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  • Saint Célestin V (Pierre de Morrone) et le silence

    Extrait de la brève allocution de Benoît XVI lors de l’Angélus, hier, à Sulmona, dans le cadre de sa visite pastorale pour le 8ème centenaire de la naissance du pape saint Célestin V.

    Saint Pierre de Morrone trouva en Marie, Vierge du silence et de l'écoute, le modèle parfait d'obéissance à la volonté divine, dans une vie simple et humble, centrée sur la recherche de ce qui est vraiment essentiel, capable de toujours remercier le Seigneur en reconnaissant en toute chose un don de sa bonté.

    Nous aussi, qui vivons à une époque de plus grand confort et de plus grandes possibilités, sommes appelés à apprécier un style de vie sobre, pour garder l'esprit et le coeur plus libres, et pour pouvoir partager nos biens avec nos frères.

    C’est un résumé de sa très belle homélie, et de ses émouvants propos aux jeunes.

  • Saint Antoine-Marie Zaccaria

    Ordonné prêtre, il parut, dit-on, aux yeux du peuple émerveillé, entouré d’une lumière céleste et d’une couronne d’anges, la première fois qu’il offrit le saint Sacrifice. A partir de cette époque, il se mit à pourvoir, avec un zèle plus ardent encore, au salut des âmes et à combattre de toutes ses forces la dépravation des mœurs. Accueillant avec une tendresse paternelle les étrangers, les pauvres et les affligés, il les relevait et les consolait si bien par ses douces paroles et ses secours, que sa maison était regardée comme le refuge des malheureux et qu’il mérita d’être appelé par ses concitoyens le père et l’ange de la patrie.

    Pensant que les intérêts chrétiens seraient servis avec plus de fruit s’il s’adjoignait des compagnons pour travailler avec lui à la vigne du Seigneur, il communiqua, dans la ville de Milan, son dessein à Barthélémy Ferrari et à Jacques Morigia, personnages d’une haute noblesse et d’une grande sainteté, et il jeta avec eux les fondements de l’Ordre des Clercs réguliers, qu’il nomma Clercs réguliers de saint Paul, à cause de son amour pour l’Apôtre des Gentils. Cette Société, approuvée par le souverain Pontife Clément VII et confirmée par Paul III, se répandit bientôt dans divers pays. Une Congrégation de saintes Religieuses, les Angéliques, eut également Antoine Marie pour fondateur et père. Lui, cependant, était si désireux de demeurer dans l’humilité et la dépendance, que jamais il ne voulut en aucune manière être à la tête de son Ordre.

    Si grande fut sa patience, qu’il essuya avec confiance et courage les tempêtes les plus terribles suscitées contre les siens ; si grande sa charité, que jamais il ne cessa d’enflammer d’amour de Dieu les cœurs des religieux par ses pieuses exhortations, de rappeler les prêtres à la vie apostolique, de fonder des associations de pères de famille pour les amener à une vie meilleure. Bien plus, cette charité le poussa quelquefois à parcourir avec les siens les rues et les places publiques, en faisant porter devant lui la croix, pour ramener dans la voie du salut, par la chaleur et la véhémence de ses exhortations, les âmes commençant à s’égarer ou déjà perverties.

    (bréviaire)

  • 6e dimanche après la Pentecôte

    Les chants de la messe de ce dimanche sont une suite d’appels à Dieu, de la part de son peuple qui chemine dans le désert de ce monde et risque de tomber dans les précipices, c’est un appel à être libéré, à trouver le salut en Dieu qui est le refuge et le guide vers ce salut.

    Dans ce cheminement, le peuple de Dieu peut compter sur une aide décisive : les sacrements. C’est pourquoi l’épître est l’exposé de saint Paul sur le baptême, qui montre que le salut nous a déjà été donné, puisque par le baptême nous sommes morts avec le Christ et ressuscités avec lui. Et c’est pourquoi l’évangile est celui de la multiplication des pains, parabole de l’eucharistie qui permet de ne pas défaillir en route…

    Alors l’antienne de communion peut chanter sa jubilation, et la postcommunion souligner que nous sommes comblés de ces dons qui vont nous purifier et nous fortifier pour continuer le chemin.

  • Le curieux revirement de Stefaan De Clerck

    Dans un entretien au journal Le Soir, Stefaan De Clerck, ministre démissionnaire belge de la Justice, déclare à propos des perquisitions au cours desquelles la police a saisi les fichiers de la commission parrainée par l’Eglise sur les abus sexuels :

    "La façon plutôt brutale dont elles ont été menées est de nature à annihiler tout ce travail de l'ombre, mené dans la confiance réciproque et la confidentialité, qui fait partie intégrante de l’œuvre de justice."

    C’est exactement ce que dit le président de la commission…

    De Clerck dit avoir été "personnellement gêné", et ajoute :

    "Ce n'est pas faire injure à la primauté et à l'indépendance du juge d'instruction de dire que le travail d'une Justice qui se veut contemporaine ne peut se limiter aux enquêtes et aux poursuites: il faut travailler aussi à l'avènement d'une Justice réparatrice qui, dans une approche globale, tienne véritablement compte de ce besoin de respect qu'éprouvent si souvent les victimes."

    Et il va nommer un groupe de travail pour examiner les "difficultés résultants du traitement par le ministère public des faits portés à sa connaissance par la commission de l'Eglise catholique".

    C’est le même Stefaan De Clerck qui, au lendemain des perquisitions, les justifiait de façon très blessante pour les membres de la commission et pour l’Eglise. « Cette commission prenait son temps, peut-être trop de temps pour s'organiser », disait-il, demandant à l'Eglise de faire un travail approfondi d'examen en interne pour faire toute la lumière sur le phénomène « grave » de la pédophilie…

  • L’image de l’Allemagne

    « Jeune, grande, belle, élancée, moderne - la nouvelle première dame d'Allemagne n'a pas attendu l'élection de son mari à la présidence fédérale pour faire la une des journaux "people". Avec son mètre quatre-vingts, sa blondeur, ses tenues chic et un tatouage en forme de flamme à l'épaule droite, Bettina Wulff, 36 ans, attirait déjà photographes et cameramen lorsqu'elle n'était que l'épouse du ministre-président de Basse-Saxe, Christian Wulff, choisi mercredi pour succéder à Horst Köhler à la tête de l'Etat allemand, un poste principalement honorifique. »

    Ainsi commence une dépêche de l’agence Reuters.

    Plus loin, on lit ceci :

    « Christian Wulff faisait figure de "gendre idéal" jusqu'à son divorce. Ministre-président de Basse-Saxe depuis 2003, ce catholique n'hésitait pas à se faire souvent photographier avec sa première femme, une avocate, et leur fille, image rassurante de la famille traditionnelle largement diffusée dans les magazines. »

    A 50 ans, il a abandonné sa femme et sa fille pour se remarier avec une femme de 15 ans sa cadette, que l’on compare volontiers à Carla Bruni. Ben oui, c’est vrai : chez nous aussi c’est comme ça (sauf que Sarkozy ne s’est jamais posé en catholique et n’a jamais donné l’image de la famille traditionnelle…).

  • Laurent Terzieff

    Laurent Terzieff est mort.

    Petit témoignage. Il y a très longtemps, aux débuts de Présent, j’avais écrit tout le bien que je pensais de son spectacle Milosz. Il avait envoyé un mot de remerciements (ce qui était rarissime, car on ne se compromet pas avec un journal « intégriste d’extrême droite »), accompagné d’un chèque pour un abonnement de six mois…

    Voici que qu’il disait d’Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz, qu’il a contribué à faire connaître en France :

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  • A propos de Mgr Kurt Koch

    Mgr Kurt Koch, évêque de Bâle, nommé président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, a adressé une lettre à son diocèse avant son départ pour Rome. On y lit notamment :

    « Au mois de février déjà, le Pape m’a demandé si je serais prêt à prendre en charge cette responsabilité. A cette occasion, il a souligné combien il lui importait que cette tâche soit à nouveau confiée à quelqu’un qui connaisse les Eglises et les communautés ecclésiales issues de la Réforme non seulement par les livres, mais par une expérience directe. Ainsi le Pape a montré à nouveau combien l’œcuménisme lui tient à cœur, et ceci non seulement avec les Orthodoxes, mais aussi avec les Protestants. L’unité des chrétiens est en effet une mission confiée par Jésus Christ lui-même, et son urgence aussi bien que ses difficultés sont aujourd’hui manifestes. »

    Deux petites remarques :

    - Il est étrange que Mgr Koch parle des « Eglises et communautés ecclésiales issues de la Réforme », alors que la déclaration Dominus Jesus a explicitement nié que les communautés issues de la Réforme soient des Eglises (puisqu’elles n’ont pas la succession apostolique). C’est d’autant plus étrange que, en 2007, suite aux "Réponses à des questions concernant certains aspects de la doctrine sur l’Église“, publiées par la Congrégation pour la doctrine de la foi et qui réaffirmaient la doctrine de Dominus Jesus, Mgr Koch avait écrit un texte pour expliquer et justifier cette doctrine.

    - Mgr Koch est choisi parce qu’il connaît bien les protestants. Et-ce qu’on lui laisse les protestants, et que le pape se réserve les orthodoxes ?

    Dans cette même lettre, Mgr Koch répond très bien à ceux qui accusent Benoît XVI de « revenir en arrière » :

    Le pape Benoît ne veut en aucune manière retourner en arrière, il veut au contraire conduire notre Eglise dans la profondeur de ce qu’elle est. Il ne s’agit pas pour lui de réaliser simplement des réformes isolées, mais de permettre que le fondement et le cœur de la foi et de l’Eglise parviennent à un nouveau rayonnement. De la même manière que le Pape, au regard de l’histoire de l’Eglise, voit dans la « réforme franciscaine » un modèle de réforme réussie, il travaille aujourd’hui en vue d’une « re-forma-tio » de l’Eglise de l’intérieur, pour que l’Eglise retrouve sa forme authentique, comme l’a déjà réalisé le Concile Vatican II.

  • L’application du motu proprio Summorum pontificum

    Paix liturgique entreprend un important « inventaire de l'application réelle du Motu Proprio ». Il s’agit d’un « bilan numérique des célébrations proposées, pays par pays, en distinguant cinq catégories et en les rapportant à chaque fois à l'ensemble des messes célébrées selon la forme extraordinaire du rite romain ».

    Le premier pays étudié est l’Allemagne :

    « Sur les 133 messes selon la forme extraordinaire recensées (hors Fraternité Saint Pie X), seules 49 - soit 36.5% - sont des messes dominicales hebdomadaires, offrant donc aux fidèles attachés à la forme extraordinaire du rite romain la possibilité de satisfaire au précepte dominical. »

  • Saint Irénée

    C'est donc aussi l'ouvrage modelé à l'origine qu'il [le Christ] a récapitulé en lui-même. En effet, de même que, par la désobéissance d'un seul homme, le péché a fait son entrée et que, par le péché, la mort a prévalu, de même, par l'obéissance d'un seul homme, la justice a été introduite et a produit des fruits de vie chez les hommes qui autrefois étaient morts. Et de même que ce premier homme modelé, Adam, a reçu sa substance d'une terre intacte et vierge encore — « car Dieu n'avait pas encore fait pleuvoir et l'homme n'avait pas encore travaillé la terre » — et qu'il a été modelé par la Main de Dieu, c'est-à-dire par le Verbe de Dieu — car « tout a été fait par son entremise », et : « Le Seigneur prit du limon de la terre et en modela l'homme» —, de même, récapitulant en lui-même Adam, lui, le Verbe, c'est de Marie encore Vierge qu'à juste titre il a reçu cette génération qui est la récapitulation d'Adam. Si donc le premier Adam avait eu pour père un homme et était né d'une semence d'homme, ils auraient raison de dire que le second Adam a été aussi engendré de Joseph. Mais si le premier Adam a été pris de la terre et modelé par le Verbe de Dieu, il fallait que ce même Verbe, effectuant en lui-même la récapitulation d'Adam, possédât la similitude d'une génération identique. — Mais alors, objectera-t-on, pourquoi Dieu n'a-t-il pas pris de nouveau du limon et a-t-il fait sortir de Marie l'ouvrage qu'il modelait ? — Pour qu'il n'y eût pas un autre ouvrage modelé et que ce ne fût pas un autre ouvrage qui fût sauvé, mais que celui-là même fût récapitulé, du fait que serait sauvegardée la similitude en question.

    (Contre les hérésies, III, 18)

  • La CGT toujours aussi antinationale

    La Fnac a engagé une procédure de licenciement à l'encontre de sa directrice de la communication de Nice, et d’un cadre de l'action culturelle du siège, suite à l’affaire de la photo montrant un homme se torchant le derrière avec un drapeau français.

    Réaction de la CGT :

    ”Fut un temps où la Fnac aurait répondu et pris position de manière claire au nom de la liberté d'expression. Deux salariés de la Fnac perdent leur emploi. La lâcheté de nos dirigeants en est responsable.”