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Provocation du pouvoir égyptien contre l'Eglise copte

La Haute Cour administrative égyptienne a débouté le patriarche copte Chénouda III, qui s'était pourvu en appel contre un copte divorcé qui exigeait de se remarier à l'église :

"Conformément à la loi, un chrétien peut se remarier et la Constitution lui garantit le droit de fonder une famille. L'appel du patriarche Chénouda pour empêcher les coptes de se remarier est rejeté."

Autrement dit, le pouvoir égyptien intime l'ordre à l'Eglise copte de permettre le remariage des coptes divorcés.

Cette ingérence dans les affaires de l'Eglise a un fondement juridique : en Egypte, pour qu'un mariage soit reconnu sur le plan civil, il doit d'abord avoir été célébré religieusement.

Mais Chénouda III a aussitôt et courageusement répliqué par un très clair non possumus :

"Personne ne peut nous contraindre à quoi que ce soit à part les instructions de l'Evangile. La décision de la justice est un jugement civil. Or le mariage est un acte religieux qui doit respecter la loi religieuse. Aucun religieux ne peut marier un fidèle sans l'autorisation de l'Eglise et s'il le fait nous le destituerons."

Commentaires

  • Donnez-nous des papes comme ça !

    (Mais j'avoue ne pas comprendre pourquoi le patriarche s'est pourvu en appel ; qu'en a-t-il à faire de la justice des hommes dans une affaire religieuse ?)

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