaction de TF1. Si bien qu'avant même la diffusion de l'interview, le buzz se répandait de rédaction en rédaction...















    L'ONU adopte un quatrième train de sanctions contre l'Iran


    Reuters, 9 juin



    Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté mercredi par 12 voix pour, deux contre et une abstention un quatrième train de sanctions contre l'Iran, accusé par les Occidentaux de poursuivre un programme nucléaire à des fins militaires… Les cinq membres permanents, y compris la Chine et la Russie traditionnellement rétives à sanctionner l'Iran, ont approuvé le texte soutenu par les Etats-Unis et ses alliés britannique, français et allemand...







    A Vienne, siège de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Téhéran a fait savoir qu'il ne suspendrait pas ses activités d'enrichissement d'uranium.







    La résolution prévoit notamment des mesures contre les nouvelles banques iraniennes à l'étranger qui pourraient être soupçonnées de liens avec des programmes nucléaires ou militaires.



    Elle prolonge l'embargo de l'Onu sur les ventes d'armes à Téhéran et établit une liste noire d'entreprises et d'individus visés par les sanctions.















    Obama appelle à soutenir les tenants de la liberté en Iran


    AFP, 11 juin



    Le président américain Barack Obama a exhorté jeudi la communauté internationale à soutenir les Iraniens qui se battent pour la "liberté", un an après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad















    Ebadi : « Ne pas focaliser sur le nucléaire, dénoncer les atteintes à la démocratie »


    AFP, 11 juin



    La militante iranienne des droits de l'Homme Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix, a appelé jeudi la communauté internationale à "cesser de focaliser son attention sur le nucléaire", mais à dénoncer les "atteintes aux droits de l'homme et à la démocratie en Iran"…















    91 arrestations lors de l'anniversaire de la réélection d'Ahmadinejad


    ISNA/AFP, 13 juin



    Quatre-vingt-onze personnes ont été arrêtées samedi à Téhéran lors du premier anniversaire de la réélection du président Ahmadinejad, a déclaré le chef de la police du Grand Téhéran, Hossein Sadjadinia.



    "91 suspects ont été arrêtés et remis à la justice", a déclaré le commandant Sadjadinia sans préciser les raisons ni les conditions de ces arrestations.



    "Aucun affrontement n'a eu lieu", a-t-il précisé.



    Des incidents isolés ont été signalés samedi à Téhéran entre partisans de l'opposition et forces de sécurité, notamment sur les campus de deux universités de la capitale.



    Selon des témoignages et des sites internet, de petits groupes d'opposants ont également tenté de se rassembler dans le centre de Téhéran, mais ils ont été dissuadés par le déploiement massif des forces de sécurité.



    Les autorités avaient interdit toute manifestation de l'opposition.



    Les deux principales figures de l'opposition réformatrice, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, avaient de leur côté appelé leur partisans à ne pas manifester pour éviter de déclencher une nouvelle vague de répression.



    L'opposition ne reconnaît pas la victoire du président Ahmadinejad et affirme que le scrutin du 12 juin 2009 a été entaché de fraudes massives.











    71 femmes "mal voilées" empêchées de prendre l'avion



    Agence ILNA/AFP, 14 juin



    Soixante et onze femmes "mal-voilées" ont été empêchées de prendre l'avion au cours des trois derniers mois alors que 33.000 voyageurs, hommes et femmes, ont dû changer de vêtements avant de pouvoir monter à bord, selon un responsable de la police.







    Au cours des 82 premiers jours de l'année iranienne, qui a débuté le 21 mars, "la police des frontières a empêché 71 femmes mal voilées de monter dans l'avion. Elles ont été présentées à la justice" pour non-respect du voile islamique, a déclaré Nabiollah Heydari, le chef de la police des aéroports.



    Il a ajouté que "33.029 hommes et femmes mal habillés avaient dû changer de vêtements avant d'être autorisés à monter dans l'avion".



    Enfin, toujours selon lui, "87.714 femmes mal voilées ont reçu des avertissements" alors que 3.506 autres ont dû donner un "engagement écrit" pour respecter le port du voile à l'avenir...







    Ces dernières semaines, la police des mœurs, comme chaque année avant l'été, est intervenue pour de nombreuses intimidations et arrestations de femmes à la tenue jugée non conforme aux préceptes de l'islam, c'est-à-dire laissant voir trop de chevelure ou trop de peau.



    Ces femmes "mal voilées" risquent une amende pouvant aller jusqu'à 1.300 dollars...















    Mobilisation pour libérer les prisonnières d’opinion



    Elle.fr, 15 juin



    Un an après les manifestations contre la réélection de Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009, Téhéran tente de faire bonne figure en annonçant la grâce de 81 « contestataires ». Mais, selon le site iranien Hrana, plus de 300 prisonniers croupissent toujours dans les geôles iraniennes, dont la moitié sans aucun chef d’accusation. Parmi eux, de nombreuses femmes, étudiantes ou militantes des droits de l’homme et féministes, comme Shiva Nazar Ahari. Agée de 26 ans, cette blogueuse du site Azadizan (libération de la femme), cofondatrice du comité des journalistes iraniens pour les droits de l’Homme, est considérée comme une « dangereuse » activiste par le pouvoir en place. Arrêtée l’été dernier, puis relâchée, elle a de nouveau été incarcérée en décembre. Son crime : avoir manifesté pacifiquement dans la rue. Elle attend toujours, dans une cellule de la prison d’Evin à Téhéran, un hypothétique procès sans cesse repoussé.






















    Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU condamne la répression en Iran



    AP-Genève, 16 juin



    Les pays occidentaux ont critiqué l'Iran sur son bilan en matière de droits de l'Homme, mardi, après une tentative de Téhéran et de ses alliés musulmans de bloquer la lecture d'une déclaration commune au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.



    Les Etats-Unis et la Norvège ont pressé l'Iran de respecter ses engagements pour améliorer la situation des droits de l'Homme sur son territoire, rédigeant une déclaration qui a obtenu le soutien des 27 pays membres de l'Union européenne et de plus d'une vingtaine d'autres Etats. Au total, 56 pays l'ont appuyée, ce qui constitue moins d'un tiers des pays membres de l'ONU.



    La déclaration, lue par l'ambassadrice de Norvège Bente Angell-Hansen, fait état de l'inquiétude face à l'''absence de progrès dans la protection des droits de l'Homme en Iran", surtout depuis la vague d'arrestations et la répression contre les dissidents qui ont suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin 2009.



    "Nous ne pouvons pas laisser cette séance du Conseil des droits de l'Homme se tenir sans marquer le premier anniversaire de ces événements ce mois-ci", souligne la déclaration.














    parution, le 17 juin 2010



    Le Prix de rester humain


    Azam HADJ HEYDARI


    Elle fuit sa famille intégriste pour combattre les mollahs. Il y eut d’abord la dictature du chah, puis celle de Khomeiny et des mollahs... Azam, jeune fille iranienne, grandit dans les quartiers pauvres du sud de Téhéran. Son père, en fanatique religieux, partisan pur et dur des mollahs, s’oppose à sa scolarisation. Soutenue par sa mère, femme lettrée et clairvoyante, elle obtient son bac. À 13 ans, elle échappe de peu à un mariage forcé avec un mollah. Refusant de rejoindre ses frères dans des associations fanatiques, s’opposant continuellement à son père, Azam reçoit des coups. De plus en plus souvent. En 1978, Azam a 20 ans. Privée d’amour, bâillonnée, opprimée et battue, elle s’échappe et rejoint le mouvement des Moudjahidines du peuple... Pourchassée par les pasdarans, elle se fait arrêter. Elle passe 7 ans en prison, dont 8 mois accroupie, les yeux bandés, dans une cage. Torturées physiquement et psychologiquement, Azam ne collaborera pas.



    30 000 femmes seront exécutées dans ces prisons iraniennes. Dans un pays où s’opposer au gouvernement, c’est s’opposer à Dieu, Azam choisit de résister. Un témoignage captivant et douloureux sur une des périodes les plus sombres de l’Histoire, trouvant de troublants échos avec l’horreur des camps de concentration nazis.














    Sentence de lapidation à l’égard d’une femme



    Agence Mehr/Site Radio Farda, 17 juin



    Détenue dans la prison de Tabriz depuis 2005, Sakineh Mohammadi Ashtiani vient d’être condamnée à mort par lapidation.



    En mai 2006, la Cour pénale de la ville d’Oskou (nord-ouest) l’a condamné à 99 coups de fouet pour adultère. Après avoir purgée sa peine, elle a été libérée.


    Quatre mois plus tard, la 6ème chambre de la Cour pénale d’Azerbaïdjan l’a à nouveau condamnée à mort par lapidation pour adultère pendant le mariage.


    Ces dernières années, Sakineh a demandé un recours en grâce ; à deux reprises ses demandes ont étés rejetées…














    Deux hommes pendus à Zahedan



    Quotidien Farhang Ashti /AFP, 19 juin



    Accusé pour viol et meurtre, un homme a été pendu le 15 juin en prison dans la ville de Zahedan (sud-est). Le condamné est identifié comme étant Akbar H.







    Quotidien gouvernemental Iran AFP, 20 juin



    Identifié par son seul prénom Jamshid, a été exécuté par pendaison à Zahedan. Il a été reconnu coupable d'avoir violé une jeune femme en avril. La date de sa pendaison n'a pas été précisée.













    Pendaison du chef de Joundallah



    IRNA/Libération, 20 juin



    Abdolmalek Righi, le chef du mouvement rebelle sunnite iranien Joundallah, accusé d'avoir mené de nombreuses actions armées dans la province du Sistan-Balouchistan (sud-est), a été pendu dimanche matin…



















    Le meurtrier de Neda doit être amené devant la justice



    AFP, 19 juin



    Amnesty International a demandé samedi que soit jugé le meurtrier de Neda Agha-Soltan, la jeune Iranienne tuée par balle l'an dernier lors d'une manifestation à Téhéran et dont la mort en direct a été filmée et mise sur internet déclenchant une vague d'émotion dans le monde.



    "Un an après le meurtre de Neda Agha-Soltan, le fait que son meurtrier n'ait pas comparu devant la justice est un exemple accablant de la culture de l'impunité qui s'est répandue depuis les manifestations post-électorales en 2009", a dit Amnesty International dans un communiqué à la veille du premier anniversaire de sa mort…



    Amnesty a en outre appelé les autorités iraniennes à autoriser les visites d'experts des droits de l'Homme. L'organisation souligne que depuis 2005 aucune visite d'experts des droits de l'Homme de l'ONU n'avait été permise et qu'au moins cinq demandes de visite de l'ONU étaient restées sans réponse.












    Femmes "mal voilées": 62.000 avertissements distribués à Qom


    AFP, 21 juin



    Quelque 62.000 femmes "mal voilées" ont reçu des avertissements de la police dans la province de Qom, dont la capitale à 150 km au sud de Téhéran est la principale ville religieuse d'Iran, a rapporté lundi la presse locale.







    Environ "62.000 femmes mal voilées ont écopé d'avertissements", a déclaré le chef de la police de la province, le colonel Mehdi Khorassani, cité par le quotidien Tehran Emrouz. Ce militaire a ajouté que la police avait également saisi une centaine de voitures "pour mauvais port du voile" par des passagères.



    Le chef de la police n'a pas précisé si les avertissements avaient été donnés dans la ville même ou bien sur les routes de la province, ni quelle était la période concernée.







    La province de Qom compte un peu plus d'un million d'habitants, concentrés dans cette ville qui est le principal centre religieux du pays.



    "Encourager le mauvais port du voile islamique et la permissivité font partie des objectifs des ennemis", a poursuivi le colonel Khorassani.



    La question de la lutte contre les femmes jugées "mal voilées", qui connaît chaque année une recrudescence avant l'été, notamment dans les grandes villes, est devenue depuis plusieurs semaines un sujet de débat au sein du pouvoir...



    Skip to content






    « For Neda »



    La force d'un symbole



    Télérama, 24 juin



    Hier à La Rochelle, le bal des projections du « Sunny Side of the Doc » s'est ouvert avec un documentaire très émouvant, produit par HBO. Un portrait en forme d'hommage posthume à Neda Agha Soltan, Iranienne de 27 ans tuée à Téhéran lors des manifestations de juin 2009, devenue depuis l'image de tout un peuple marchant vers la liberté. Notre premier coup de cœur.







    « For Neda » commence comme le portrait d'une jeune femme. Rebelle depuis son enfance (au port de la burqa par exemple), Neda adorait danser. Coquette, elle voulait aller en cours sans subir le démaquillage en règle imposé par une armée de miliciennes aux portes de l'université. Neda aimait voyager - elle avait fait plusieurs séjours en Turquie. Elle aimait la littérature étrangère (de Siddhartha à Cent ans de solitude, livres hautement subversifs dans la République islamique d'Iran).



    Le réalisateur britannique Anthony Thomas a, au terme d'une véritable enquête, reconstitué ces instants où tout bascule. Des images prises au téléphone portable montrent d'abord des Iraniens pacifiques. Puis viennent les représailles policières, les gens qu'on tabasse à coups de matraques… Avant d'ouvrir le feu. L'un des manifestants saisit l'instant où Neda est tuée.















    Rassemblement et succès diplomatique pour les Moudjahidine iraniens



    AFP- Taverny, 26 juin


    Les Moudjahidine du peuple ont rassemblé samedi des dizaines de milliers d'opposants au régime iranien près de Paris, remportant un succès diplomatique avec la présence de personnalités comme l'ex-ambassadeur américain à l'ONU John Bolton.


    "Non au fascisme en turban, non à la lapidation, aux exécutions et aux amputations, non au voile obligatoire, à la religion obligatoire, au gouvernement imposé", a proclamé en persan Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), dont la principale composante est l'Organisation des Moudjahidine du peuple iranien (OMPI).



    "Le peuple iranien va continuer sa résistance jusqu'au renversement de la dictature. Il résiste comme la France et les pays européens ont résisté à Hitler. La seule solution est la crise iranienne, c'est la troisième voie: ni la guerre, ni la complaisance, mais un changement démocratique par le peuple iranien et sa résistance", a-t-elle ajouté en français, vêtue d'un élégant ensemble bleu-vert et portant son voile habituel.



    Devant elle, une forêt d'ombrelles violettes abritait des sympathisants en liesse, scandant "Azadi, Azadi" (liberté, liberté), un an après la répression des manifestations populaires contre la réélection controversée du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.



    A l'entrée du stade, un poster mettait en garde les participants, dévoilant les photos d'une dizaine de personnes présentées comme des "agents de renseignements" du régime iranien. Comme en réponse, un immense panneau situé à côté de la tribune arborait les portraits de centaines d'Iraniens, "héros tombés pour la liberté".



    Des dizaines d'élus venus de toute l'Europe ont assisté au rassemblement.



    "Je soutiens votre combat pour la liberté et la démocratie. Le peuple iranien a assez souffert. Il demande et mérite un meilleur gouvernement, qui respecte la dignité des gens et assure les libertés fondamentales", a déclaré l'ancien Premier ministre espagnol José Maria Aznar.



    "Le régime iranien a été fondé et s'est maintenu en répandant le sang des Iraniens depuis 1979 jusqu'à aujourd'hui. La communauté internationale doit accroître la pression sur le régime iranien, mais les sanctions ne suffisent pas, l'Iran mérite un changement de régime", a-t-il ajouté.



    Encore plus significative était la présence de John Bolton, très applaudi à ce rassemblement, alors que les Moudjahidine du peuple figurent sur la liste des organisations terroristes des Etats-Unis.



    "Le régime iranien est devenu une dictature militaire, fasciste et répressive. Mais la répression qui a suivi les élections truquées de 2009 a montré à quel point le régime est criminel et l'opposition puissante. L'Iran est plus que prêt pour la démocratie", a estimé l'ancien diplomate, appelant son pays à rayer l'OMPI de sa liste des organisations terroristes.



    Lors du rassemblement, Alejo Vidal-Quadras Roca, vice-président du Parlement européen, a remis une déclaration de soutien au CNRI signé, a-t-il dit, par la majorité des parlementaires européens.



    Près de 100.000 personnes étaient attendues, selon les organisateurs. Des membres de la diaspora iranienne sont venus de toute l'Europe, d'Amérique du Nord et d'Australie parmi lesquels beaucoup de jeunes, mais aussi de nombreux sympathisants n'étant pas d'origine iranienne. Le rassemblement s'est déroulé dans une ambiance festive, entre musique persane, stands vendant livres politiques et CD.











    Manifestation devant l'ambassade de France à Téhéran



    IRNA/AFP, 28 juin



    Des centaines de personnes ont manifesté lundi devant l'ambassade de France à Téhéran au cri de "Honte à toi, Sarkozy" et "Mort à la France", pour protester contre un rassemblement près de Paris des partisans du mouvement d'opposition iranien des Moudjahidine du peuple…



    Quelques bouteilles en plastique et des œufs ont été lancés vers l'ambassade mais à la demande des organisateurs, ces jets ont été arrêtés, selon un photographe de l'AFP sur place.



    Des centaines de policiers avaient été mobilisés pour éviter tout débordement, mais l'accès à l'ambassade avait été fermé par précaution.







    Les manifestants ont également crié "Mort à l'Amérique", "Mort à Israël" et "Mort aux monafeghine" (hypocrites, terme utilisé par les autorités pour désigner les Moudjahidine du peuple). "La France est complice des crimes des monafeghine", pouvait-on lire sur une autre pancarte.















































































    Exécution imminente de Zeinab Jalalian



    CSDHI, 29 juin



    La prisonnière politique kurde Zeinab Jalilian a été transférée dans une section spéciale de la prison ; son exécution risque d’être imminente.



    Selon le site Street Journalist, si la nouvelle de l’exécution imminente de Zeinab n’est pas confirmée officiellement, tout semble montrer qu’elle est en danger :



    Un rapport non-confirmé sur l’exécution imminente de la prisonnière politique kurde Zeinab Jalalian circule depuis ce matin.



    A ce propos, Kurdish Perspective déclare que suite à la confirmation de sa condamnation à mort par la cour d’appel, son dossier a été envoyé à la branche exécutive du Tribunal Révolutionnaire.



    Arrêtée il y a deux ans, Zeinab est accusée d’avoir coopérer avec le PKK.



    Elle a été jugée sans la présence de l’avocat qu’elle avait choisi et le procès n’a duré que quelques minutes.



    L’appel de Zeinab a récemment été rejeté par le tribunal et sa condamnation à mort a été confirmée.




































    ASSOCIATION DES FEMMES IRANIENNES EN FRANCE


    116 Rue de Charenton 75012 Paris – France



    Tél./Fax (331) 43 65 32 97



    afifem2001@yahoo.fr










    Envoyez vos dons par chèques à l’ordre de



    L’Association Internationale des Droits Humains des Femmes



    23 Rue du Départ 75014 Paris



    Ou par virement à : La Banque Postale - Centre financier de Paris



    Etabl : 20041 Guichet : 00001 Compte : 2739481C020 Clé :35


    IBAN : FR68 2004 1000 0127 3948 1c02 035 BIC : PSSTFRPPPAR

Les commentaires sont fermés.