Le Parisien s'est penché sur les nombreuses fautes de français de Nicolas Sarkozy.
« Il s'exprime comme un homme de la rue. C'est un langage de publicitaire, fait pour frapper », déplore Fanny Capel, du collectif Sauver les lettres. « (...) Il emprunte à l'autre le registre qu'il croit être le sien », analyse le linguiste Alain Bentolila. Isabelle Laborde-Milaa, linguiste à l'université Paris-XII Créteil, compare avec le langage soutenu de Jean-Marie Le Pen, capable de jongler avec l'imparfait du subjonctif. « Le Pen tend un miroir valorisant à ses interlocuteurs, il crédite son public d'une compréhension, alors que Sarkozy nivelle par le bas. »
Commentaires
C'est un caméléon démagogue . Un bonimenteur de foire qui veut séduire pour refourguer sa camelote. Rien d'autre.