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« Autorité politique mondiale »

Je commenterai l'encyclique Caritas in veritate dans le prochain numéro de Daoudal Hebdo, si Dieu veut.

Pour l'heure, en ce qui concerne le passage sur l'autorité politique mondiale, qui est stupidement privilégié par les médias et qui suscite par conséquent de nombreux commentaires - voire l'indignation de certains patriotes, on se reportera avec profit à ce qu'en dit Michel Janva dans Le Salon Beige (y compris ses réactions à certains commentaires).

On ajoutera le n.41:

L’économie intégrée de notre époque n’élimine pas le rôle des États, elle engage plutôt les gouvernements à une plus forte collaboration réciproque. La sagesse et la prudence nous suggèrent de ne pas proclamer trop hâtivement la fin de l’État. Lié à la solution de la crise actuelle, son rôle semble destiné à croître, tandis qu’il récupère nombre de ses compétences. Il y a aussi des nations pour lesquelles la construction ou la reconstruction de l’État continue d’être un élément clé de leur développement. L’aide internationale à l’intérieur d’un projet de solidarité ciblé en vue de la solution des problèmes économiques actuels, devrait en premier lieu soutenir la consolidation de systèmes constitutionnels, juridiques, administratifs dans les pays qui ne jouissent pas encore pleinement de ces biens. À côté des aides économiques, il doit y avoir celles qui ont pour but de renforcer les garanties propres de l’État de droit, un système d’ordre public et de détention efficaces dans le respect des droits humains, des institutions vraiment démocratiques. Il n’est pas nécessaire que l’État ait partout les mêmes caractéristiques: le soutien aux systèmes constitutionnels faibles en vue de leur renforcement peut très bien s’accompagner du développement d’autres sujets politiques, de nature culturelle, sociale, territoriale ou religieuse, à côté de l’État. L’articulation de l’autorité politique au niveau local, national et international est, entre autres, une des voies maîtresses pour parvenir à orienter la mondialisation économique. C’est aussi le moyen pour éviter qu’elle ne mine dans les faits les fondements de la démocratie.

Commentaires

  • Bien que Français identitaire, je ne comprends pas la vague de protestations que provoque la mondialisation chez les nationaux.

    La mondialisation est un bien, si elle ne s'accompagne pas de régression sociale et d'injustices diverses. Mais il est évident pour moi qu'elle permettra des économies d'échelles et évitera les dictatures sanglantes et les violations des droits de l'homme, y compris l'immigration illégale, qui est un attentat contre les droits des peuples sur leur territoire. En outre la mondialisation peut instaurer la paix durable.

    Il ne faut pas craindre la mondialisation, mais il faut craindre la mondialisation libérale et/ou marxiste, qui s'accompagnent de régressions et/ou d'irrespects des droits de l'homme; ce qui est différent.

  • " C’est aussi le moyen pour éviter qu’elle ne mine dans les faits les fondements de la démocratie."
    Merci d'avoir relevé ce que de "mauvais esprits" pourraient facilement qualifier par la célèbre formule " in cauda venenum " !...

    Cette encyclique, si magnifique par ailleurs à tant de titres s'ouvre ici sur une faille abyssale ! ...
    Et ce n'est certainement pas un hasard si les médias se sont précipités sur ce seul chapitre dédié à la construction d'une " autorité mondiale" , comme si celle-ci n'existait pas déjà à Rome !...

  • Oui, mais l'autorité romaine est seulement religieuse et ne s'exerce que sur les catholiques. L'autorité politique est en revanche laïque et s'exerce sur tous les citoyens directement ou indirectement.

  • à Denis Merlin

    Certes ! mais comment voulez-vous construire une autorité mondiale laïque qui ne cherchera pas à se constituer en Etat ?

    Et comment cet Etat pourra-t-il être autre chose qu'une "émanation à concurrence de x % " ( ou tout autre vocabulaire à votre convenance ) de la technocratie européenne qui supervise l'Etat de la RF qui aujourd'hui viole impunément des Lois Fondamentales inscrites dans le coeur des catholiques ?

    Expliquez-moi cela SVP !

    Pour faire court et gagner du temps, en espérant " ne pas ajouter du malheur aux choses " comme Albert Camus nous y a invité, et si on a encore le droit de nommer les choses par leur nom, tout cela est ubuesque et absurde, depuis que Maurras nous a appris que la Démocratie c'est le Mal, la Démocratie c'est la Mort !

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