Sur le site de Ouest France (via Benoît et moi) :
Les faits remontent à l'été dernier. À l'occasion du festival Arts à la Pointe, qui, depuis 2001, fait entrer l'art contemporain dans les chapelles de Douarnenez au Cap-Sizun (Finistère), l'association Cap accueil avait demandé à une danseuse de mettre en valeur une exposition, placée sur le thème No(s) frontière(s).
Son travail, d'une quarantaine de minutes sur l'espace et l'enfermement, a peut-être dépassé les limites?: à l'issue de sa performance, la danseuse et son partenaire sont montés sur l'autel et se sont intégralement déshabillés.
Les organisateurs, qui ne voulaient pas d'une telle performance, ont refusé de s'acquitter des 300€ correspondant à la prestation. Les prud'hommes leur ont donné tort : l'artiste a fait son travail. L'affaire sera de nouveau examinée par le conseil prud'homal, en décembre, car l'association n'a toujours pas dédommagé l'artiste de ses frais de déplacement, ni fourni les documents relatifs à son contrat.
S'il y avait des lois sur la bêtise, les organisateurs devraient être lourdement condamnés pour stupidité et inconscience. Comment peut-on faire venir dans une chapelle des « artistes » faisant des « performances », ce qui est déjà aberrant, et sans même s'inquiéter de ce qu'ils vont faire ?