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  • « Invraisemblable »

    E-Deo publie le dernier éditorial du président de la Saint-Cyrienne, le général Dominique Delort. Sa réflexion est intéressante. Voici seulement les premiers mots :

    "En ce début d'été les sujets d'actualité sont nombreux et très différents. Il y a ceux qui, soi-disant, passionneraient le plus grand nombre, comme la mort d'un chanteur mondialement connu ou comme le transfert de joueurs de football. Cette médiatisation extrême paraît « invraisemblable », comme l'est le montant du transfert d'un seul joueur de football, équivalent à ce qu'à pu faire l'Armée de terre pour adapter ses équipements aux conditions des combats d'Afghanistan !"

    Sic.

    Le général Delort ne pouvait pas connaître l'information diffusée hier, selon laquelle les cérémonies d'hommage à Michael Jackson ont coûté 1,4 million de dollars à la ville de Los Angeles. Laquelle a un déficit de 500 millions de dollars. « Invraisemblable », mais vrai.

  • Le vrai scandale Harper est le scandale Richard

    Le Premier ministre canadien Stephen Harper, qui est protestant, a assisté la semaine dernière à une messe célébrée à l'occasion des obsèques nationales de l'ancien gouverneur général du Canada Roméo Leblanc.

    Au moment de la communion, Stephen Harper s'est avancé et a reçu l'hostie dans la main. Une vidéo montre la scène, et montre le Premier ministre gardant l'hostie dans la main sans la mettre dans sa bouche.

    Des observateurs ont laissé entendre qu'il aurait pu la mettre dans sa poche. Mgr Brian Henneberry, vicaire général du diocèse de St-Jean au Nouveau-Brunswick, province où a eu lieu la cérémonie, a déclaré : "Pire qu'un faux-pas, ce serait un scandale du point de vue catholique."

    D'Italie, où il se trouve avec le Premier ministre pour le sommet du G8, son porte-parole Dimitri Soudas a affirmé que M. Harper avait ingéré l'hostie : "A la fin du service il s'est vu offrir la communion. Il l'a acceptée et l'a consommée."

    Le vrai scandale est qu'un prêtre catholique ait donné la « communion » à un homme dont il savait forcément qu'il était protestant.

    Le scandale est encore plus grand quand on sait que le prêtre en question n'est autre que l'archevêque de Moncton, Mgr André Richard.

  • « Autorité politique mondiale »

    Je commenterai l'encyclique Caritas in veritate dans le prochain numéro de Daoudal Hebdo, si Dieu veut.

    Pour l'heure, en ce qui concerne le passage sur l'autorité politique mondiale, qui est stupidement privilégié par les médias et qui suscite par conséquent de nombreux commentaires - voire l'indignation de certains patriotes, on se reportera avec profit à ce qu'en dit Michel Janva dans Le Salon Beige (y compris ses réactions à certains commentaires).

    On ajoutera le n.41:

    L’économie intégrée de notre époque n’élimine pas le rôle des États, elle engage plutôt les gouvernements à une plus forte collaboration réciproque. La sagesse et la prudence nous suggèrent de ne pas proclamer trop hâtivement la fin de l’État. Lié à la solution de la crise actuelle, son rôle semble destiné à croître, tandis qu’il récupère nombre de ses compétences. Il y a aussi des nations pour lesquelles la construction ou la reconstruction de l’État continue d’être un élément clé de leur développement. L’aide internationale à l’intérieur d’un projet de solidarité ciblé en vue de la solution des problèmes économiques actuels, devrait en premier lieu soutenir la consolidation de systèmes constitutionnels, juridiques, administratifs dans les pays qui ne jouissent pas encore pleinement de ces biens. À côté des aides économiques, il doit y avoir celles qui ont pour but de renforcer les garanties propres de l’État de droit, un système d’ordre public et de détention efficaces dans le respect des droits humains, des institutions vraiment démocratiques. Il n’est pas nécessaire que l’État ait partout les mêmes caractéristiques: le soutien aux systèmes constitutionnels faibles en vue de leur renforcement peut très bien s’accompagner du développement d’autres sujets politiques, de nature culturelle, sociale, territoriale ou religieuse, à côté de l’État. L’articulation de l’autorité politique au niveau local, national et international est, entre autres, une des voies maîtresses pour parvenir à orienter la mondialisation économique. C’est aussi le moyen pour éviter qu’elle ne mine dans les faits les fondements de la démocratie.

  • Le fondement de l’encyclique

    Dans sa catéchèse, hier, Benoît XVI a évoqué son encyclique Caritas in veritate, en commençant par souligner sa « vision fondamentale » : Ma nouvelle encyclique Caritas in veritate, qui a été présentée officiellement hier, s'inspire, dans sa vision fondamentale, d'un passage de la lettre de saint Paul aux Ephésiens, où l'apôtre parle de l'agir selon la vérité dans l'amour : « Au contraire - nous venons de l'entendre - , en vivant dans la vérité de l'amour, nous grandirons dans le Christ pour nous élever en tout jusqu'à lui, car il est la Tête » (4, 15). L'amour dans la vérité est donc la principale force dynamique pour le développement véritable de chaque personne et de l'humanité tout entière. C'est pourquoi, toute la doctrine sociale de l'Eglise tourne autour du principe « caritas in veritate ». Ce n'est qu'avec l'amour, illuminé par la raison et par la foi, qu'il est possible d'atteindre des objectifs de développement dotés de valeur humaine et humanisante. L'amour dans la vérité « est un principe sur lequel se fonde la doctrine sociale de l'Eglise, un principe qui prend une forme opératoire par des critères d'orientation de l'action morale » (n.6). L'encyclique rappelle dès l'introduction deux critères fondamentaux : la justice et le bien commun. La justice est une partie intégrante de cet amour « par des actes et en vérité » (1 Jn 3, 18), auquel l'apôtre Jean exhorte (cf. n. 6). Et « aimer quelqu'un c'est vouloir son bien et mettre tout en œuvre pour cela. A côté du bien individuel, il y a un bien lié à la vie en société... On aime d'autant plus efficacement le prochain que l'on travaille davantage en faveur » du bien commun. Il existe donc deux critères d'action, la justice et le bien commun ; grâce à ce dernier la charité acquiert une dimension sociale. Tout chrétien - dit l'encyclique - est appelé à vivre cette charité, et elle ajoute : « C'est là la voie institutionnelle... de la charité » (cf. n. 7). (...)

    L'encyclique ne cherche certes pas à offrir des solutions techniques aux vastes problématiques sociales du monde actuel - cela n'est pas du ressort du Magistère de l'Eglise (cf. n. 9). Elle rappelle cependant les grands principes qui se révèlent indispensables pour construire le développement humain des prochaines années. Parmi ceux-ci, en premier lieu, se trouve l'attention à la vie de l'homme, considérée comme le centre de tout véritable progrès ; le respect du droit à la liberté religieuse, toujours étroitement lié au développement de l'homme ; le rejet d'une vision prométhéenne de l'être humain, qui le considère comme l'artisan absolu de son propre destin. Une confiance illimitée dans les potentialités de la technologie se révélerait à la fin illusoire. (...)

  • Daoudal Hebdo N° 43

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    Dans ce numéro

    Page 2
    Dany Boon et l’« identité régionale »…

    Page 3
    Carl Bildt et les 27 commissaires
    Le nouveau groupe eurosceptique : ELD

    Page 4
    Obama est vraiment dangereux
    Les affres de la discrimination positive

    Page 5
    La mosquée de Montreuil ou la fin de l’Etat de droit

    Page 6
    En Grande-Bretagne, 85 tribunaux de la charia
    Petite leçon de charia à l’occidentale

    Page 7
    Pave the way lance un (gros) pavé dans la mare.

    Page 8
    Le portrait de saint Paul
    Dimanche prochain…

  • Lux ecce surgit aurea

    Lux ecce surgit aurea,
    Pallens fatiscat cæcitas,
    Quæ nosmet in præceps diu
    Errore traxit devio.

    Hæc lux serenum conferat,
    Purosque nos præstet sibi :
    Nihil loquamur subdolum,
    Volvamus obscurum nihil.

    Sic tota decurrat dies,
    Ne lingua mendax, ne manus
    Oculive peccent lubrici,
    Ne noxa corpus inquinet.

    Speculator astat desuper,
    Qui nos diebus omnibus
    Actusque nostros prospicit
    A luce prima in vesperum.

    Deo Patri sit gloria,
    Ejusque soli Filio,
    Cum Spiritu Paraclito,
    Et nunc et in perpetuum. Amen

    Le soleil renaissant redore la nature ;
    Laissons évanouir l'indigne aveuglement
    Qui nous précipita dans l'erreur et l'ordure
    D'un long et sale égarement.

    D'un visage serein recevons sa lumière ;
    Que son éclat nous rende un esprit net et pur :
    Que la fraude aux discours n'offre plus de matière,
    Ni la malice rien d'obscur.

    Que jamais de la bouche un mensonge ne sorte ;
    Que la main fuie et l'air et l'ombre du péché ;
    Qu'à rien de criminel le regard ne se porte ;
    Qu'en rien le corps ne soit taché.

    Songeons qu'il est là-haut un arbitre sévère,
    Qui voit tout ce qu'on fait, entend tout ce qu'on dit ;
    Du matin jusqu'au soir que sa justice opère,
    Que jusque dans l'âme elle lit.

    Gloire soit à jamais au Père inconcevable !
    Gloire au Verbe incarné ! Gloire à l'Esprit divin !
    Gloire à leur unité, dont l'essence immuable
    Règne sans bornes et sans fin !

    (Hymne des laudes du jeudi, de Prudence, traduction Pierre Corneille)

  • La CSU et les compétences de Bruxelles

    En Allemagne, la CSU ne veut pas se contenter de la loi demandée par la Cour constitutionnelle. « Nous ne devons pas discuter seulement d'un contrôle plus strict des compétences transférées à Bruxelles. Nous devons aussi discuter pour savoir si et comment les compétences appartenant à Bruxelles devraient revenir aux Etats membres », a déclaré son secrétaire général Alexander Dobrindt.

    On entend des propos semblables ces jours-ci dans la bouche de responsables du parti conservateur britannique.

    Tout cela est nouveau. Et bienvenu...

  • Les Turcs de Chine sont aussi nos amis

    Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan appelle à la fin de la "sauvagerie" dans la province chinoise du Xinjiang, où des violences ont coûté la vie à au moins 156 personnes, dont de nombreux membres de la communauté ouïghoure, et fait un millier de millier de blessés depuis dimanche.

    Ces incidents ont atteint un degré de "sauvagerie" auquel il faut "rapidement" mettre un terme, a souligné M. Erdogan, soulignant qu'Ankara suivait les événements avec une grande inquiétude" et une grande "tristesse".

    M. Erdogan et le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu ont exhorté Pékin à amener les "responsables" à rendre compte de leurs actes de manière transparente.

    La réaction des dirigeants turcs a fait écho à la colère publique en Turquie, où des médias et des associations pro-ouïghours ont suggéré que la plupart des victimes étaient des Ouïghours.

    Plusieurs quotidiens ont publié des photos montrant des personnes décédées dans les rues d'Urumqi après les affrontements, déclenchant des manifestations devant les missions diplomatiques chinoises à Ankara et Istanbul au cours des deux derniers jours.

    "La conscience publique ne peut pas accepter ces images", a déclaré M. Erdogan, ajoutant que la Turquie saisirait le Conseil de sécurité de l'ONU.

    Pourquoi la Turquie monte-t-elle à ce point au créneau ? Parce que les Ouighours sont une ethnie turcophone.
    Or tout turcophone est turc.

    Tout turcophone peut obtenir un passeport turc sur simple demande.

    Les Ouighours pourront aussi faire partie de l'Union européenne quand la Turquie y aura adhéré...

  • Référendum irlandais : le 2 octobre

    Le second référendum en Irlande sur le traité de Lisbonne sera organisé le 2 octobre, a annoncé le Premier ministre irlandais Brian Cowen devant le Parlement.

  • Ecclesiae unitatem

    Ainsi commence, de façon significative, le motu proprio qui avait été annoncé, pour lier la commission Ecclesia Dei à la congrégation pour la doctrine de la foi, afin d'engager les discussions doctrinales avec la Fraternité Saint Pie X.

    En voici l'essentiel :

    "Les questions devant désormais être traitées avec la Fraternité étant essentiellement doctrinales, j'ai décidé, 20 ans après le Motu Proprio Ecclesia Dei et comme je m'étais réservé de le faire, de refondre la Commission Ecclesia Dei en la reliant étroitement à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Elle se composera désormais d'un Président en la personne du Préfet de la Congrégation de la doctrine de la foi, assisté d'un Secrétaire et d'Officials. Secondé par le Secrétaire, le Président soumettra les cas et sujets éminemment doctrinaux à l'étude et au jugement des instances ordinaires de la Congrégation, avant d'en soumettre les résultats aux dispositions du Souverain Pontife".

    Par cette mesure, conclut le Saint-Père, "j'entends en particulier montrer ma paternelle sollicitude envers la Fraternité St.Pie X, dans la perspective de son retour à la pleine communion avec l'Eglise. J'invite vivement à tous les fidèles à prier le Seigneur, par l'intercession de Marie, Ut Unum Sint".

    Omnes alacriter invitamus ad Dominum incessanter orandum, per Beatae Mariae Virginis intercessionem, «ut unum sint».

    Le président est donc le cardinal Levada. Le pape a nommé secrétaire Mgr Guido Pozzo, membre de la congrégation pour la doctrine de la foi, secrétaire adjoint de la Commission théologique internationale et professeur à l'université du Latran.