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Contre l’Eglise, tout est permis, et c’est rigolo

AVIGNON (AFP) - "Papperlapapp": Marthaler fait une longue irrévérence aux papes d'Avignon

(…) Le titre résume le propos et le ton de la soirée: "Papperlapapp" évoque non sans d'amusants bégaiements la papauté, d'Avignon (1305-1423) ou de Rome, d'hier ou d'aujourd'hui, et signifie quelque chose comme "blablabla" ou "et puis quoi encore" en allemand.

Le spectacle est cosigné par la scénographe allemande Anna Viebrock, dont la réalisation, une fois encore, donne une forte identité au travail de Marthaler. Il y a sur le plateau, couvert de carrelages ou linoleums disparates et désuets, un grand confessionnal et des bancs pour les fidèles, des tombeaux, des lave-linge, un réfrigérateur à bières et sodas.

Un "lieu à jouer" comme Marthaler les aime: il s'en donne d'ailleurs à coeur joie. Un non-voyant sort d'un camion bâché, suivi d'une douzaine de personnages typiquement marthalériens, déclassés et lunaires. L'aveugle plonge la tête dans une machine à laver et, miracle, en ressort voyant, premier gag d'une soirée qui n'en manquera pas.

Le public rit franchement face à cette assemblée prosternée devant des gerbes d'étincelles: c'est un jeune curé libidineux qui fait de la soudure dans son confessionnal décoré de photos de femmes. Marthaler peut aussi allonger ses acteurs sur les monuments funéraires à la façon de gisants, et initier entre l'un d'eux et une rombière une drôle de dispute conjugale petite-bourgeoise sur les méfaits de tel ou tel pape, de l'Avignonnais Jean XXII à Benoît XVI. (…)

Commentaires

  • Encore une violation très grave de la liberté religieuse par un organisme d'Etat (l'AFP).

    Personne n'a de titre à se moquer d'une croyance, seules sont admissibles les critiques rationnelles en vue de sa purification en prenant les droits de l'homme comme principe.

    Notons enfin que l'article 1er de la constitution (phrase 2) dispose que "la République respecte toutes les croyances".

    L'AFP, les tribunaux (par leur abstention) et Mathaler ne respectent pas la constitution ni la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 (articles 18 et 19), ni la convention européenne des droits de l'homme (article 9), ni le droit naturel à l'adoration (1er commandement de Moïse).

    Il n'y a plus de liberté, si je fais l'objet de moqueries dans l'exercice de ma foi. D'ailleurs selon Mgr Franceschini, dans la vie quotidienne, la persécution des chrétiens en Turquie ne consiste parfois qu'en moqueries.

    http://www.zenit.org/rssfrench-24734

  • Par quel motifs, monsieur Daoudal, ne mentionnez-vous pas que le quotidien de l'épiscopat a fait paraître un article élogieux au sujet de ce crime ?

  • Le motif est que... je n'ai pas eu connaissance de cet article (je ne lis pas La Croix).

  • Précision. Si vous faites allusion aux commentaires parus sur Le Salon Beige, ils sont erronés. Comme d'habitude, les gens prennent pour "La Croix" ce qui n'est qu'une dépêche de l'AFP (celle-là même que j'ai citée), dans le fil des dépêches AFP du site de La Croix. Le journal n'est en rien responsable des dépêches de ce fil.

  • La dépêche de l'AFP a été publiée sans aucune réserves par la Croix. Selon ce site :

    http://histoire-des-arts.over-blog.org/ext/http://www.la-croix.com/afp.static/pages/100708092058.76x4zka1.htm

    Cependant, je ne trouve pas cela si je me connecte directement sur le site de la Croix. Je vous remercie d'avoir attiré mon attention sur cette bizarrerie.

  • Le Midi Libre du 9 juillet : "la représentation s'enlise dans un tempo dont la lenteur, de plus en plus pesante, vide une partie des gradins".
    Diffusé en direct sur Arte le 17 juillet. Arte qui va faire fuir les téléspectateurs qu'elle ne compte pas.

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